Mylène Le Cornu - Psychopraticienne & Hypnothérapeute

Mylène Le Cornu - Psychopraticienne & Hypnothérapeute Psychothérapie -
Hypnothérapie -
Aide à la parentalité-
Programmation Neuro Linguistique (PNL)

24/07/2024
04/05/2024

Elle a brisé les codes de son milieu, et a réussi... Stupéfiant 👏

04/05/2024

Ce que nous cherchons en l'autre ou que nous projetons sur lui révèlent nos propres manques. Ce qui explique également pourquoi certaines ruptures, séparations sont vécues comme de vrais deuils : nous pensons avoir perdu une partie de nous, et l'autre venait combler en quelque sorte ce manque. Mylène LC

" Ce qui nous fait beaucoup de mal après une séparation ce sont les aspects de nous-mêmes que nous avons projetés chez l’autre et que nous n’avons pas développés chez nous. Quelque part, ce sont aussi les fameuses « attentes ». Si la personne dont tu t’es séparé te manque au point où tu en as fait une obsession, demande toi ce qui te manque le plus chez elle/lui.

Si c’est sa chaleur et sa tendresse, cela veut dire que tu es en carence de chaleur et de tendresse à l’intérieur de toi. Une carence qui vient de toi à la base. Le manque de l’autre est un baromètre pour te montrer ce qui te manque chez toi. Si c’est la protection, il est peut-être temps que tu apprennes à mieux te protéger et te faire confiance. Si c’est la beauté, il est peut-être temps que tu apprennes à la voir à l’intérieur/l’extérieur de toi.

Cela ne veut pas dire que ce n’est pas normal de souffrir ou de traverser une période de deuil après une séparation, non. C’est pour pointer le « qu'est-ce que c’est » qui manque, et y remédier du mieux qu’on peut. Cela fera partie de notre guérison, c’est une des clés. Car souvent beaucoup de gens se demandent « pourquoi je ne peux pas l’oublier », pourquoi ça fait encore mal.. etc. C’est parce qu’il y a comme une « notification en attente » de la part de ton être. Quelque chose à résoudre. Une partie de toi te demande de « regarder LÀ ». Et la réponse se trouve dans ton manque de l’autre, ton obsession, tes larmes, ton vide, ton désespoir et ta souffrance.

Plus il y a des qualités qui nous manquent chez l’autre, et plus la douleur de la séparation va être grande. Plus nous idéalisons l’autre, plus on se fuit soi-même pendant la relation. Si j’admire l’autre au point de l’idéaliser et le mettre sur un piédestal, cela veut dire que je me suis quitté moi-même. Idéaliser quelqu’un c’est l’investir avec les qualités dont j’ai besoin pour les regarder à l’extérieur de moi, et l’autre devient « ma moitié ».

Si j’ai beaucoup de difficultés à me remettre de la séparation, cela veut dire que je n’ai jamais ou rarement « travaillé » chez moi pour obtenir ou découvrir simplement ces qualités en moi. Par exemple, si tu n’as pas confiance en toi et qu’une fois à côté de l’autre tu es super confiant, c’est que tu as emprunté la confiance de l’autre. L’autre devient le véhicule de ta confiance, il la porte « pour deux », et une fois qu’il n’est plus là tu te sens vide et en manque de confiance. Parce qu’il est parti avec la confiance sur laquelle tu reposais. C’est comme si tu profitais des ressources de quelqu’un en pensant qu’elles sont les tiennes, et une fois que la personne est partie, tu es à sec. Tu te sens vide et la vie n’a plus de sens. Mais quel sens avait ta vie avant que cette personne ne rentre dans ta vie ? "

Roxana Mihalache Psychanalyste

03/05/2024

Magnifique texte qui résume parfaitement en quoi consiste une psychanalyse !

La thérapie ressemble à une reconstitution d'une scène d’accident ou d'un crime. On retourne dans le passé, on recueille tous les détails de la scène, on retrace la situation avec un craie des différentes couleurs : le chagrin, le désespoir, la colère, la nostalgie, la confusion..etc. On regarde ce qu’on a dessiné et on constate. « Quelqu’un était avec vous à ce moment là ? » Si on se précipite dans notre analyse on risque de perdre des détails et fausser les éléments, c’est pour ça que l’analyse est « longue ».

