10/07/2025
> JE N'EN FAIS PAS ASSEZ <
Cette phrase vous parle ?!
Ce matin, j’ai pris conscience de tout le chemin que j’ai parcouru depuis 6 ans et même depuis plus longtemps.
J’ai une injonction qui me colle à la peau et me dit en permanence que je dois faire toujours plus ! La fameuse pensée « je n’en fais pas assez ».
Et après ma séance de sport ce matin, j’ai craqué.
Je me suis remémorée tout ce que j’ai vécu depuis 6 ans en enchaînant l’arrêt de mon ancien travail avec toutes les traces qu'elles avaient laissé en moi, les anciens jobs et les situations persos inclus ;
Mais aussi trouver une autre voie, me former,
Créer mon entreprise ;
Trouver un lieu ;
M'installer en plein COVID et affronter toute cette période ;
M’adapter, me suradapter (je maîtrise depuis l'enfance mais c’est tellement coûteux en énergie) ;
Soutenir mes proches dans des moments difficiles, se détacher d’autres personnes, essuyer des déceptions…;
Rencontrer des prospects et des confrères et Être écartée par des confrères sans raison apparente… re-déception
Me former à nouveau et en continue,
Changer de cabinet ;
Accueillir mes émotions et mes croyances bien enfouies ;
Affronter des rejets, des exclusions ;
Accompagner du mieux que je peux ;
Explorer mes parts d’ombres en les touchant parfois juste du doigt et accueillir que je ne suis pas parfaite mais plutôt perfectible ;
Accueillir ma sensibilité élevée et en faire un atout.
Changer encore de cabinet… ; et Tout remettre en question ;
M’engager vers l’incertitude pour oser être MOI ;
Mais surtout me reposer. Oui me reposer !
Quand nous accompagnons, nous avons tendance à oublier que nous ne sommes pas des surhumains toujours avec le sourire aux lèvres et la patate qui va avec 24h/24 et 7j/7. Comme si nous nous sentions obligés d’être toujours au Top, IN-FAI-LLI-BLE.
La vérité, c’est que nous avons aussi des problèmes et que même si nous devons les laisser de côté pendant les séances, quand celles-ci sont terminées, ils sont encore là et c'est ça être HUMAIN.E.
Donc oui, je me sens fatiguée et je pense que j’ai le droit de l’être. C’est difficile pour moi de l’admettre, car je ne travaille pas comme une forcenée toute la journée mais ma charge mentale m’envahit avec tout son lot de culpabilité.
Alors aujourd’hui, je me sens fière d’accepter enfin d’être fatiguée et de mériter de me reposer. Sachant que ce n’est pas une récompense, juste un besoin vital.
Et même si ce n'est pas encore tout OK, j'observe mon état seulement.
Et vous, est-ce que vous arrivez à voir tout le chemin que vous avez parcouru et lâcher la culpabilité ?
Dites-moi en commentaires
Sandra
Réflexologie et Pratiques psychocorporelles