Âme-Soi Thérapie : Approche Heal

02/12/2024

✨La Guérison intérieure : de la Poussière sur le Miroir à la Clarté de l'Être ✨

Ma vision de l'évolution intérieure repose sur l'idée que ce n'est pas notre esprit qui évolue, mais plutôt notre perception. Notre essence demeure constante, ne change jamais et n'a pas besoin de croître. C'est notre perception qui connaît divers ajustements et progresse.

En d'autres termes, notre être fondamental ne subit pas d'évolution, mais nos expériences et notre façon de les percevoir évoluent.

C'est un peu comme se regarder dans un miroir embué de poussière, où notre vision de nous-mêmes est altérée. En nettoyant le miroir, nous clarifions notre perspective. Cette métaphore illustre comment, en ajustant notre perception intérieure, nous éliminons les obstacles qui obscurcissent une réelle connexion à Soi. Notre perspective s'éclaircit, nous permettant ainsi de mieux appréhender notre essence profonde. C’est également la façon dont je conçois la thérapie.

J'appréhende également la vie comme animée par une impulsion évolutive constante, une force qui change et se métamorphose sans cesse. La résistance à cette impulsion entraîne la souffrance, tandis que l'ouverture nous permet d'apprendre et de progresser vers des niveaux de conscience supérieurs.

1. ✨L’ego✨ est notre identité limitée, cette "poussière" dont j'ai parlé précédemment, notre conditionnement passé et l'image de soi que nous avons créée dans notre esprit. Il est mû par des forces inconscientes de survie, de peur, de séparation et d'identification au monde matériel (pensées, émotions, expériences et personnes). C'est ce que nous pensons être en l'absence de conscience de soi.

2. ✨L'éveil✨. Il semble que pour la plupart d'entre nous, nos douleurs, nos luttes, nos désirs inassouvis et nos frustrations nous poussent à nous éveiller à une réalité plus profonde : l'expérience intérieure. Les anciennes identifications et les dogmes commencent à s'estomper à mesure que nous remettons en question leur validité et que l'intuition et la conscience de soi prennent le dessus.

3. ✨Alignement.✨ À mesure que nous progressons et devenons moins résistants à la vie, notre expérience devient plus subtile. Plus elle devient subtile, plus nous gagnons à lâcher prise et à accepter.

4. ✨ L’Unité. ✨ L'identité de l'ego est transcendée et nous semblons opérer à partir d'un espace de conscience ouverte, de compréhension et d'une volonté intérieure d'être au service. Nous reconnaissons et incarnons notre Être dont l’Amour est l’origine divine et nous permettons à notre lumière intérieure de rayonner.

Par Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

30/11/2024

✨Briser l'Addiction à la Souffrance : Change ton regard sur les choses, et les choses changeront ✨

Si tu souffres constamment dans ton propre esprit, sache que la souffrance est une addiction.

La souffrance devient une addiction qui commence lorsque tu évites ou négliges tes propres besoins profonds.

Pour briser cette habitude, tu dois d'abord prendre conscience de son existence. Ensuite, pratique l'opposé : vois la beauté partout.

En conséquence, ton esprit subconscient commence à croire que la vie est difficile et douloureuse, cherchant des expériences et des pensées qui valident et renforcent cette croyance en toi, jusqu'à ce que tu deviennes chimiquement accro à la souffrance...

Mais lorsque tu reconnais ce schéma et que tu t'exerces à apprécier tout ce qui t'entoure…

ta réalité change —

c'est parce que ta perception précède ta réalité, ce qui signifie que ta perception devient ta réalité.

Ainsi, si tu perçois les choses comme « bonnes » ou « mauvaises », c'est exactement ce qu'elles seront…

Mais si tu peux voir chaque situation comme une opportunité de grandir, cela le deviendra à coup sûr.

C'est pourquoi le travail sur l'état d'esprit est si important.

Cela demande du temps et des efforts pour reprogrammer ton esprit en faveur du bonheur.

En élargissant ta perception, tu augmentes ta conscience, ce qui t'ouvre à la possibilité de vivre la réalité d'une manière complètement nouvelle. ✨

Alors, comment perçois-tu ta réalité ?

