La ligne Imaginaire

La ligne Imaginaire Art-thérapeute & intarissable rêveuse dédiée à vous offrir un espace pour imaginer, inventer, guérir.

« Prendre soin de soi n’est pas de l’auto-indulgence, c’est de la préservation de soi, et c’est un acte de guerre politi...
30/09/2025

« Prendre soin de soi n’est pas de l’auto-indulgence, c’est de la préservation de soi, et c’est un acte de guerre politique. » — Audre Lorde

On nous répète que s’arrêter, écrire, respirer, c’est du temps perdu.
On nous apprend à confondre soin et paresse, intériorité et mollesse.

Mais je sais, dans ma vie et dans mon métier, qu’il n’y a rien de plus subversif que ce geste de retour à soi.

Chaque page écrite est une reprise de territoire , un espace arraché au vacarme, un moment où je redeviens sujet de ma vie.

Écrire chaque jour, même quelques lignes, c’est résister à l’effacement.
C’est tenir debout dans un monde qui voudrait nous voir pliées sous la vitesse et l’utilité.
C’est dire : je mérite assez pour revenir à moi.

👉 Prendre soin de soi n’est pas un luxe.
C’est un refus, une lutte, une fidélité radicale à soi.

[Le miroir tourné vers l’extérieur]Il y a des pages de journal qui ressemblent à des chroniques du monde : on y observe ...
28/09/2025

[Le miroir tourné vers l’extérieur]

Il y a des pages de journal qui ressemblent à des chroniques du monde : on y observe les comportements, on dissèque les injustices, on analyse l’entourage avec une grande acuité. Tout semble clair, tout se joue dehors. Mais l’essentiel manque : soi.

C’est un piège subtil de l’écriture intime. Déplacer l’attention à l’extérieur permet d’éviter la confrontation avec son intériorité. C’est souvent plus facile de comprendre les autres que d’écouter ce que l’on traverse soi-même. Mais ce déplacement a un prix : on écrit beaucoup, on éclaire brillamment, et pourtant rien ne bouge.

On peut remplir des carnets entiers d’analyses justes, parfois même brillantes, sans avoir avancé d’un millimètre dans sa propre vie. La lucidité sur les autres ne suffit pas à se transformer soi. L’écriture, tournée exclusivement vers l’extérieur, éclaire le monde mais laisse son auteur dans l’ombre.

L’écriture thérapeutique, au contraire, demande de passer d’une écriture tournée vers l’observation à une écriture tournée vers l’expérience. Une écriture qui ne décrit pas seulement ce qui se passe autour, mais qui accueille ce qui est touché en soi. C’est dans ce basculement que les mots cessent d’être de simples commentaires et deviennent une force vivante.

👉 Est-ce que vous vous êtes déjà surprise à écrire surtout sur les autres… et à réaliser que vous aviez disparu de votre propre récit ?

Vous rêvez d’écrire régulièrement, mais vos carnets finissent toujours abandonnés après 5 pages ?Vous commencez pleine d...
26/09/2025

Vous rêvez d’écrire régulièrement, mais vos carnets finissent toujours abandonnés après 5 pages ?
Vous commencez pleine d’élan… puis la routine s’éteint ?

👉 J’ai créé un programme gratuit : 7 jours pour déclencher une routine d’écriture durable.

Chaque jour, un thème clé pour transformer votre pratique :
✦ Installer votre carnet
✦ Explorer différentes formes
✦ Relire vos mots autrement
✦ Dépasser les blocages
✦ … et bien d’autres encore

En une semaine, vous activez 7 leviers qui posent les bases d’un rituel simple, pérenne… et enfin tenable.

📩 Le lien est dans ma bio pour commencer aujourd’hui (gratuit).

[Le journal-théâtre, ou l'art d'écrire pour plaire]On vous a peut-être appris que pour écrire, il fallait faire beau.Des...
24/09/2025

[Le journal-théâtre, ou l'art d'écrire pour plaire]

On vous a peut-être appris que pour écrire, il fallait faire beau.
Des phrases élégantes, sans faute, bien construites.
Mais l'écriture intime n’a pas besoin de briller.

Quand vous cherchez la perfection, vous soignez la forme au lieu de laisser parler le fond. Vous écrivez pour un spectateur imaginaire — et vous perdez le rendez-vous avec vous-même.

L’écriture qui soigne n’est pas lisse. Elle trébuche, elle rature, elle déborde.
Elle n’a pas vocation à être publiée : elle a vocation à être vraie.

👉 La prochaine fois que vous ouvrez votre journal, essayez ceci :
Laissez tomber le « beau ».
Écrivez brut, imparfait, malhabile.

