03/06/2025
🌸 À toutes les mamans en pleine tempête hormonale…
Aujourd’hui, j’ai envie de partager ces mots, cette ode à une maman qui traverse la ménopause.
Des mots tendres, puissants, qui parlent de fatigue, de bouleversements, de colère parfois…
Mais surtout d’amour, de reconnaissance et de soutien. 💗
La ménopause est bien plus qu’une étape biologique.
C’est un véritable passage, souvent silencieux et solitaire, où le corps change, les émotions débordent, et l’identité vacille.
Dans ces moments-là, le regard bienveillant de ceux qui l’aiment peut tout changer.
Un mot doux, une présence, une écoute sans jugement…
Car une femme en ménopause n’a pas besoin qu’on lui dise d’être forte.
Elle a besoin qu’on l’accueille, qu’on l’aime, qu’on la reconnaisse, telle qu’elle est.
✨ Ce poème est un hommage à toutes ces femmes.
Et un appel à leur entourage : soyez là, tout simplement.
Maman change… et bien peu le remarquent. Maman traverse la ménopause.
Elle ne se repose plus comme avant.
Elle se réveille en pleine nuit, trempée de sueur,
même lorsque le froid dehors glace jusqu’aux os.
Elle lutte contre l’insomnie,
et pourtant, un épuisement lourd comme le monde pèse sur son âme.
Parfois, elle frissonne. Parfois, elle brûle.
Son cœur s’emballe sans prévenir.
Ses articulations la font souffrir, ses oreilles bourdonnent,
elle manque d’air… et parfois même, les mots lui échappent.
Elle pleure pour des choses qui jadis la laissaient indifférente.
Elle oublie des dates, des prénoms, des gestes du quotidien.
Et cela la ronge… car autrefois, rien ne lui échappait.
Sa peau n’a plus la même douceur.
Ses cheveux tombent par poignées.
Et certains jours, elle ne peut croiser son reflet sans sentir que quelque chose s’est enfui.
On la traite de « dramatique », d’« excessive », d’« hormonale ».
Mais qui comprend que son corps fait ses adieux à une saison de sa vie…
et que cet adieu est douloureux ?
Elle ne se sent plus estimée, ni comprise.
Pas même par ceux qu’elle aime.
Dans ce monde qui n’honore la femme que si elle est jeune, féconde et silencieuse.
Mais maman élève la voix…
pas avec des mots,
mais avec ce que son corps raconte.
Avec ses silences chargés, ses humeurs changeantes,
et son regard fatigué.
Pensez-vous vraiment qu’elle choisit de se sentir ainsi ?
Maman n’est pas insupportable.
Maman est en transformation.
Elle traverse un pont invisible,
entre celle qu’elle fut… et la femme sage qui s’éveille en elle.
Ce dont elle a le plus besoin,
ce n’est ni reproche, ni moquerie.
C’est de douceur.
C’est qu’on lui tende la main et qu’on lui dise, simplement :
« Je suis là. Tu n’es pas seule. »