N'hésite pas à me le faire savoir dans les commentaires si cela résonne en toi ou si tu as déjà vécu cela 🤍

Par Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

28/11/2024

✨ Quand le Désir de Connexion Rencontre la Protection ✨

Les traumatismes nous poussent à protéger ce que nous voulons connecter.

Je rencontre souvent des patientes qui, malgré un profond désir de connexion à l’Autre, se trouvent piégées dans des schémas de protection émotionnelle. Elles expriment leur volonté d'établir des relations significatives, mais se retrouvent souvent sur la défensive dès qu’une connexion commence à se former. Ce paradoxe entre leur aspiration à l’intimité et leur instinct de protection est complexe.

Récemment, une patiente m’a expliqué combien elle souhaitait se rapprocher des autres, mais se retrouvait systématiquement à ériger des barrières dès que les relations devenaient plus profondes. Ses expériences passées l'ont amenée à se protéger de la douleur potentielle, même si cela l'éloigne de ce qu'elle désire le plus : des connexions authentiques et enrichissantes.

Ce que je leur explique est crucial si tu traverses quelque chose de similaire : les traumatismes peuvent nous amener à protéger ce que nous voulons connecter. Le travail de guérison des traumatismes consiste à montrer en douceur à ton cerveau qu'il n'est plus en danger, que la connexion est sûre et que tu peux ouvrir ton cœur.

Pour reconnecter ton esprit à la connexion plutôt qu'à la protection, tu dois prendre le risque de te montrer vulnérable, d'accepter la possibilité de la perte et de réaliser que tu peux y survivre. Avec le temps, tu apprendras à baisser tes défenses et à créer les relations que tu mérites.

As-tu déjà ressenti ce paradoxe dans tes relations ?

Par Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

26/11/2024

24/11/2024

✨La nuit noire de l'Âme ✨

Tu remets en question tous les aspects de ta vie, ressentant une profonde confusion et un sentiment de perte.

Cette phase peut être assimilée à une nuit noire de l'âme, un moment où tu émerges d'une existence automatisée et prends conscience que tu as été conditionné(e) à aspirer à la réussite extérieure, à la performance et à la recherche du bonheur à travers des éléments externes. Ce conditionnement peut aussi découler d'un besoin de te sentir digne d'amour. Tu commences alors à remettre en question la légitimité des vérités qui t'ont été inculquées, cherchant à comprendre à qui appartient réellement la vie que tu mènes.

La nuit noire de l'âme est souvent marquée par des sentiments de dépression et de perte, mais elle annonce aussi le début d'une nouvelle vie. Tu ressens peut-être du ressentiment envers ton parcours passé, en quête d'une connexion plus profonde et d'un sens plus authentique. C'est le moment où tu réalises que la culture qui t'entoure repose souvent sur des modèles dysfonctionnels, hérités de croyances conditionnées et de traumatismes générationnels.

Durant cette période, tu passes du temps seul(e), apprenant à connaître ta véritable identité. Cette étape est nécessaire pour te reconnecter à la vérité et créer une réalité qui te correspond pleinement. Bien que la nuit noire de l'âme puisse sembler lourde et accablante, elle est en réalité un processus que nous traversons tous.
Cette nuit est appelée « nuit noire de l'âme », mais en vérité, elle n'est pas une obscurité pour ton âme ; elle l'est plutôt pour ton ego et tes identités obsolètes.

Pour l'âme, c'est une nuit lumineuse, marquant une percée à travers le voile dense du conditionnement limitatif. Cette phase de remise en question est, en réalité, un réveil où ton âme se libère des limitations imposées par les anciennes conceptions de toi-même.

Note : Il est essentiel de ne pas chercher à éliminer l'ego, mais plutôt de le reconnaître comme une partie de ton psychisme, tout en développant la capacité de te désidentifier progressivement de son emprise.

Malgré son apparente difficulté, cette étape marque le commencement d'une transformation significative. Comme l'a décrit Jung, il s'agit d'une alchimie intérieure où le plomb se transforme en or. C'est également le début de ce que Jung appelle le "processus d'individuation". C'est un voyage vers une conscience transformée, une nuit noire pour les anciens schémas de pensée, mais aussi une aube lumineuse pour une compréhension plus profonde de toi-même et de la vie.