Et puis la personne qui vient en analyse se sent souvent comme un « coupable » qui vient « se rendre », surtout si c’est la première fois. Coupable d’avoir senti, de ne pas avoir senti, de ne pas avoir pu se défendre. Coupable de ne pas se rappeler, de ne pas avoir vu, su, comprendre. Les personnes en thérapie sont à la fois le « coupable », le juge, le procureur et la victime. À l’intérieur d’eux il y a une scène qui joue sans cesse :
Coupable : Pourquoi tu as fait/pas fait ça ? Je me sens si mal, comment je pourrais réparer ça ?

Juge : Comment tu as pu faire ça ? Tu sais ce que tu risques ?

Procureur : Ce que tu as fait est inadmissible. Tu mérites d’être puni conformément à la loi (l’opinion de la société et les proches), je propose la sentence suivante : être rejeté et abandonné de tous. Manque d’amour à perpétuité.

Victime : Nooon si’il vous plaît.. ne me faites pas ça ! Je ne mérite pas ça !

Et puis il est jeté dans sa prison intérieure où il va faire appel à un thérapeute qui joue le rôle de son avocat. Le rôle du thérapeute est de lui « lire » / rappeler ses droits, c'est-à-dire qui il est véritablement. Le thérapeute a été appelé pour lui « faire justice » et le « sortir de là ». Sauf que là il n’y a pas de juges, et contrairement au tribunal, les « coupables » en thérapie sont à la fin « innocentés ». Libérés sur parole.

À la fin, c’est leur propre juge intérieur qui va les libérer :
- Je te déclare libre. Libre d’avoir réapproprier ton corps, libre d’avoir conscientisé, libre de t’avoir souvenu, libre d’avoir pleuré, d’avoir pardonné, toi et les autres, libre d’avoir dit ta vérité.

Roxana Mihalache Psychanalyste

29/04/2024

Petite histoire que je trouve vraiment intéressante quant à la gestion de nos angoisses.

Ma mère n'a pas dormi. Elle se sentait épuisée. Elle était irritable, grincheuse et amère. Elle était toujours malade jusqu'au jour où, tout à coup, elle a changé.
Un jour, mon père lui dit :
- Cela fait trois mois que je cherche un travail et je n'ai rien trouvé, je vais boire quelques bières avec des amis.
Ma mère a répondu :
- C'est bon.
Mon frère lui dit :
- Maman, je réussis mal dans toutes les matières à l'université.
Ma mère a répondu :
- D'accord, tu vas récupérer, et si tu ne le fais pas, eh bien, tu redoubles le semestre, mais tu paies les frais de scolarité.
Ma sœur lui dit :
- Maman, j'ai cassé la voiture.
Ma mère a répondu :
- D'accord ma fille, amène-la au garage automobile et découvre comment payer et pendant qu'ils la réparent, déplace-toi en bus ou en métro.
Sa belle-fille lui dit :
- Belle-mère, je suis venue passer quelques mois avec toi.
Ma mère a répondu :
- D'accord, installe-toi dans le canapé du salon et cherche des couvertures dans le placard.

Nous étions tous rassemblés inquiets de voir ces réactions venant de maman.
Nous soupçonnions qu'elle était allée chez le médecin et qu'on lui avait prescrit des pilules appelées "Je m'en fous"...

Mais ensuite... elle nous a rassemblés autour d'elle et ma mère m'a expliqué :
"Il m'a fallu beaucoup de temps pour réaliser que chaque personne est responsable de sa vie. Il m'a fallu des années pour découvrir que mon angoisse, mon anxiété, ma dépression, mon courage, mes insomnies et mon stress, ne résolvent pas vos problèmes mais aggravent les miens.
Je ne suis responsable des actions de personne et ce n’est pas mon travail de fournir du bonheur mais je suis responsable des réactions que j’exprime à ce sujet.