C’est là que la page devient vivante.

🍂 [L’automne n’est pas qu’une saison de couleurs.]C’est une saison de perte. Les arbres se délestent, et ce dépouillemen...
21/09/2025

🍂 [L’automne n’est pas qu’une saison de couleurs.]

C’est une saison de perte. Les arbres se délestent, et ce dépouillement est une condition de survie.
J’y vois un rappel pour la créativité.

Écrire, créer, avancer : ce n’est pas seulement accumuler. C’est aussi savoir laisser tomber.
Abandonner les projets qui ne tiennent plus.
Raturer les phrases mortes.

Accepter que tout n’a pas vocation à durer.

Chaque automne, je fais le tri dans mes carnets.
Je relis ce qui a encore de la force, et je laisse partir le reste. Comme les feuilles qui tombent, ces pages n’ont pas échoué : elles ont nourri le chemin, et leur rôle est terminé.

Dans les commentaires, dites-moi : qu'aimeriez-vous "laisser tomber" cet automne pour faire de la place à quelque chose de nouveau ?

Une habitude ? Un projet qui traîne ? Une croyance sur vous-même ?

Parfois, nommer ce qu'on veut abandonner, c'est déjà commencer à s'en libérer. 🍂

[À 5 ans, vous étiez 98 % créatif. Aujourd’hui : 2 %.]C’est le résultat d’une étude menée pour la NASA par George Land e...
20/09/2025

[À 5 ans, vous étiez 98 % créatif. Aujourd’hui : 2 %.]
C’est le résultat d’une étude menée pour la NASA par George Land et Beth Jarman.

Que s’est-il passé ?
🟢On vous a appris à lever la main pour avoir le droit de parler.
🟢On vous a appris qu’il n’y avait qu’une seule bonne réponse.
🟢On vous a appris à rester dans les lignes.
🟢On vous a appris à avoir peur du ridicule.

Enfant, vous chantiez sans public, vous inventiez des mondes sans y penser.
Adulte, vous avez appris à douter, à corriger, à faire comme il faut.

Voilà comment on tue la pensée divergente — cette capacité à imaginer mille solutions au lieu d’une seule.
Voilà pourquoi, à 40 ans, beaucoup disent : “je ne suis pas créatif.”

Et si retrouver votre créativité n’était pas une question de talent, mais de désapprentissage ?
La créativité n’a pas disparu. Elle s’est cachée derrière des couches de normes et de peurs.
Elle attend que vous osiez la convoquer de nouveau. ♥️

Et vous, quand avez-vous senti votre créativité se cacher pour la dernière fois ? Racontez-moi en commentaire ce moment où vous vous êtes dit "je ne suis pas créatif".
Ou partagez en DM si c'est trop intime, je lis chaque message.

[Et si vos souvenirs ne racontaient pas toute l’histoire ?]Vous pensez peut-être que revenir sur votre passé, c’est écri...
17/09/2025

[Et si vos souvenirs ne racontaient pas toute l’histoire ?]

Vous pensez peut-être que revenir sur votre passé, c’est écrire une autobiographie linéaire : l’enfance, l’adolescence, l’âge adulte.

En réalité, nos vies s’organisent autrement : sur des rails déjà tracés, lestées de certitudes. « Mon enfance était comme ça… je suis plutôt comme ci… je ne pourrai jamais faire ça… »

Nous sommes ces valises couvertes d’étiquettes : certaines déchirées, d’autres indélébiles. À force de se superposer, elles finissent par masquer la direction.
Les mots peuvent changer, mais le refrain reste le même. Les souvenirs tournent en rond, comme si la plume suivait des rails invisibles. Au lieu d’ouvrir, le carnet confirme ce que vous saviez déjà.

Mais au fond, est-ce vraiment votre vérité ?

C’est pour déjouer ces boucles que j’ai créé le cahier Récit de vie. Il ne s’agit pas de raconter toute votre histoire, mais de la revisiter autrement. De questionner vos souvenirs avec un regard neuf. De discerner ce qui vous appartient vraiment de ce qui vous a été transmis ou imposé.

Réécrire, c’est déjà se libérer. Ce n’est pas effacer, c’est redonner vie à chaque expérience avec le recul de l’adulte que vous êtes aujourd’hui. C’est vous réapproprier votre histoire, au lieu d’être tenue par elle.

✨ Le cahier Récit de vie n’est pas une autobiographie, c’est un acte de présence. Un outil de transformation, un chemin vers une identité plus consciente et plus vivante.