Par Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

22/11/2024

✨Renaître à L'Amour en Libérant la Peur ✨

Inscrite dans les profondeurs du cerveau reptilien et faisant partie intégrante de l'instinct de conservation, la peur a sa fonction : elle a longtemps permis la survie de l'humanité, mais elle peut également générer des souffrances inutiles. À court terme, elle est utile face à toute situation menaçante qui exige un comportement ajusté, juste. Ex. : je suis au bord d'une falaise, je risque de tomber et de mourir ; la peur me fait revenir en arrière.

Mais il y a d'autres situations où la peur devient très paralysante.
Lorsqu'elle devient :

(P)ERCEPTION (E)RRONÉE D'(U)NE (R)ÉALITÉ

Quand nous sommes en état de peur, nous avons une réaction primitive appelée "combat ou fuite". Comme notre esprit a toujours évolué plus vite que notre corps, nos réactions physiques sont les mêmes aujourd'hui qu'à l'époque préhistorique. À l'époque, lorsque nous rencontrions un danger (comme un tigre à dents de sabre), la réaction appropriée était soit de rester figé et de faire le mort, soit de fuir, soit… dans le scénario le plus extrême : d'attaquer. Quelle que soit la réaction adoptée, notre respiration et notre rythme cardiaque s'accéléraient, et nos muscles se tendaient. Pas vraiment utile aujourd'hui, à l'heure où la plupart de nos peurs sont invisibles. Le cerveau ne fait pas la différence entre une situation réelle de danger et une situation virtuelle (créée par nos pensées). La réaction physique reste la même, même sans prédateur à combattre.

La peur imaginaire (fruit de nos pensées) nous saisit de part et d'autre et nous inhibe (le plus souvent), perturbe notre analyse et nous prive de notre pouvoir personnel, de notre capacité d'être et d'agir ; dans les cas les plus extrêmes, elle nous « interdit de vivre ». La peur peut également causer de nombreux symptômes, dont l'affaiblissement du système immunitaire, le syndrome du côlon irritable, le vieillissement prématuré, ou même des problèmes cardiaques. Dans un tel état, nous perdons notre pensée rationnelle et la connexion avec notre intuition (qui peut nous révéler tant de choses). Au lieu de cela, nous devenons vulnérables aux opinions ambiantes et au contrôle de masse.

Il est donc important d'entamer un travail de conscience de ses peurs. Pourquoi ai-je peur ? De quoi ai-je peur ? Que ferais-je si je n'avais pas peur ? Cette prise de conscience est primordiale, car comme l'a révélé la psychanalyse, nos choix sont massivement conditionnés par nos peurs. Et si nos choix sont conditionnés par nos peurs, notre vie le sera in fine. L'idée en elle-même est effrayante, n'est-ce pas ?

Tous les humains viennent au monde avec une peur indéniable : la peur de la mort, de ne pas exister ou de perdre leur ego. Si nous ne nous attachons pas à guérir cette peur, elle a très souvent tendance à contrôler notre vie, ne nous permettant pas de nous immerger pleinement dans les splendeurs que la vie a à nous offrir. Avec tant d'incertitudes et de « dangers potentiels » dans le monde, il est assez facile de tomber dans une spirale de pensées négatives et craintives. Le bon sens est une chose, vivre dans la peur en est une autre.

La peur est en fait un appel criant à l'Amour. En réalité, nous avons tous deux choix qui s'offrent à nous. Quels que soient nos choix, ils sont l'expression de deux émotions racines : la Peur ou l'Amour. Tout ce que nous faisons dans notre vie sert, est interprété, ou motivé, soit par l'ego – siège des peurs – soit par l'Amour. Derrière chaque défense se cache en réalité une grande demande d'amour.

Il est subversif de parler d'Amour aujourd'hui car nos discours sont quotidiennement teintés de peur. Le nourrisson naît avec plus d'ouverture à l'Amour qu'à la peur, puis la tendance s'inverse en grandissant. L'ego se sert de tout pour nous enfoncer dans l'anxiété. L'amour se sert de tout pour nous conduire vers la paix intérieure.

✨« Il n'existe aucune peur que l'amour ne soit capable de dissiper. » - M. Williamson

Revenons à notre état originel et naturel : l'Amour, et laissons-nous surprendre par ses effets sur nos vies. L'amour est ce champ dont les graines sont porteuses de guérison et d'unité. Revenons à cette vérité qui nous rend libres.