J’en suis donc arrivé à la conclusion que mon devoir envers moi-même est de rester calme et de laisser chacun de vous résoudre ce qui lui correspond.
Je ne peux que me contrôler, vous disposez de toutes les ressources nécessaires pour résoudre vos propres problèmes malgré leur difficulté. Mon travail consiste à prier pour vous, à vous aimer et à vous encourager, mais c'est à VOUS de les résoudre et de trouver votre bonheur.

Je ne peux vous donner mon conseil que si vous me le demandez et cela dépend de vous de le suivre ou non. Il y a des conséquences, bonnes ou mauvaises, à vos décisions et VOUS devez les vivre.
Alors désormais, je cesse d'être le réceptacle de vos responsabilités, le sac de vos culpabilités, la blanchisseuse de vos remords, l'avocat de vos fautes, le mur de vos lamentations, le dépositaire de vos devoirs, qui doit résoudre vos problèmes. ou épargnez un peu à chaque fois pour assumer vos responsabilités.
Désormais, je déclare tous les adultes indépendants et autonomes.

Tout le monde chez ma mère était sans voix.
À partir de ce jour, la famille a commencé à mieux fonctionner parce que tout le monde dans la maison savait exactement ce qu’il fallait faire.

12/04/2024

Les dérives de l'injonction au bonheur et au bien-être.

"Je suis terriblement choqué par les gens qui vous disent qu’on est libre, que le bonheur se décide, que c’est un choix moral. Les professeurs d’allégresse pour qui la tristesse est une faute de goût, la dépression une marque de paresse, la mélancolie un péché. Je suis d’accord, c’est un péché, c’est même le péché mortel, mais il y a des gens qui naissent pécheurs, qui naissent damnés, et que tous leurs efforts, tout leur courage, toute leur bonne volonté n’arracheront pas à leur condition.

Entre les gens qui ont un noyau fissuré et les autres, c’est comme entre les pauvres et les riches, c’est comme la lutte des classes, on sait qu’il y a des pauvres qui s’en sortent mais la plupart, non, ne s’en sortent pas, et dire à un mélancolique que le bonheur est une décision, c’est comme dire à un affamé qu’il n’a qu’à manger de la brioche."

- Emmanuel Carrère - D'autres vies que la mienne

La psychanalyse avec les enfantsLa psychanalyse est une psychothérapie qui se prête parfaitement bien à un public enfant...
09/04/2024

La psychanalyse avec les enfants

La psychanalyse est une psychothérapie qui se prête parfaitement bien à un public enfant.
Les enfants utilisent principalement leur imagination, ils parlent sans détour, avec peu de filtres. L'accès à leur inconscient est beaucoup plus direct qu'avec des adultes qui présentent généralement plus de blocages et de murs défensifs.

La psychanalyse avec des enfants est assez proche de ce qui se fait en psychothérapie classique : par le biais des jeux d'imitation (Playmobils, marionnettes, animaux), de construction (légos, kaplas) et des dessins (thématiques ou libres), le thérapeute a un accès direct aux pensées du petit patient.
Le psychanalyste utilise la parole, mais aussi les silences, les évitements, les gestes et le langage non-verbal en général (mimiques, postures etc.) pour faire « parler » ses patients, les aider à libérer ce qui les fait souffrir, amener plus de légèreté dans leur existence parfois bien compliquées.

En tant qu'ancienne professeur des écoles en maternelle et en primaire, j'ai une approche plus globale des enfants que je reçois. Je m'intéresse autant à leur psyché qu'à leur manière d'apprendre, leurs spécificités en terme de raisonnement et de logique.
Par le biais des jeux cités plus hauts, j'aborde avec mes jeunes patients des thèmes variés comme la vie en famille, les émotions, l'école, les copains en accueillant avec bienveillance et ouverture leur parole et leurs perceptions. Parfois, quand il s'agit d'une problématique de limites, je n'hésite pas à remettre du cadre pour sécuriser à la fois les enfants et les parents.
Enfin, je me tiens disponible et à l'écoute des parents, je réponds à leur question, j'écoute leurs préoccupations, je conseille et j'oriente en fonction des problématiques.

