03/05/2025
Suite à mon dernier post, j’ai reçu de nombreux messages de la part d’autres sophrologues, d’autres thérapeutes.
Tous ces messages me félicitaient d’avoir osé franchir le cap du retour au salariat.
J’ai pris le temps de la réflexion suite à ces messages.
Ai-je vraiment réalisé un exploit, l’irréalisable ?
Ou ai-je tout simplement osé dire tout haut la réalité d’un grand nombre de sophrologues, de thérapeutes ?
En décidant d’emprunter le chemin de l’entrepreneuriat nous avons quasiment tous vécu une explosion dans notre vie professionnelle ou familiale. Nous avons décidé de changer de vie, de ne plus nous laisser envahir par la charge mentale, les injonctions sociétales, retrouver une vie plus apaisée, plus alignée.
Cependant, la réalité est là. Mis à part certains qui arrivent à tirer leur épingle du jeu, il est très dur de vivre sereinement de notre activité de thérapeute.
Les pros de la communication, de la formation en ont eux aussi conscience et nous inondent de posts, de messages personnels nous vantant les mérites de leur programme en nous faisant miroiter l’objectif d’un agenda rempli.
Cependant, je suis sophrologue et j’applique au quotidien les principes de la sophrologie et dans les moments de doute : le principe de réalité objective.
J’ai donc pris du recul sur ma situation, j’ai appliqué le principe de réalité objective et j’ai écouté la voix de ma conscience, la voix de la raison.
Je n’ai rien fait d’exceptionnel en reprenant une activité salariée, je me suis juste assurée un revenu fixe chaque mois afin de pouvoir vivre sans quémander les aides de l’état.
En aucun cas je ne cesse mon activité de sophrologue, je l’exerce juste sur d’autres horaires, sans pression et cette activité devient un complément, un plus et un véritable bonheur.
Je n’ai pas caché ma situation à mes clients, à mon employeur et à mes collègues de travail.
Je n’ai pas honte d’avoir repris la chemin du salariat. (Ce n’est pas un échec de ma reconversion comme j’ai pu le lire …).
J’ai juste fait ce qui était juste et bon pour moi ici et maintenant.
Rien n’est figé, rien n’est arrêté, tout n’est que mouvement.
Et je me laisse porter sur le chemin de ma vie.