Il y a une dimension psycho-spirituelle à la peur. Plus nous entrons dans la connaissance profonde de nous-mêmes, de la dimension de souffle qui nous habite, et du divin aimant, plus nous nous sentons soutenu(e)s, en sécurité dans l'Amour. Lorsque nous nous sentons sans appartenance, sans soutien, nous commençons à avoir peur de tout. Il y a une dimension psycho-spirituelle qui nous permet de conscientiser et de transcender la peur afin de réaliser que nous avons besoin d'avoir confiance dans le pouvoir de l'Amour.

VOTRE ESPRIT CROIRA TOUJOURS TOUT CE QUE VOUS LUI DITES.
Nourrissez-le de foi.
Nourrissez-le d’amour.
Nourrissez-le de vérité.

Par Nissrine,
Thérapeute de l'âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

20/11/2024

✨Le Voyage Intérieur : Transformer, Évoluer, Retrouver Sa Sagesse Intérieure✨

✨Dans chaque vie, il y a un voyage initiatique, peu importe notre âge, notre origine ou notre statut. Le mien a commencé à un moment crucial, un appel vers quelque chose de plus grand, une quête venant des profondeurs de moi-même.

Le voyage du héros débute souvent par une séparation, un appel à explorer quelque chose de plus profond que notre vie actuelle. Confrontés à notre quotidien et aux attentes sociales, nous ressentons un besoin de transformation. Ce choix est crucial : rester dans le confort ou embrasser l’aventure pour une métamorphose.

Initialement, nous hésitons, souvent par peur et résistance au changement. L’apparition d’un mentor ou d’une sagesse inspirante nous aide à franchir le premier seuil, entrant dans un monde intérieur révélateur.

Ce monde est marqué par des épreuves et défis, où nous affrontons nos propres démons, symbolisés par le « ventre de la baleine ». Ce passage difficile est nécessaire pour notre transformation.

L’épreuve ultime est une crise intérieure qui nous pousse à une mort symbolique et à une renaissance avec une force renouvelée. À travers ce processus, nous découvrons une compréhension profonde de nous-mêmes, une révélation déjà en nous, mais non pleinement reconnue.

Le retour consiste à intégrer ce que nous avons appris et vécu. Bien que ce soit difficile et parsemé d’échecs possibles, ces défis nous permettent de réaliser notre potentiel et de partager notre lumière avec les autres, devenant ainsi pleinement humains.

Je ne suis pas une enseignante ou une guérisseuse avec toutes les réponses. Je suis simplement quelqu’un qui connaît bien le terrain du monde intérieur et peut vous aider à naviguer ce processus.

Je crois fermement que chaque personne peut bénéficier de la thérapie. Dans un monde rempli de distractions et de stimuli, beaucoup n’ont pas de pratique réflexive et sont déconnectés de leur monde intérieur. C’est l’une des raisons pour lesquelles nous nous sentons plus seuls, plus tristes et plus anxieux que jamais.

Nous avons perdu la connexion avec la personne la plus importante de notre vie : nous-mêmes.✨

Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

18/11/2024

✨La Résilience : L'Art de Se Reconstruire✨

La résilience consiste à reprendre un nouveau développement après une agonie psychique.

Le sens de ce mot en anglais est « rebondir », « se ressaisir » ou « se redresser ».

La résilience est un processus, ce n’est pas un état.
On peut apprendre, comprendre ce qu’est ce processus et ce qui le déclenche. Elle ne correspond donc pas à un type de personnalité précis. On peut devenir résilient.

✨FACTEURS DE RÉSILIENCE :

La résilience peut se déclencher très vite et très bien :
Si attachement sécure durant l’enfance + être capable de mentalisation (est-ce que je suis capable de visualiser, de former un discours sur ce qui m’est arrivé) + le rôle de l’altérité et le rôle du partage.

✨Attachement sécure et force vitale :
Cette vitalité n’existe que si le bébé a pu se développer dans une « niche de sécurité », c’est-à-dire entouré de l’attention et de l’affection de ceux qui ont son éducation en charge. Quand on a une famille, on a une structure affective autour de nous qui nous sécurise et nous donne suffisamment d’estime de soi pour oser se bagarrer avec la vie.

