Yémaya Doula

22/08/2025

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Michel Odent vient de mourir. Un grand homme nous a quittées. Nous n’oublierons jamais tout ce qu’il a fait pour la cause de la naissance respectée et de l’allaitement. Que son travail perdure encore longtemps !

Ses obseques auront lieu à Londres dans les jours à venir, et une célébration de sa vie sera annoncée prochainement.

La famille a demandé qu'en lieu et place de fleurs les personnes souhaitant honorer sa mémoire fassent un don à La Leche League. Nous remercions ses proches de nous associer ainsi. Les pensées de toutes les animatrices de LLL France les accompagnent dans leur deuil.

22/08/2025

19/08/2025

5 NOTIONS INDISCUTABLES SUR L’ALLAITEMENT

Même si chacun a son avis, les faits scientifiques sont là, et ils méritent d’être connus, partagés, normalisés.
Voici 5 vérités qu’on ne devrait plus avoir à justifier :

✅ Le lait humain est l’aliment de base du bébé humain.

Ce n’est pas une opinion, c’est un fait biologique. Le sein est un organe qui existe pour nourrir, le lait maternel est une substance vivante, évolutive, spécifique à l’espèce. Chaque cellule, chaque enzyme, chaque anticorps est conçu pour votre bébé.
C’est le seul aliment qu’un nouveau-né est censé recevoir à la naissance.

✅ Aucune préparation artificielle ne peut égaler le lait humain.

Aucune formule ne contient des cellules vivantes. Aucune ne s’adapte aux virus du moment. Aucune ne change de composition d’heure en heure, de tétée en tétée. La science essaie de copier le vivant. Mais elle n’y arrive pas. Et elle ne pourra jamais.

✅ L’allaitement n’est pas “un plus” : c’est la base.

On a inversé le discours : le biberon est devenu la norme, et l’allaitement le bonus. Mais en réalité, l’allaitement n’est pas le meilleur, il est juste le normal. Ce qui est mieux que rien, c’est le substitut. Pas l’inverse

✅ C’est un atout santé

Pour un nourrisson, le lait maternel est une question de santé optimale :
– Moins d’infections,
– Moins de risques de mort subite,
– Moins d’allergies,
– Meilleur développement cérébral.
Et pour la mère aussi :
– Moins de cancers,
– Moins d’hémorragies,
– Moins de diabète.
Ce n’est pas une préférence lifestyle. C’est un besoin biologique profond.

✅ Si on ne vous l’a pas dit, ce n’est pas votre faute.

Le manque de soutien, la désinformation, les pressions sociales, les douleurs non écoutées. Beaucoup de femmes n’allaitent pas parce qu’on ne leur a jamais donné les bonnes clés mais ces vérités-là, on doit les remettre sur la table.

14/08/2025

08/08/2025

17/07/2025

ALLAITER, c’est aussi un acte féministe

Quand on parle d’allaitement, beaucoup voient avant tout une question de santé ou de nutrition. Certes, le lait maternel est un trésor biologique, une nourriture idéale pour bébé. Mais allaiter, c’est aussi bien plus qu’un simple geste biologique : c’est un acte profondément féministe.

Pourquoi ? Parce qu’allaiter, c’est reprendre le contrôle sur son corps et ses choix face à une société qui tend à médicaliser, industrialiser, et parfois même infantiliser la maternité.

🤜🏼 Reprendre le pouvoir sur son corps

Dans nos sociétés modernes, le corps des femmes est souvent objet de contrôle que ce soit par la médecine, la publicité, ou les normes sociales. Allaiter, c’est dire NON à la standardisation, à la mode du biberon industriel, à l’idée qu’on peut déléguer la nutrition de son bébé à une usine. C’est affirmer que son corps sait ce qu’il fait, qu’il est capable de donner ce dont son enfant a besoin, dans un lien intime et unique.

🤜🏾 Résister à la marchandisation de la maternité

L’industrie du lait infantile pèse des milliards. Elle pousse à la consommation, au doute, à la culpabilisation. Choisir d’allaiter, c’est aussi refuser de devenir une cliente captive d’un système qui veut faire de la maternité un marché. C’est un acte de résistance contre cette pression économique et marketing.