07/04/2024

Lettre publiée par une psychologue américaine en 2015, Gretchen Meltzen, qui se met dans la peau d'un ado.

«Cher parent, voici la lettre que je voudrais pouvoir t'écrire... J'ai besoin de te détester pour le moment, et j'ai besoin que tu y survives, peu importe ce sur quoi nous sommes en conflit : l’heure du coucher, les devoirs, le linge sale, ma chambre en désordre, sortir ou ne pas sortir, mon ou ma petit ami, mes fréquentations, peu importe. J'ai besoin de me battre avec toi au sujet de ces choses et j'ai besoin que tu t'opposes à moi en retour.

J'ai désespérément besoin que tu tiennes un côté de la corde alors que moi je tiens l'autre côté, pour trouver des appuis dans ce nouveau monde auquel j'appartiens. Repousser les limites me permet de les découvrir, alors je me sens exister et pendant une minute je peux respirer. Je sais que tu te rappelles l'enfant doux que j'étais, je le sais parce que cet enfant me manque aussi. Je veux que tu m'aimes même quand il te semble que je ne t'aime pas. J'ai besoin maintenant que tu t'aimes toi et que tu m'aimes moi, pour nous deux.»

Voilà, c'est ça, là on y est 😂
01/04/2024

Voilà, c'est ça, là on y est 😂

S'aimer soi avant d'aimer les autres«✨Mais tu m'aimes?» demanda Alice."Non, je ne t'aime pas!" Répondit le lapin blanc.✨...
31/03/2024

S'aimer soi avant d'aimer les autres

«✨Mais tu m'aimes?» demanda Alice.
"Non, je ne t'aime pas!" Répondit le lapin blanc.
✨Alice fronça les sourcils et commença à se frotter les mains, comme elle le faisait toujours quand elle était blessée.
"✨Tu vois?", dit le lapin blanc.
✨Maintenant, tu te demandes peut-être ce qui te rend si imparfaite, ce que tu as fait de mal pour que je ne t'aime pas au moins un peu.
✨Et c'est la raison pourquoi je ne peux pas t'aimer.
✨Tu ne seras pas toujours aimée Alice, il y aura des jours où certaines personnes seront fatiguées, en colère contre la vie, la tête dans les nuages et ils te feront du mal.
✨Parce que les gens sont comme ça, ils finissent toujours par jouer avec les sentiments des autres, parfois par insouciance, malentendus ou conflits avec eux-mêmes.
✨Et si tu ne t'aimes pas au moins un peu, si tu ne crées pas une coquille d'amour-propre et de bonheur autour de ton cœur, les fléchettes envenimées des gens deviendront mortelles et te détruiront.
✨La première fois que je t'ai vu, j'ai fait un pacte avec moi-même: "J'éviterai de t'aimer tant que tu n'auras pas appris à t'aimer toi-même!"
✨C'est la raison pour laquelle, Alice, je ne t'aime pas."
Inspiré du magnifique conte Alice au pays des merveilles🌟

Les blessures transgénérationnellesSe libérer de ce qui ne nous appartient pasAu sein des familles, la question de la tr...
11/03/2024

Les blessures transgénérationnelles
Se libérer de ce qui ne nous appartient pas

Au sein des familles, la question de la transmission est très présente, pas seulement au niveau des biens matériels, mais aussi au niveau de la transmission des valeurs, des principes, des rites familiaux et parfois même des secrets inavouables (ce que l'on appelle des crypte en psychanalyse).

Que faire de l'héritage familial que je reçois ?
Selon la psychogénéalogiste Juliette Allais, ce qui est important, c'est de « donner du sens à cette place qui est la mienne au sein de la famille, en m'y engageant le mieux possible, en différenciant ce que j'en accepte et ce que j'en refuse. »

Les dysfonctionnements interviennent parfois quand nous sentons de façon plus ou moins consciente que nous avons récupéré quelque chose qui ne nous appartient pas, qui nous enferme dans un fonctionnement, des comportements ou dans une façon de vivre qui ne nous convient pas. Il y a comme quelque chose qui cloche.

