Compagnie Les Arpenteurs

Compagnie Les Arpenteurs Rendez-vous sur notre site :
http://www.lesarpenteurs.com/

15/03/2018

PROUST - CAMBRON, CAPELLE, LÉTOT, RANÇON - DELEUZE - FELDMAN, GLASS, PESSON, RAVEL, WAGNER - ROSSIGNOL PHILOMELE

Ce soir, deuxième représentation de "Fenêtre sur cour" à La Piscine Atelier Culture ! Rendez-vous à 20h !

Quand la programmation de France Culture est décidée en fonction des jours de création des Arpenteurs.....
14/03/2018

Quand la programmation de France Culture est décidée en fonction des jours de création des Arpenteurs.....

France Culture décrypte l'actualité en France et dans le Monde : politique, société, sciences, livres, cinéma, expositions et spectacles. Radio en direct, replay et podcasts des émissions.

13/03/2018

Découvrez la bande-annonce de "Fenêtre sur cour", notre création 2018 !

Rendez-vous les 14 et 15 mars 2018 à La Piscine - Atelier culture de Dunkerque !

FENETRE SUR COURJ -2 !!!!Extrait d'une inspiration lointaine...😁😁😁😁😁😁
12/03/2018

FENETRE SUR COUR
J -2 !!!!

Extrait d'une inspiration lointaine...

😁😁😁😁😁😁

Kabuki Dance- Bando Tamasaburo. Yamanba

Grand plaisir de lire ce bel article de Marjorie Tricot consacré à notre travail dans le Magazoom !Rendez-vous à La Pisc...
09/03/2018

Grand plaisir de lire ce bel article de Marjorie Tricot consacré à notre travail dans le Magazoom !

Rendez-vous à La Piscine Atelier Culture de Dunkerque pour notre création 2018 : "Fenêtre sur cour" !

Pour rappel, la représentation du jeudi 15 est complète, mais une avant-première a été ajoutée le mercredi 14 à 19h30 !

A vos téléphones ou mails !

Cabaret Catleya. L’Étranger dans la maison. Les Souliers de la Duchesse. Et aujourd’hui : Fenêtre sur cour. 4ème opus proustien pour Maxence Cambron et la Cie des Arpenteurs. Cet arpent…

Encore quelques jours de travail ! Rendez-vous le 15 mars à La Piscine Atelier Culture de Dunkerque !
06/03/2018

Encore quelques jours de travail !
Rendez-vous le 15 mars à La Piscine Atelier Culture de Dunkerque !

05/03/2018

Nous étions en direct de La Piscine Atelier Culture pour une séquence ampoulée...

858 mots. La phrase la plus longue de toute la "Recherche" sera prononcée dans notre prochaine création "Fenêtre sur cou...
25/02/2018

858 mots. La phrase la plus longue de toute la "Recherche" sera prononcée dans notre prochaine création "Fenêtre sur cour". Simon Capelle a dû l'apprendre... On verra ce qui se passe sur scène quand elle approchera le 15 mars....