🤜🏿 Briser les tabous et l’invisibilisation

Allaiter en public reste encore un tabou dans beaucoup d’endroits. Les regards, les jugements, la honte imposée sont autant de violences qui visent à faire taire la femme et à la cantonner dans une posture privée, domestique, voire honteuse. En allaitant librement, on revendique le droit d’exister pleinement, dans l’espace public comme dans l’intime.

🤜🏼 Créer du lien et de la solidarité entre femmes

L’allaitement est aussi un moment de partage, d’entraide et de sororité. Les réseaux de soutien, les cercles d’allaitement, les échanges entre mères sont des espaces où s’exprime une puissance collective féminine. C’est dans ces solidarités que le féminisme trouve une de ses expressions les plus concrètes.

🤜 Une bataille politique et sociale

L’allaitement, c’est aussi un enjeu de santé publique, d’égalité des chances pour les bébés, mais aussi de conditions de travail, de congés maternité dignes, et de reconnaissance du rôle des mères. Choisir d’allaiter, c’est participer à cette bataille plus large pour une société qui respecte et soutient les femmes.

Allaiter, ce n’est pas seulement nourrir son bébé. C’est affirmer sa liberté, sa force, sa capacité à décider. C’est un acte féministe parce qu’il défie les normes imposées, parce qu’il résiste à la marchandisation, et parce qu’il célèbre la puissance des femmes entre elles. 🔥

📸 Vanessa Mendez

05/07/2025

Ce qu’on oublie souvent de dire :

la péridurale peut impacter l’allaitement.

Non, ce n’est pas automatique.
Oui, beaucoup de femmes allaitent après une péridurale.
Mais il est essentiel de connaître les possibles effets, pour faire un choix réellement éclairé.

La péridurale, en modifiant le déroulement de la naissance, peut avoir plusieurs conséquences sur les débuts de l’allaitement :

– Somnolence du bébé : les molécules anesthésiantes passent la barrière placentaire. Le bébé peut naître plus endormi, moins tonique, avec un réflexe de succion moins actif dans les premières heures.
– Moins de peau à peau immédiat : quand la naissance est médicalisée, le bébé est souvent séparé de sa mère. Or, ce premier contact est fondamental pour enclencher l’allaitement.
– Difficulté de mise au sein : une naissance avec péridurale peut mener à un travail plus long, une poussée dirigée, l’usage de ventouse ou de forceps… Tous ces éléments peuvent influencer la motricité orale du bébé et son efficacité à téter.
– Re**rd dans la montée de lait : le bouleversement hormonal causé par la péridurale et certaines interventions peut ralentir la montée de lait (sans l’empêcher, mais cela demande parfois plus de soutien).

Tout cela n’est pas une fatalité. Mais ce sont des réalités.

Et pourtant, elles sont très rarement évoquées avant la naissance.

Ce n’est pas culpabiliser de le dire.
C’est permettre aux femmes de choisir en conscience.
Et surtout, de ne pas douter d’elles si les débuts sont plus complexes.

Le problème, ce n’est pas la péridurale.
Le problème, c’est le silence autour de ses effets

📸 Vanessa Mendez

27/06/2025

Il y a une différence entre accoucher et enfanter. Accoucher, c’est souvent lié à l’acte médical, au médecin accoucheur… c’est quand on laisse le pouvoir aux autres. Enfanter, c’est donner naissance à son enfant dans sa puissance. C’est se réapproprier ce moment. Et personne d’autre que toi ne peut le faire. 💪🫶

La femme qui enfante....

Quand une femme est dans sa vérité, qu’elle connaît ses droits et qu’elle donne naissance librement, elle devient puissance.
Sa puissance est digne des plus grandes merveilles de cette terre.
Elle est belle, ronde, pleine d’ocytocine.
Elle fait les choix qui la soutiennent, qui l’aident à enfanter comme elle le souhaite.

Une femme qui enfante sait.
Son corps sait.
Il la guide dans cette danse sacrée avec son bébé.