Prenons le cas de Mme C. dont le fonctionnement familial a enfermé chacun de ses membres autour d'un terrible secret bien gardé. Mme C. n'en a jamais parlé à ses propres enfants. Elle en a eu 3 et aucun d'eux n'a pu ou n'a souhaité avoir de descendance. Le secret ne peut plus être transmis, la boucle est bouclée...

Autre exemple extrait de l'ouvrage de Juliette Allais :
Christophe consulte car il ne sait pas qui il est. C'est pourtant un homme charmant, jeune, cultivé, avocat et artiste. Il exerce sa profession sans intérêt, car tous les hommes de sa famille sont avocats. Il raconte en séance sur un ton monocorde combien il souffre.
Son père et son grand-père sont des battants, et tous les hommes de la famille doivent réussir professionnellement.
Christophe se sent à part, malgré sa réussite, il dit ne pas coller avec cette image, cette façon de considérer la vie, le couple et le rôle dans la société. Il ne s'identifie pas à ce modèle mais n'arrive pas à se définir autrement. Il est absent à sa vie maritale et familiale.
La culpabilité de ne pas marcher sur les traces de son père et de son grand-père, la difficulté d'être père lui-même, de savoir qui il est réellement, de trouver sa place professionnellement, l'impossibilité de désobéir aux injonctions de sa famille... tout cela constitue pour lui un problème quasi insoluble.

Les personnes prises dans un conflit d'ordre transgénérationnel ont l'impression de vivre en ignorant complètement ce dont elles ont besoin pour être heureuses et se sentir exister.
Elles manquent terriblement d'estime d'elles-mêmes.
Or, il ne suffit pas d'avoir été nourri et logé dans son enfance pour avoir le sentiment de sa propre valeur. Il faut également que nos parents et les parents avant eux aient accordé une place dès la naissance à cet enfant.

La psychothérapie analytique, la psychanalyse et les constellations familiales me paraissent être, dans ce cas, les thérapies les mieux indiquées pour mettre à jour ces mécanismes parfois inconscients qui se jouent à notre insu.
Se libérer et guérir des blessures familiales permet de se sentir exister, en tant qu'être autonome, détaché des problématiques familiales, mais sans renier son héritage. Je dirai plutôt que cela permet de faire la paix avec un passé qui ne passe plus.

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Un grand merci à mes chers lecteurs qui faites vivre cette Newsletter.
Passez une belle semaine et à très bientôt !

Source :
Juliette Allais, Se libérer et guérir des blessures familiales, La psychogénéalogie, J'ai Lu Bien-être, 2007.

Pour aller plus loin :
Anne-Ancelin Schützenberger, Aïe, mes aïeux ! Liens transgénérationnels, secrets de famille, syndrome d’anniversaire, transmission des traumatismes et pratique du génosociogramme Paris, Desclée de Brouwer, 1988.

Les 3 règles d'or de l'alimentationLes principes que je vais citer sont issus de l'ouvrage de mon formateur en hypnothér...
05/03/2024

Les 3 règles d'or de l'alimentation

Les principes que je vais citer sont issus de l'ouvrage de mon formateur en hypnothérapie et Docteur en neurosciences, et neurochirurgien, le Dr Philippe Pencalet (source citée au bas de l'article).

Les trois règles d'or que je vais vous proposer proviennent de la médecine ayurvédique (Inde) et de la médecine traditionnelle chinoise.
Ces traditions médicales existent depuis plus de cinq mille ans et leurs principes fondamentaux ont traversé les siècles, gardent toute leur pertinence de nos jours et ont été validés par la médecine occidentale.
Leurs effets bénéfiques sont rapides, profonds et durables sur la santé. Elles ont un impact sur les douleurs mais également sur le métabolisme en général, et donc sur le rééquilibrage du poids de santé.
Il ne s'agit surtout pas de faire un « régime », mais bien d'une réorganisation de la prise alimentaire et d'une façon qualitativement différente de se nourrir.

REGLE N°1 : une bonne mastication prolongée et une bonne insalivation des aliments.

