Isabelle Ninotta / HypnOse - Reiki

22/08/2025

07/08/2025

Le triangle dramatique de Karpman, est un modèle psychologique très puissant pour comprendre les relations toxiques, les incompréhensions émotionnelles, et les jeux de rôle inconscients.

Le triangle dramatique : une mécanique relationnelle inconsciente

Inventé par Stephen Karpman (psychologue américain), ce triangle montre que dans certains échanges humains
– surtout conflictuels ou déséquilibrés émotionnellement
– les personnes peuvent entrer dans un jeu de rôle inconscient, basé sur trois pôles :

Les 3 rôles du triangle :

Rôle Position de départ Dynamique principale Exemple typique

La Victime "Pauvre de moi..."
Recherche un sauveur ou accuse un bourreau "Pourquoi ça n'arrive qu’à moi ?"

Le Sauveur "Je dois t’aider…" Aide l’autre sans qu’on lui ait demandé "Laisse, je vais m’en occuper."

Le Bourreau "C’est ta faute…" Juge, critique, punit "Tu n’as encore rien fait correctement !"

Ces rôles sont interdépendants : l’existence de l’un appelle les deux autres. Par exemple, une victime cherche un sauveur, ou dénonce un bourreau. Un sauveur finit par être perçu comme envahissant (bourreau), ou frustré de ne pas être reconnu (victime), etc.

Les glissements de rôle : pourquoi le sauveur devient bourreau ou victime

Souvent le sauveur de la victime passe pour un bourreau et devient lui-même victime

Et tu as parfaitement résumé ce que beaucoup vivent sans le comprendre.

Pourquoi le sauveur devient bourreau ?

Il donne sans compter, parfois sans qu'on lui ait demandé.
Il attend de la reconnaissance, mais n’en reçoit pas forcément.
Il intervient à la place de l’autre, l’empêche de grandir.

Quand la personne aidée rejette ou résiste, le sauveur peut :

se fâcher,
se montrer dur,
ou poser des limites (perçues comme de la cruauté).

Il est alors vu comme le "méchant", alors qu’il pensait bien faire.

Pourquoi le sauveur devient victime ensuite ?

Parce qu’il se sent incompris, rejeté, accusé à tort.
Il peut dire : « Après tout ce que j’ai fait pour toi… »
Il ressent un sentiment d’injustice, voire de trahison.
Il s'effondre émotionnellement, ou culpabilise.

Ainsi, il passe par les 3 rôles du triangle :
Sauveur ➜ Bourreau (dans les yeux de l’autre) ➜ Victime (dans sa propre souffrance).

Les causes profondes : pourquoi on entre dans ces rôles

Ces rôles ne sortent pas de nulle part. Ils sont souvent le fruit :

D’un conditionnement personnel :

Le sauveur vient souvent d’un besoin d’être aimé, reconnu, utile.
Il a appris (enfant, souvent) que s’occuper des autres est la seule façon d’être accepté.
Il a pu vivre dans une famille où il fallait « réparer » les choses ou les gens.

D’un manque d’estime de soi :

Aider donne au sauveur une valeur extérieure.
Mais au fond, il ne se sent pas digne sans cette mission.

De blessures d’enfance :

Abandon, rejet, humiliation, injustice…

Ces blessures nous font porter des masques relationnels, comme celui du sauveur, du persécuteur ou de la victime.

Les dangers du triangle dramatique

Le triangle devient toxique quand il se répète de manière chronique dans une relation.

Pour le sauveur :

Épuisement émotionnel
Sentiment d’être utilisé
Colère refoulée

Perte de son identité hors du rôle d’aidant

Pour la victime :

Dépendance affective
Infantilisation
Incapacité à se responsabiliser

Pour le bourreau :

Isolement
Culpabilité refoulée
Rigidité émotionnelle

Comment sortir du triangle

La clé pour sortir de ce schéma est de devenir conscient du rôle qu’on joue et de le remplacer par une posture saine.

Rôle toxique Rôle sain à adopter

Victime
Responsable "J’ai du pouvoir sur ma vie."

Sauveur
Coach / Supporter "Je t’aide si tu le veux, mais tu es acteur."

Bourreau
Confrontant bienveillant "Je pose mes limites sans agresser."

Pratiques :

1. Observer ses automatismes relationnels (sans jugement).

2. Dire non sans culpabilité.

3. Laisser l’autre vivre ses expériences sans vouloir tout contrôler.

4. Exprimer ses besoins clairement, pas par la manipulation ou le sacrifice.

5. Se reconnecter à soi : Qui suis-je en dehors de mes rôles ?

Un dernier mot : transformer les rôles

Chaque rôle contient une lumière cachée :

Le sauveur a un cœur généreux, il doit apprendre à aider sans se nier.

Le bourreau a une force de structure, il doit apprendre à exprimer ses limites sans dominer.

La victime a une sensibilité profonde, elle doit apprendre à se relever.