Peu importe les circonstances de la naissance, peu importe les besoins du moment, elle est courageuse.
Solide comme le roc.

Les personnes qu’elle choisit pour l'entourer croient en elle, en son pouvoir de donner la vie.
Elle entre dans le vortex et s’y abandonne… parce qu’elle le connaît.

Elle va en césarienne comme une guerrière, parce qu’elle sait qu’elle a des droits, parce qu’elle fait ses choix en conscience.
Elle prend la péridurale parce qu’elle le décide.

La femme qui enfante comme une reine est souveraine de son accouchement.
Elle est puissante.
Elle le fait.
Elle enfante.
Elle accouche.
Elle donne la vie… comme des milliers de femmes l’ont fait avant elle… et comme des milliers continueront de le faire. ❤️✨

Coucou, moi c’est Caro.
Je suis doula et passionnée par la naissance respectée. Je crois profondément que chaque femme mérite d’enfanter dans sa puissance, entourée de respect et de douceur. 💫

Magnifique photo de MarieMarine Photographie
Maman lionne Marika D. Lafond, ND

24/06/2025

Un jour on m’a dit : oui mais c’est votre choix!
Bien sûr que je choisis mes enfants…

Vous trouvez ça normal ? Si cela vous choque, faites tourner !

Que doit-on en déduire ?
Que du point de vue de la société, en particulier à partir du monde économique, politique et médiatique, les mères ont le statut le moins enviable et le plus dégradé qui soit. Pourtant, être parent d'un être totalement vulnérable ne s'arrête pas à 16h, ni à 18h ni à 21h. C'est jour et nuit, 24h / 24h, 7/7 jours. Mais les mères ET les père et co-parents qui s'investissent dans leur parentalité reçoivent de la part de notre société, le MOINS qu'ont puisse espérer.

Ajuster les indemnités parentales au montant du RSA est un MINIMUM (cet ajustement, fait d'ailleurs partie des revendications de l'association Parents & Féministes@parents_et_feministes. D'après nous, il faudrait aller plus loin et réclamer le montant du SMIC, dans l'idée de recréer une culture de la parentalité dans notre pays, de permettre aux mères qui le souhaitent d'allonger la période de nidification après la naissance de leur bébé, de favoriser des liens d'attachements solides, bref, les effets bénéfiques sont nombreux )

Vous en pensez quoi ?

18/06/2025

21/05/2025

Bon à savoir

07/05/2025

Le problème avec l’influence de la société sur la vision de l’accouchement, c’est qu’elle projette une image médicale, un sentiment de danger, de souffrance, de la nécessité d’un médecin pour « faire accoucher » les femmes.
Et cette façon d’aborder l’enfantement renforce ces idées, puisqu’elle enclenche souvent un effet boule de neige qui mène à, justement, de la souffrance et des interventions médicales.

La médecine moderne est, lors de certaines naissances, indispensable et salutaire!

Mais souvent, dans d’autres cas, on entends des femmes dire que « sans avoir étés à l’hôpital, elles ou leur bébés seraient décédés » ❤️‍🩹
Mais pour un grand nombre de ces cas, les interventions médicales qui leurs ont sauvés la vie ont dues malheureusement être prodiguées suite à des complications découlant elles-mêmes d’interventions médicales. Souvent, le simple fait du bouleversement du fragile équilibre du cocktail d’hormones nécessaires au bon déroulement du l’enfantement, dû à l’environnement (in)hospitalier, suffit à entraîner cet effet boule de neige.

Le bruit, la lumière, les questions, les vérifications régulières du col, les conversations, etc. ne facilitent pas le lâcher-prise et le sentiment de sécurité, indispensables à l'accouchement.

La vérité, c’est que l’environnement idéal pour enfanter est le même qui est idéal pour une relation sexuelle!

Plus on s’en éloigne, et plus il est difficile de s’abandonner à notre instinct pour enfanter.

Avoir des relations sexuelles dans les mêmes conditions conditions que celles d’un enfantement à l’hôpital serait impensable!

Mais pourtant, il en va de même pour accoucher 🫶

📸 🫶✨️