👉 Disponible dans la boutique en ligne de La Ligne Imaginaire. Lien en bio.

Le piège N°1 du journaling : quand votre carnet remplace les autres Vous connaissez cette sensation ?Vous ouvrez votre c...
15/09/2025

Le piège N°1 du journaling : quand votre carnet remplace les autres

Vous connaissez cette sensation ?

Vous ouvrez votre carnet le soir, vous lui confiez vos colères, vos doutes, vos petites victoires... Il vous écoute sans jamais vous juger, sans vous interrompre.

À première vue, c'est parfait.

Mais c'est aussi le piège.

Votre carnet écoute sans jamais vraiment écouter. Vous croyez dialoguer, mais vous restez enfermée dans un tête-à-tête sans rebond, stérile.

Trois risques vous guettent

🟣Un monologue infini qui tourne en rond
🟣Vos certitudes se figent
🟣Vous vous détournez des vraies conversations

Pourtant, il existe une solution simple pour transformer ce monologue en véritable dialogue...

Dans cet article, je vous révèle :
→ Pourquoi le carnet devient parfois une cage dorée
→ Les 3 risques du journaling sans écho
→ Mon exercice concret pour rompre le monologue

👆 Lire le post complet (lien en bio)

Cet article fait partie de ma série "Les 5 pièges du journaling". Parce qu'écrire peut transformer... à condition d'éviter ces écueils.

13/09/2025

[Avez-vous déjà eu le sentiment que votre écriture tournait en rond ?]

Que vous redisiez toujours un peu la même chose... Même en relisant vos carnets six mois plus t**d, vous retrouvez les mêmes mots, les mêmes phrases, les mêmes certitudes sur vous ?

C'est normal. C'est un des risques de l'écriture spontanée, celle où l'on vient déposer ses émotions. On a tendance à revenir aux mêmes endroits, aux endroits qu'on connaît, à notre zone de sécurité. Même si elle n'est pas top pour nous, c'est notre sécurité.

La solution ? Varier vos formes d'écriture.

Tentez la liste, la lettre, la poésie, l'écriture automatique — écrivez sans vous arrêter pendant 10 minutes.
Osez différentes formes pour sortir de votre zone de confort.

Ça peut faire peur, mais parfois écrire un haïku — trois lignes, très peu de mots pour dire sa pensée — va vous emmener dans des endroits inattendus. Vous allez sortir de votre manière habituelle de faire les choses.

Une fois que c'est fait, prenez le temps de relire à voix haute et regardez ce que vos mots racontent de différent.

C'est une des manières de faire, mais il y en a d'autres... et je vous en parlerai bientôt.

[L’écriture-refuge : quand votre carnet devient un doudou]Ma fille a toujours aimé les carnets. Elle en remplit de toute...
11/09/2025

[L’écriture-refuge : quand votre carnet devient un doudou]

Ma fille a toujours aimé les carnets. Elle en remplit de toutes sortes : carnets de voyage, histoires inventées, journaux intimes à cadenas. Un jour, dans une papeterie, elle s’est arrêtée net devant un modèle improbable : une couverture en laine douce comme une peluche, un visage de panda cousu dessus, deux petites oreilles qui dépassaient. Rien qu’à le voir, on avait envie de le serrer contre soi. Ce carnet ne promettait pas l’aventure ou l’inspiration flamboyante : il promettait doudou, chaleur, sécurité.

Beaucoup d’écritures ressemblent à ce carnet-panda. On s’y blottit comme sous une couverture chaude. On y dépose ses larmes, ses peurs, ses colères. On s’y console et on s’y rassure, on se parle à soi-même avec douceur. C’est vital dans certains moments : un carnet qui borde et qui contient peut sauver.

Mais voilà le piège : si le carnet reste toujours ce refuge, il peut finir par nous enfermer. On y répète la même histoire, on s’y reconnaît toujours dans la place du blessé, et peu à peu on s’y fige. L’écriture devient un miroir complaisant qui entretient cette image, jusqu’à nous faire croire que nous ne sommes que cela.

Écrire pour se consoler est nécessaire. Mais écrire pour se déplacer l’est tout autant. Le carnet ne doit pas rester un doudou éternel. Il peut devenir un tremplin : une marche pour voir autrement, pour rouvrir une brèche, pour retrouver du mouvement là où tout semblait immobile.

Un jour, le panda peut rester sur l’étagère. Parce que l’écriture, elle, aura retrouvé son autre rôle : non pas seulement apaiser, mais ouvrir.

👉 Et vous, vos carnets sont plutôt des refuges… ou des tremplins ?

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