La transformation, ce n’est pas de rejeter ces rôles, mais de les faire évoluer vers la maturité.
Le secret des druides

05/08/2025

😉

25/07/2025

les 14 signes pour connaître une personne toxique et manipulatrice

👇🏻 Si vous vous retrouvez avec plusieurs personnes, votre réaction n'est pas excessive. Elles vous manipulent.
Voici les comportements les plus courants :

1️⃣ Elles ne s'excusent jamais, même lorsqu'il est évident qu'elles ont tort.
2️⃣ Promesses creuses, excuses inventées… mais les faits ? Toujours absents.
3️⃣ Elles utilisent vos faiblesses contre vous, au lieu de les protéger.
4️⃣ Elles vous traitent comme une option, tout en donnant la priorité à tout le reste.
5️⃣ Elles vous contrôlent par la culpabilité : elles vous font sentir mal même si ce n'est pas le cas.
6️⃣ Elles changent leur version des faits, toujours à leur avantage.
7️⃣ Elles se contentent de se défendre, sans jamais chercher un dialogue honnête.
8️⃣ Elles vous font douter de votre mémoire et de vos émotions : c'est du gaslighting.
9️⃣ Le silence est son arme favorite pour vous punir sans explication.
🔟 Il vous attribue ses comportements et ses humeurs, comme s'ils étaient les vôtres.
1️⃣1️⃣ Il ment toujours. Même sur les petites choses.
1️⃣2️⃣ Il vous teste constamment, vous donnant l'impression de marcher sur des œufs.
1️⃣3️⃣ Il vous embrouille, au point de vous faire croire que vous êtes le problème.
1️⃣4️⃣ Il joue la victime, même lorsqu'il vous fait du mal.

Si vous vous reconnaissez dans ces mots, n'ignorez pas votre instinct. Partagez-les pour qu'ils atteignent ceux qui en ont besoin.

25/07/2025

La Blessure de Trahison...

La blessure émotionnelle de la trahison nous pousse à devenir contrôlant.

Nous avons ressenti une insécurité dans l'enfance. Nous nous sommes alors suradaptés en développant ce comportement : le contrôle.

Au sein de notre foyer, pour que tout le monde soit bien, nous allons tout gérer, tout programmer, tout anticiper.

Nous allons tout prendre en charge et faire les choses selon notre convenance. Nous avons besoin de ressentir que nous maîtrisons les situations. Même si c'est parfois fatiguant, cela nous fait du bien, cela nous rassure.

Les choses doivent être faites à notre manière.

Pour cette raison, nous laissons peu de place aux initiatives de nos proches. Nous préférons tout faire nous-mêmes ainsi nous sommes certains qu'elles sont bien faites.

Pas de place pour la perte de temps. Nous serions obligés de passer derrière.

Il nous est difficile de déléguer.

Nous prenons toutes les responsabilités.

Nous sommes convaincus que la bienveillance inspire nos pas. C'est effectivement pour le bien de tous..

Seulement au delà de tout et de manière tout à fait inconsciente, c'est de castration et d'humiliation qu'il s'agit.

Inconsciemment nous disons à nos proches que leur manière de penser ou de faire n'est pas bonne.

Inconsciemment nous les dévalorisons, nous les rendons insécures et dépendants.

Nous privons nos êtres chers de leur explorations et de leur pouvoir créateur.

Aussi, en continuant de tout contrôler dans l'excès, nous alimentons notre blessure émotionnelle de la trahison.

Celle-ci attire des dépossessions affectives, matérielles et ou financières.

Elle entretient peurs, jalousie, possessivité.

Elle attire mensonges et trahisons.

Elle attire problèmes de santé.

Il est important de restaurer sa sécurité interne pour se libérer de sa blessure émotionnelle de la trahison et pour vivre sereinement.

Marie Chauderon

Gratitude ✨
Mallory
www.dames-a-ames.fr

18/07/2025

11/07/2025

Belle Journée 💕🤩🌻🌄!!!

08/07/2025

Pourquoi parle-t-on de 21 jours pour se reprogrammer ?

Parce que le changement demande un rythme. Un engagement quotidien. Une répétition consciente.

Il ne suffit pas de décider. Il faut répéter.

L’idée des 21 jours vient d’une observation : le cerveau humain a besoin de temps pour créer de nouvelles connexions, pour sortir du mode automatique. On dit souvent qu’il faut environ trois semaines pour qu’un geste devienne un réflexe, qu’un nouveau chemin se trace dans l’esprit.

Au début, c’est inconfortable. On doute. On résiste.
Mais au fil des jours, quelque chose bascule.
Ce qui était étrange devient familier.
Ce qui semblait difficile devient naturel.

21 jours, ce n’est pas une règle gravée dans la pierre. C’est une symbolique, un point de départ, un cycle suffisant pour ébranler les vieux mécanismes et laisser place au neuf.

Ce n’est pas magique. Ce n’est pas parfait.
Mais c’est un engagement possible. Court, mais puissant.

En 21 jours, on ne change pas toute sa vie.
Mais on peut changer d’élan.
Et parfois, ça suffit pour tout faire basculer.

Alors viennent les 60 jours.
Là, tu commences à installer la répétition comme une nouvelle respiration.
Ce que tu fais n’est plus une lutte, mais un choix.
Tu crées de nouveaux repères, une nouvelle logique interne.
Ton corps, ton mental, ton quotidien commencent à s’aligner.

Tu n’es plus en guerre contre l’ancien toi,
Tu construis simplement le nouveau.

Et puis arrivent les 90 jours.
Et là, quelque chose bascule.
Ce n’est plus un effort : c’est une partie de toi.
Ce n’est plus une discipline : c’est une habitude vivante.
Une mémoire musculaire, émotionnelle, énergétique.

21 jours pour amorcer.
60 jours pour stabiliser.
90 jours pour incarner.

Et ensuite ?
Ensuite, tu continues.
Non plus pour changer.
Mais pour entretenir ce que tu es devenu.

Charlotte Cellier