19/06/2023
.. et les maux...
"Les mots, même s'ils ne sont pas prononcés à haute voix, peuvent avoir un impact phénoménal sur le corps. Le simple fait de songer au mot "problème" entraine dans le cerveau une activité accrue du complexe amygdalien, responsable de la peur et du stress, ainsi qu'une augmentation de la sécrétion de cortisol. Ce mécanisme, loin de nous aider à gérer rationnellement le stress, a pour effet d'inhiber partiellement le sens de la raison et de la logique.
Pour échapper à cette spirale, gommez donc les termes négatifs de votre discours intérieur, surtout ceux que vous avez tendance à répéter en boucle. Au lieu de vous dire "J'ai vécu un moment terrible" dites vous "La prochaine fois cela se passera mieux". De même, remplacez les réflexions du type : "Je déteste mon ventre" par : "J'adore mes yeux", et les mots "problème" ou "échec", par "challenge"et "expérience". C'est le principe du verre à moitié plein. Focalisez vous sur les choses que vous aimez : à force d'employer des termes positifs, vous finirez par ne plus voir que les vos qualités. Penser de cette manière, c'est déjà faire un grand pas ; c'est écouter une voix intérieure capable de vous insuffler un optimisme nouveau (...)
Cet impact direct des mots sur le corps peut avoir quelque chose d'effrayant. En réalité c'est un outil formidable : en reprenant le dessus, nous avons le pouvoir de maîtriser notamment notre niveau de stress - c'est à dire, physiologiquement, le taux de cortisol dans le sang - juste par la pensée. Une minute à broyer du noir, et le taux monte : il faut alors près de cinq heures pour que le cortisol sanguin retrouve un taux normal. Pendant ce temps, les hormones corrosives du stress usent l'organisme. Ne laissez pas ce flux nocif vous envahir."
Dr Frédéric Saldmann - La santé devant soi
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