Cependant, un attachement insécure précoce n’est pas forcément corrélé à une incapacité d’entrer en résilience, surtout si d’autres liens affectifs peuvent compenser les attachements précoces. Les modèles affectifs primaires indiquent une tendance, pas un déterminisme.

La résilience passe par l’altérité > l’altérité permet de déclencher le processus de résilience (sans cela > on reste dans le syndrome psycho-traumatique).

✨SOUTIEN :

- Confiance pour partager son récit.
Le simple fait d'entendre parler d’un problème aide à prendre de la distance et à l'évacuer.
Un espace d'écoute peut suffire pour permettre à la personne d'entamer un processus de réparation.
À l'inverse, l’isolement et la rumination ne permettront pas à une personne de sortir de cette dynamique de destruction interne.

✨FREINS À LA RÉSILIENCE :

- La solitude : des IRM montrent que le cerveau s’abîme après trois semaines de privation de parole (atrophie limbique).
- Le non-sens : le sujet est confus, ne parvient pas à comprendre son trauma, à fabriquer un discours autour.
- La honte : le blessé se place lui-même en retrait des relations qui aident la résilience.
Le fatalisme : le trauma est ressenti comme une malédiction inexorable.

Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

16/11/2024

✨Révélations de Gratitude✨

C'est ma route, et seulement la mienne. D'autres peuvent s'y joindre et marcher avec moi, mais personne ne peut marcher pour moi. Je suis mon propre guide, mon seul critère. Je dois inventer mon chemin, créer mon propre langage, découvrir mes vérités, celles qui n'appartiennent qu'à moi.

Il y a des jours où je maudis cette force intuitive et créatrice qui me pousse, qui me tire je ne sais où. Ces moments où je me sens perdue, dépassée par tout ce que j’ai en moi, tout ce qui bouillonne, tout ce qui cherche à s’exprimer.

Mais il y a aussi ces moments, ces moments où je ressens une profonde gratitude. Une sorte d'extase, presque, pour la vie qui est en moi. Pour cette capacité à comprendre les choses, à ma manière. Ces moments me rappellent combien la vie est précieuse.

Et c'est ça qui soutient tout. Ces moments de gratitude, ces instants de clarté, le sentiment de ne faire qu'une avec la vie.

Par Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

Illustration : friday_concepts (instagram)

14/11/2024

✨🎭 Quand le Masque S’efface, L’Âme se Révèle ✨

À l'origine, le mot latin persona désigne, dans le théâtre antique, le masque porté par les acteurs. Puis, il a signifié personnage ou rôle. Jung reprit ce terme de « persona » afin de désigner l'instance psychique d'adaptation de l'être humain singulier aux normes sociales. La persona est le masque que l'on porte pour jouer un rôle particulier et pour répondre aux exigences de la société. C'est un artifice, un compromis.

Nous portons tous un masque que nous arborons avec plus ou moins d'habileté et de sincérité. Chaque état, ou chaque profession, par exemple, possède sa propre persona qui les caractérise. Le professeur a son manuel, le ténor a sa voix.

“On peut dire, sans trop d'exagération, que la persona est ce que quelqu'un n'est pas en réalité, mais ce que lui-même et les autres pensent qu'il est.” Jung, Ma vie, page 460.

N'est-il pas vrai, en effet, que nous sommes portés à assimiler spontanément les êtres à leur fonction, leur rang, leur position dans le monde ? Le statut de l'individu nous incite automatiquement à lui prêter certaines caractéristiques.

La persona a diverses facettes ; elle varie selon le contexte (nous n'avons pas la même persona devant notre famille que devant nos collègues, par exemple). La persona est superficielle. C'est, par exemple, exactement la persona que nous mettons en valeur sur les réseaux sociaux : nous choisissons l'image de nous que nous voulons montrer au monde. Mais c'est en réalité une goutte dans l'océan de qui nous sommes. Rien d'anormal à avoir un avatar, une « persona » selon Jung. Il estimait inévitable que l'individu se présente aux autres sous une forme artificielle.

Cependant, comme Jung l'a fait remarquer, l'un des dangers les plus redoutables qui menace l'individu, c'est de s'identifier à la persona, de permettre au masque de se fondre complètement sur le visage qu'il recouvre. C'est-à-dire croire que nous sommes cette « construction sociale » et que nous nous retrouvons coincés dans un personnage. Le danger de la persona, c'est de jouer un rôle en permanence.

