21/07/2021
Le maternage proximal : un concept désormais important à nuancer. Car, à l’aire des réseaux sociaux, on l’associe à tellement de pratiques et d’injonctions qu’on en perd son latin.
Pour Marianne Bertrel - Accompagnante parentale, le maternage proximal signe un retour au naturel et au respect de la physiologie de l’enfant dans les pratiques parentales.
On renoue avec le portage physiologique, la diversification alimentaire menée par l’enfant, le co-dodo, le bain et la motricité libre, l’allaitement non écourté ou encore l’Hygiène Naturelle Infantile.
Mais s’inscrire dans un tel maternage ne se résume pas à cocher des cases sur une liste.
C’est effectivement la principale critique qu’on peut faire à la valorisation actuelle du maternage proximal : celle de le présenter comme un “package”. Comme une liste de case à cocher pour correspondre à un modèle idéal, parfait et surréaliste, tel qu’il peut parfois être véhiculé par des comptes vitrines.
On en perd alors l’essence même de ce qui anime les familles qui s’inscrivent dans cette approche.
Le maternage proximal, précise Hosen Rokiyah Psychomotricienne, c’est répondre aux besoins de son enfant dans l’immédiateté et de manière continue. Et ce, dans une certaine proximité physique. C’est aussi une sorte d’économie de temps et d’énergie.
Materner de façon proximale, c’est donc plutôt un art de vivre que chacun adaptera à ses propres réalités.
Comme le dit Alexia , c’est surtout un accordage entre un enfant et son parent avec des outils qui peuvent faciliter la relation, la parentalité, la construction de l’enfant. Si tant est que cela corresponde autant à l’enfant qu’au parent.
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Et chez vous, comment ça materne/paterne ?