Voici les avantages de cette technique :
un broyage complet des aliments facilitera beaucoup le travail de l'estomac et de l'ensemble de l'appareil digestif. Vous vous sentirez moins ballonné et dans un meilleur confort intestinal.
une réduction du stress oxydatif, des toxines liées à l'ingestion forcée d'une grande quantité d'aliments non mâchés correctement.
l'envoi au cerveau d'un signal de satiété et, par conséquent, une optimisation du fonctionnement de votre appareil digestif. Vous mangerez moins et vous sentirez pourtant suffisamment « rempli ».
une meilleure salivation permet d'améliorer les sensations gustatives de ce que l'on mange.
la croissance de la flore bactérienne utile (le microbiote) permettant de lutter contre les toxines accumulées dans l'organisme.
par conséquent une perte de poids significative.

Comme le souligne le Dr Pencalet, « la mastication est de bien meilleure qualité quand on mange moins, car on cherche à assimiler le maximum. Je ne vous demande pas de me croire en lisant ceci. Je vous invite à en faire l'expérience par vous-même et à en ressentir les bienfaits. Il faut liquéfier les aliments solides avec la salive et non pas les « pousser » avec de l'eau ou une boisson quelconque ».

REGLE N°2 : le repas le plus léger est celui du soir, le repas principal est celui du midi.

Le repas du midi doit être pris entre 12h et 14h pour un maximum d'efficacité au niveau de votre digestion.
Le repas du soir doit être le plus léger possible et il doit être pris au moins 2h30 avant d'aller se coucher. Un repas trop copieux sature les capacités de digestion et vous accumulez à ce moment-là toutes les toxines et graisses inutiles au fonctions corporelles, en plus de vous apporter un grand inconfort. La nuit, votre métabolisme ralentit donc vous ne devez pas le surcharger. Si vous avez très faim le soir, c'est que votre repas du midi n'était pas suffisamment copieux et que vous ne vous êtes pas suffisamment hydraté.

REGLE N°3 : boire de l'eau en quantités suffisantes, en dehors des repas.

L'eau est l' « aliment » le plus indispensable à la vie, nous devons en consommer entre 1,5L et 2L par jour, par petites prises, pour bien fonctionner. Vous pouvez boire jusqu'à 30min avant le repas, et jusqu'à 1h30 après le repas, à condition d'une bonne mastication et d'un repas pas trop lourd.

Les avantages d'une bonne hydratation sont nombreux :
notre corps est composé à 90% d'eau et cette eau ne peut être apportée que de l'extérieur, le renouvellement est indispensable à un bon fonctionnement général de l'organisme.
l'eau permet aux reins de mieux fonctionner dans leur rôle d'élimination des toxines.
l'eau est le meilleur anti-inflammatoire et anti-douleurs connu, elle éteint le « feu ».
l'eau renforce notre système immunitaire.
l'eau permet une meilleure salivation qui va entraîner une meilleure digestion des aliments et donc une perte de poids, c'est le but recherché !
l'eau permet un meilleur fonctionnement de nos articulations, de nos muscles, des disques intravertébraux, des tendons et de la peau.

Le Dr Pencalet souligne que « le manque d'eau est un stress majeur pour l'organisme et nous sommes presque tous des déshydratés chroniques. Avec l'âge, le signal de soif est de moins en moins déclenché. Le cerveau est à l'image d'une centrale électrique ; pour bien fonctionner, il nécessite un niveau d'hydratation très élevé, pour sa fonction de création de l'influx nerveux. »

J'espère que ces quelques lignes vous auront convaincues. C'est en tout cas ce qui me paraît le plus logique et qui, pourtant, nécessite une véritable vigilance tant nous ne prenons plus le temps de simplement observer ce que nous faisons : le plaisir de prendre son temps pour manger, boire en quantité suffisante, rester équilibré en prenant des pauses quand notre corps le réclame.

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Vous pourrez également consulter d'autres articles sur mon site internet :
https://psychotherapie-lecornu.fr/

Source : Dr Philippe Pencalet, Hypnose et Auto-hypnose pour soulager la douleur, ça marche !, Albin Michel.

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