C'est que le masque qu'on choisit de porter finisse par s'emparer de nos qualités humaines émanant de l'âme (l'introspection, l'humilité, le doute, l'authenticité...). Qu'il nous éloigne même de cette question, inévitable et profondément nécessaire : QUI SUIS-JE SANS CE MASQUE ?

La persona n'est pas le Soi profond de l'être humain.

La persona est « un petit enfant qui commence à peine à dire « je » », disait Jung.

Pensons à toutes ces personnes en souffrance, qui perdent le rôle que leur a attribué la société (la personne âgée qui part à la retraite, l'employé qui perd son travail...). Ils perdent leur rôle dans le grand théâtre social, la « social matrix ». Un individu se doit d'apprendre à maîtriser ces structures d'adaptation. Mais l'adaptation, plus ou moins réussie selon les cas, n'est pas, selon Jung, la finalité de la vie psychique.

Elle ne représente qu'une condition pour pouvoir, dans la seconde partie de la vie, aller « à la découverte de son âme ». Pour nombre de personnes, la « crise des quarante ans » (la « demi-vie » selon l'expression jungienne) est d'abord une crise de la persona ; elle correspond à une impossibilité de continuer à se mentir à soi-même en s'identifiant à la persona.

Pour Jung, cette crise, loin d'être pathologique, est hautement souhaitable et correspond à un retour sur soi de la conscience. Elle répond à une exigence intérieure de recherche d'un sens à sa vie, au-delà des préjugés, des opinions et des pressions extérieures.

La persona n'est pas non plus « l'ego ». La persona permet de « fonctionner » dans le monde, de se présenter au monde. La persona est au niveau le plus superficiel, extérieur de la psyché, alors que l'ego est plus interne et expansif. L'ego, c'est les croyances que l'on a sur soi-même. En général, il y a plus de choses que l'on croit sur soi-même que de choses que l'on présente au monde. On a cependant tendance à créer la persona en congruence avec la structure de l'ego.

La persona n'est pas quelque chose de figé ; nous embrassons plusieurs masques au cours d'une vie. Nous pouvons donc créer consciemment notre persona.

Il est utile de savoir qu'il y a trois qualités principales qui constituent une persona saine :

- Elle est flexible et peut s'adapter à de nombreux types de situations/environnements sociaux.
- Elle est transparente, elle permet à tout ce qui se passe à l'intérieur de sortir dans les limites du raisonnable, afin de pouvoir t'exprimer toute la profondeur et l'étendue de ta personnalité.
- Elle est tenue à distance et reconnue comme un outil plutôt que comme une partie inextricable de toi-même, ou même comme le tout de qui tu es.

Considérons-nous comme un artiste et notre persona comme notre œuvre d'art. De cette manière, notre persona s'approchera plus de notre authenticité.

Le masque, « sachons le porter sans ostentation quand les convenances l'imposent, et l'ôter dès que l'humanité le requiert », a si bien dit Paul Valéry.

Par Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

12/11/2024

✨Faire de sa Colère un Puissant Élan de Changement✨

Beaucoup d'entre nous ont grandi avec l'idée qu'ils ne pouvaient pas se sentir en colère, et qu'ils devaient plutôt se blâmer eux-mêmes, se résigner ou, pire encore, avoir honte de se mettre en colère.

Beaucoup d'entre nous ont été conditionnés à voir la colère comme "mauvaise", à l'ignorer parce qu'elle est profondément inconfortable et socialement répréhensible. Ce qui pousse à être en colère contre soi-même, une colère qui se mêle à la culpabilité de ne pas avoir fait respecter ses propres limites.

Mais je veux te rappeler que si tu ne sais pas quoi faire avec la colère qui bouillonne en toi, elle est valide et légitime d'exister.

Tu as le droit de te sentir en colère. Ressens-la. Assieds-toi avec elle. Accueille-la.
Elle a un message à te faire passer.

Voici quelques questions introspectives pour l'explorer :

Qu'est-ce que ma colère m'apprend ?
Quelle est la valeur qui a été bafouée et qui me met en colère ?
Qu'est-ce que cela dit de ce qui est important pour moi ?
Quelle est cette part de moi qui souffre ?

La colère cache bien souvent une peine plus profonde. Il est plus facile d'être en colère que de le reconnaître.

