Cabinet de psychotherapie psychanalyse LE ROVE - 13740

08/06/2025

« Qu’on dise reste oublié derrière ce qui se dit dans ce qui s’entend » J. Lacan

08/06/2025

"Un sujet normal est essentiellement
quelqu'un qui se met dans la position de ne pas prendre au sérieux la plus grande part de son discours intérieur. "
Jacques Lacan

08/06/2025

𝐉𝐀𝐂𝐐𝐔𝐄𝐒 𝐀 𝐃𝐈𝐓 (𝟏𝟗𝟕𝟒)
« Ne demande “Que faire ?”, que celui dont le désir s’éteint. »
𝘐𝘯 [ « 𝘛𝘦́𝘭𝘦́𝘷𝘪𝘴𝘪𝘰𝘯 », 𝘈𝘶𝘵𝘳𝘦𝘴 𝘦́𝘤𝘳𝘪𝘵𝘴]

22/04/2025

« Que l’on le veuille ou non, la famille – que Lacan n’hésitait pas à qualifier de résidu[1] – nous colle aux basques. Si notre civilisation peut et veut se passer du père, nous ne sommes pas aujourd’hui moins attachés qu’auparavant à la famille. Famille qui, elle, se réinvente, se transforme et donc résiste. Dans le discours des analysants, la famille insiste aussi : on y parle de la mère, du père, des frères et des sœurs, et ce, des années durant.
Lieu d’amour, de tendresse, elle est aussi le lieu de rivalités, de jalousies, de trahisons, de souffrances. C’est, par ailleurs, éminemment là qu’ont été prononcées ces phrases indélébiles qui marquent à vie. Et pourtant, on y tient malgré tout. Ce lieu de l’irréductible d’une transmission[2] se présente sous les espèces d’une embrouille.
Quelque chose s’y embrouille et nous embrouille avec la famille. Est-il question de la désembrouiller ? »

[1] Cf. Lacan J., « Note sur l’enfant », Autres écrits, Paris, Seuil, 2001, p. 373.
[2] Ibid.

03/04/2025

« Le rôle du message, c'est d'être reçu sous une forme inversée, et quand on dit à quelqu'un « pauvre chou » c'est toujours soi qu'on plaint. »
Jacques Lacan

03/04/2025

Ce n’est pas pour se faire du mal qu’on se heurte aux mêmes murs plusieurs fois dans sa vie. Pas de masochisme secret dans l’inconscient [...]. Mais un désir de réparation qui nous fait revenir là où ça s’est brisé, pour comprendre. Et tenter de rejouer à nouveau la partie. Seulement, à ce jeu, on risque beaucoup. Le risque est d’ignorer les chaînes. Or c’est au lieu même de la fatalité, comprise comme telle, que les chaînes peuvent se défaire et là, s’ouvrir des paysages.

Anne Dufourmantelle (1964 - 2017)

29/03/2025

26/03/2025

Parler 'nest pas dire

Les tours du dit.

15/01/2025

𝐑𝐄𝐕𝐔𝐄 𝐃𝐄 𝐏𝐑𝐄𝐒𝐒𝐄 / "𝐉𝐞 𝐧’𝐚𝐫𝐫𝐞̂𝐭𝐞𝐫𝐚𝐢 𝐣𝐚𝐦𝐚𝐢𝐬 𝐥’𝐚𝐧𝐚𝐥𝐲𝐬𝐞" / 𝐀𝐫𝐧𝐚𝐮𝐝 𝐃𝐞𝐬𝐩𝐥𝐞𝐜𝐡𝐢𝐧 (𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟓)
« Il m’est arrivé ce qui peut arriver de pire à un patient, la mort de sa psychanalyste. Elle a été formidable pour moi. J’ai continué avec d’autres, car j’ai besoin de la psychanalyse (comme du cinéma, d’ailleurs) pour me souvenir à quel point ce que je vis est passionnant. Je n’arrêterai jamais l’analyse, je ne tiens pas du tout à guérir, je souhaite être névrosé toute ma vie. Le père de l’une de mes amies a terminé sa cure analytique à près de 80 ans, mais il a continué d’aller prendre le thé chez son psy une fois par semaine. C’est mon rêve absolu. »
𝘼𝙧𝙣𝙖𝙪𝙙 𝘿𝙚𝙨𝙥𝙡𝙚𝙘𝙝𝙞𝙣 𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙞𝙣𝙚́𝙖𝙨𝙩𝙚
➡️ 𝐋𝐢𝐫𝐞 𝐥’𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐥𝐞 « 𝐉𝐞 𝐦𝐞𝐧𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐦𝐞𝐬 𝐟𝐢𝐥𝐦𝐬 » 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐞́ 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐋𝐞 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐞 (𝟏𝟑 𝐣𝐚𝐧𝐯𝐢𝐞𝐫 𝟐𝟎𝟐𝟓) : www.lemonde.fr/culture/article/2025/01/12/arnaud-desplechin-realisateur-je-mens-pour-faire-mes-films_6493846_3246.html
𝘗𝘩𝘰𝘵𝘰 : 𝘗𝘩𝘪𝘭𝘪𝘱𝘱𝘦 𝘘𝘶𝘢𝘪𝘴𝘴𝘦 / 𝘗𝘢𝘴𝘤𝘰&𝘊𝘰

« Je ne serais pas arrivé là si… » Chaque semaine, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. Le réalisateur chouchou du Festival de Cannes revient sur une rencontre qui a changé sa vie.

19/12/2024

« La douleur change de forme, mais elle ne disparaît jamais. On ne peut pas toujours contrôler ce qui nous blesse ou nous brise, mais on peut choisir comment avancer. Bats-toi pour ce que tu aimes, car personne ne le fera à ta place. Chaque instant de ta vie est une occasion de devenir quelqu'un de nouveau. Ne te définis pas par ce que tu as perdu, mais par ce que tu fais de ce qui te reste. »
Ces mots capturent avec justesse l'essence même de la résilience. À l’image du kintsugi, cet art japonais qui répare les céramiques brisées avec de l'or, nos blessures ne marquent pas la fin de notre histoire, mais le début d'une métamorphose. Chaque fissure comblée devient une preuve éclatante de force et de singularité.
Nos cicatrices ne sont pas des failles à cacher, mais des traces précieuses de ce que nous avons surmonté. Ce qui nous brise peut aussi nous révéler. En affrontant l'adversité, nous forgeons une version plus forte, plus lumineuse et plus authentique de nous-mêmes.
Alors, n’oublions jamais : ce n’est pas la perte qui nous définit, mais ce que nous choisissons de faire avec ce qui nous reste.

- Keanu Reeves -