"Sans honneur que précaire, sans liberté que provisoire, jusqu’à la découverte du crime ; sans situation qu’instable, comme pour le poète la veille fêté dans tous les salons, applaudi dans tous les théâtres de Londres, chassé le lendemain de tous les garnis sans pouvoir trouver un oreiller où reposer sa tête, tournant la meule comme Samson et disant comme lui : « Les deux sexes mourront chacun de son côté » ; exclus même, hors les jours de grande infortune où le plus grand nombre se rallie autour de la victime, comme les Juifs autour de Dreyfus, de la sympathie — parfois de la société — de leurs semblables, auxquels ils donnent le dégoût de voir ce qu’ils sont, dépeint dans un miroir qui, ne les flattant plus, accuse toutes les tares qu’ils n’avaient pas voulu remarquer chez eux-mêmes et qui leur fait comprendre que ce qu’ils appelaient leur amour (et à quoi, en jouant sur le mot, ils avaient, par sens social, annexé tout ce que la poésie, la peinture, la musique, la chevalerie, l’ascétisme, ont pu ajouter à l’amour) découle non d’un idéal de beauté qu’ils ont élu, mais d’une maladie inguérissable ; comme les Juifs encore (sauf quelques-uns qui ne veulent fréquenter que ceux de leur race, ont toujours à la bouche les mots rituels et les plaisanteries consacrées) se fuyant les uns les autres, recherchant ceux qui leur sont le plus opposés, qui ne veulent pas d’eux, pardonnant leurs rebuffades, s’enivrant de leurs complaisances ; mais aussi rassemblés à leurs pareils par l’ostracisme qui les frappe, l’opprobre où ils sont tombés, ayant fini par prendre, par une persécution semblable à celle d’Israël, les caractères physiques et moraux d’une race, parfois beaux, souvent affreux, trouvant (malgré toutes les moqueries dont celui qui, plus mêlé, mieux assimilé à la race adverse, est relativement, en apparence, le moins inverti, accable qui l’est demeuré davantage) une détente dans la fréquentation de leurs semblables, et même un appui dans leur existence, si bien que, tout en niant qu’ils soient une race (dont le nom est la plus grande injure), ceux qui parviennent à cacher qu’ils en sont, ils les démasquent volontiers, moins pour leur nuire, ce qu’ils ne détestent pas, que pour s’excuser, et allant chercher, comme un médecin l’appendicite, l’inversion jusque dans l’histoire, ayant plaisir à rappeler que Socrate était l’un d’eux, comme les Israélites disent de Jésus, sans songer qu’il n’y avait pas d’anormaux quand l’homosexualité était la norme, pas d’antichrétiens avant le Christ, que l’opprobre seul fait le crime, parce qu’il n’a laissé subsister que ceux qui étaient réfractaires à toute prédication, à tout exemple, à tout châtiment, en vertu d’une disposition innée tellement spéciale qu’elle répugne plus aux autres hommes (encore qu’elle puisse s’accompagner de hautes qualités morales) que de certains vices qui y contredisent, comme le vol, la cruauté, la mauvaise foi, mieux compris, donc plus excusés du commun des hommes ; formant une franc-maçonnerie bien plus étendue, plus efficace et moins soupçonnée que celle des loges, car elle repose sur une identité de goûts, de besoins, d’habitudes, de dangers, d’apprentissage, de savoir, de trafic, de glossaire, et dans laquelle les membres mêmes qui souhaitent de ne pas se connaître aussitôt se reconnaissent à des signes naturels ou de convention, involontaires ou voulus, qui signalent un de ses semblables au mendiant dans le grand seigneur à qui il ferme la portière de sa voiture, au père dans le fiancé de sa fille, à celui qui avait voulu se guérir, se confesser, qui avait à se défendre, dans le médecin, dans le prêtre, dans l’avocat qu’il est allé trouver ; tous obligés à protéger leur secret, mais ayant leur part d’un secret des autres que le reste de l’humanité ne soupçonne pas et qui fait qu’à eux les romans d’aventure les plus invraisemblables semblent vrais, car dans cette vie romanesque, anachronique, l’ambassadeur est ami du forçat ; le prince, avec une certaine liberté d’allures que donne l’éducation aristocratique et qu’un petit bourgeois tremblant n’aurait pas, en sortant de chez la duchesse s’en va conférer avec l’apache ; partie réprouvée de la collectivité humaine, mais partie importante, soupçonnée là où elle n’est pas étalée, insolente, impunie là où elle n’est pas devinée ; comptant des adhérents partout, dans le peuple, dans l’armée, dans le temple, au bagne, sur le trône ; vivant enfin, du moins un grand nombre, dans l’intimité caressante et dangereuse avec les hommes de l’autre race, les provoquant, jouant avec eux à parler de son vice comme s’il n’était pas sien, jeu qui est rendu facile par l’aveuglement ou la fausseté des autres, jeu qui peut se prolonger des années jusqu’au jour du scandale où ces dompteurs sont dévorés ; jusque-là obligés de cacher leur vie, de détourner leurs regards d’où ils voudraient se fixer, de les fixer sur ce dont ils voudraient se détourner, de changer le genre de bien des adjectifs dans leur vocabulaire, contrainte sociale légère auprès de la contrainte intérieure que leur vice, ou ce qu’on nomme improprement ainsi, leur impose non plus à l’égard des autres mais d’eux-mêmes, et de façon qu’à eux-mêmes il ne leur paraisse pas un vice."

J -1 avant le retour au plateau et la dernière ligne droite pour la création de notre projet "Fenêtre sur cour", nouveau...
18/02/2018

J -1 avant le retour au plateau et la dernière ligne droite pour la création de notre projet "Fenêtre sur cour", nouveau volet de notre cycle "Proust".
Le calme avant la bataille. On rassemble le matériel. On tente de mettre en ordre le spirituel.
On prépare les voix, les corps, les objets et les images.
On trie son ordinateur et on révise un peu avant de replonger et d'atteindre l'acmé !
Rendez-vous le 15 mars à Dunkerque !

Opera Lakme de Leo Delibes. Dueto de las Flores. Soprano: Joan Sutherland. Mezzosoprano: Huguette Tourangeau.

N'oubliez pas que l'on se retrouve dans un peu moins d'un mois à La Piscine - Atelier Culture pour la première de notre ...
16/02/2018

N'oubliez pas que l'on se retrouve dans un peu moins d'un mois à La Piscine - Atelier Culture pour la première de notre nouvelle création "Fenêtre sur cour" d'après "Sodome et Gomorrhe" de Marcel Proust !
Bon week-end !

Tiens tiens...
15/12/2017

Tiens tiens...

Hier soir nous avons quitté La Piscine - Atelier Culture de Dunkerque ravis d'avoir eu la possibilité pendant 10 jours i...
01/12/2017

Hier soir nous avons quitté La Piscine - Atelier Culture de Dunkerque ravis d'avoir eu la possibilité pendant 10 jours intenses d'expérimenter une autre approche de l'œuvre de Georges Feydeau. Il y avait du Beckett, du Ionesco, du Ibsen mais aussi un peu de Cassavetes et d'Almodovar ou de Scola... Merci à toute l'équipe du théâtre et bien sûr aux acteurs et actrices amateurs comme professionnels de s'être ainsi jetés dans le bain !! Quelle belle aventure !
"Le Complexe du boulevard - chapitre 1 : nos secrets d'alcôve" est maintenant dernière nous.
Au loin on distingue la forme d'une prochaine création : "Fenêtre sur cour", d'après les premières pages de "Sodome et Gomorrhe" (quatrième tome de "A la recherche du temps perdu" de Marcel Proust). On vous en dira davantage bientôt. En attendant, voici deux photos pour vous donner un aperçu du travail.
A très bientôt !

26/11/2017

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