Il ne s'agit pas d'exploser de colère sur autrui, mais de se permettre un cadre sain et sécurisant pour extérioriser cette émotion qui submerge. S'offrir un endroit où c'est ok de crier, de pleurer, de se défouler. En somme, exprime tout ce dont tu as besoin à ce moment. Ainsi, tu te crées une bulle où ni toi ni personne ne peut te juger. En la reconnaissant et en lui laissant la place d'exister, tu acceptes toutes les parts de toi.

C'est ce que j'appelle une maîtrise saine de sa colère : la libérer de manière intentionnelle pour ne pas être maîtrisé par celle-ci à son insu. C'est ainsi que l'on reprend son pouvoir. Si elle ne trouve pas son chemin vers l'extérieur, elle reste bloquée à l'intérieur et les dégâts sur le soma (le corps) sont nombreux.

La colère est une énergie puissante (émotion = énergie en mouvement). Une colère (énergie) bien redirigée est un moteur pour avancer. La colère a comme particularité de créer des explosions de créativité, plus que le simple fait de se sentir indifférent.

Que fais-tu de ta colère ? Car si tu n'en fais rien, elle fait certainement quelque chose de toi (et en toi).

Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨

10/11/2024

✨🤍 Quand l'Amour Devient Guérison 🤍✨

✨Si le manque d’amour fait des dégâts, le plein d’amour peut guérir.✨

Lorsqu’on touche à l’essence d’une blessure, d’une souffrance psychologique, nous nous apercevons presque systématiquement, d’une manière ou d’une autre, que le sentiment d’avoir été incorrectement ou insuffisamment aimé est sous-jacent (c’est un sentiment, pas forcément la réalité).

Christian Bobin évoque même poétiquement l’idée d’« un désir originel d’être consolé. Désir antérieur à toute perte, à tout deuil ».

Toutes les blessures ne trouveraient-elles pas leurs origines dans les liens, notamment les premiers liens au sein de la famille : lien maternel, paternel ou fraternel ? Cette famille où l’on apprend comment manifester (ou non) son amour, et où notre besoin vital d’amour doit être sécurisé.

Surtout si l’on prend le cas de l’amour porté au nourrisson (même in utero) : l’amour est sa principale source de nourriture psychologique. L’amour est son seul langage. C’est par ce dernier qu’il se développe (affectivement, intellectuellement, physiquement). D’innombrables observations faites en ce sens montrent combien la santé du nourrisson dépend de stimulations affectives, sans lesquelles il se trouve en grand danger.

En tant qu’enfant, notre besoin vital est d’être aimé (quitte à faire taire les parties de soi qui n’ont pas la place d’exister) ; notre survie en dépend.

La langue française est peu précise quand elle parle de l’amour. L’amour n’est pas juste une émotion ou un sentiment. L’amour est une expérience impliquant tout l’être : cœur, esprit, corps et âme.

L’amour est de l’ordre de l’ineffable. Il ne peut être expliqué, car il dépasse l’entendement. Il contient tout et tout le contient. L’amour est métaphysique. L’amour nourrit tout ce qui existe.

L’expérience d’être aimé de manière inconditionnelle est profondément transformatrice. La fonction de l’amour est de guérir. Elle guérit l’âme en restaurant la capacité d’amour de soi.

Un amour de soi qui n’est ni égocentrique ni vaniteux, mais qui permet de se reconnecter à son être authentique (sans complaisance), qui ouvre sa conscience de soi (+ connaissance de soi), qui est bienveillant et accueillant envers soi, qui se respecte et qui est à l’écoute, qui accepte ses parts lumineuses mais aussi ses parts d’ombre.

Un amour de soi qui nous permet de prendre notre place dans le monde et qui, finalement, cesse de se trahir lui-même.

Lorsque je me sens aimé dans mon entièreté, je peux aimer tout ce qui existe.
Je deviens un être aimant.
Je restaure en moi la capacité d’aimer de manière inconditionnelle et infinie.
Je peux alors me connecter à la source et à l’unité qu’est l’amour.
Je deviens amour, et l’amour se manifeste à travers moi.

L’amour est libérateur.
L’amour est guérisseur.

Nissrine,
Thérapeute de l’âme-Soi | Approche heal.
Avec amour. ✨🤍