Fanny Romero, Psychologue Lisieux, Psychothérapeute

Fanny Romero, Psychologue Lisieux, Psychothérapeute Connaître des difficultés et consulter un psychologue, ne nécessitent pas et n'engagent pas fo... Parfois, un accompagnement dans la durée peut être nécessaire.

Connaître des difficultés et consulter un psychologue, ne nécessitent pas et n'engagent pas forcément un travail thérapeutique. En effet, une intervention ponctuelle peut-être utile et suffisante. La problématique personnelle, développement cognitif et la demande vont généralement permettre de définir le rythme et la fréquence des séances. Ces données sont variables, selon chaque personne, mais toujours définies au plus près du possible de celle-ci. Contactez-moi pour plus d'informations.

05/01/2025
Je partage, avec vous, ces vœux plein de promesses : Que 2024 soit synonyme de santé et réussite, et de moments précieux...
01/01/2024

Je partage, avec vous, ces vœux plein de promesses :
Que 2024 soit synonyme de santé et réussite, et de moments précieux partagés.
Que chaque jour soit un cadeau à ouvrir avec enthousiasme et gratitude.
🥰

13/12/2023

*** LA REVANCHE DES DYS… ***

Ca a commencé tout gosse. Une sorte de décalage permanent, saupoudré de pas mal de difficultés quotidiennes. Re**rd de langage, redoublement en petite section de maternelle… Plus t**d, au collège, écouter un professeur tout en prenant des notes s’avérait tout simplement impossible. Mon cerveau percevait trop d’informations en même temps et j’étais alors incapable de les trier, de les gérer et de rester concentré. Un exemple ? Si on me demandait de surligner en bleu les adjectifs, puis les verbes en vert, je restais bloqué sur la première consigne.


J’ai eu une chance inouïe : j’ai été entouré de beaucoup d’amour et de bienveillance, tant par ma famille que par le corps professoral qui s’est littéralement adapté à moi. Jusqu’au jour où une orthophoniste s’est penchée sur mon cas et m’a évoqué pour la première fois les troubles « DYS ». J’avais 13 ans. J’ai été diagnostiqué dyslexique et dysphasique. Ces étiquettes n'ont rien changé pour moi : c’était ma normalité, ma façon de fonctionner, celle à laquelle je m’étais habitué, au fil des années.


A cet âge, je n’étais pas fan de l’école et l’école n’était pas fan de moi. J’étais vu comme un perturbateur, je ne me sentais pas à ma place.


J’ai eu une chance inouïe : j’ai trouvé ma voie, celle de la pâtisserie que j’ai choisie par passion et non par dépit. Dès que j’ai été en âge de tenir une cuillère ou de casser un oeuf, j’ai aidé ma maman et ma grand-mère en cuisine. Je n’ai pas arrêté depuis. J’ai débuté par un CAP Pâtisserie, puis une Mention Complémentaire dessert sur assiette. J’ai poursuivi par un CAP Chocolaterie/Confiserie, un CAP Glacier, et un BTM. J’ai même fini vice-champion de France de sculpture de glace ! Passer tant de diplômes après avoir connu tant de désillusions sur le plan scolaire représentait une sacrée fierté.


Faire de la pâtisserie, une discipline réputée pour sa précision et ses processus très stricts, lorsqu’on est « DYS » est un défi de chaque instant : j’ai appris à m’adapter, à trouver des subterfuges, mais surtout à bo**er dur, sans relâche. Week-ends, vacances et même parfois la nuit : j’en ai passé du temps dans mon petit laboratoire au sous-sol de la maison de mes parents, en plus de mes cours et de mes stages ou jobs. Au cours de mes multiples expériences en entreprise, j’ai rencontré des pâtissiers inspirants, patients, qui m’ont fait confiance malgré mes différences et m’ont donné envie de me dépasser.


Il y a quelques mois, Tonton Simon m’a expliqué qu’il souhaitait reprendre l’Impertinente. L’entrepreneuriat me titillait depuis quelques temps, je me sentais prêt à apprendre les rouages de la gestion d’une société à ses côtés et vous ne pouvez pas imaginer ma joie lorsqu’il m’a appelé mi-juillet pour m’annoncer que son offre avait été retenue par Marine et Alexandre.


Début octobre, après 10 jours à la tête de l’entreprise impertinente, j’ai appelé Simon pour lui faire part de mon envie de proposer mes propres bûches glacées pour Noël. Une première depuis la création du poney-club en 2015. Il débutait les travaux de Rihour, prenait à peine ses marques et m’a d’abord répondu que c’était une vraie folie en si peu de temps. Puis il a goûté une part de « framboise citron » puis une de « chocolat spéculos » et a ajouté : « je te confirme que c’est une vraie folie, mais on va quand même le faire ». 2 parfums, 3 tailles, 3 points de retrait pendant 3 jours. Challenge accepté !


Entre temps, Simon et moi avons appris à travailler ensemble, avec nos différences de fonctionnement. Je lui demande souvent de reformuler en étant concret et direct ou de me faire un schéma plutôt que de m’expliquer les choses à l’oral.


Ces bûches glacées, proposées en version 4, 6 ou 8 parts, c’est un peu « la revanche des DYS » et le fruit d’années de travail et de recherches autour de la glace. C’est plus qu’un simple dessert de Noël, c’est une marque de confiance de Simon et le premier produit impertinent que j’ai imaginé de A à Z avec mon équipe. Le premier d’une longue série. Vous n’imaginez pas tout ce qu’on vous réserve pour 2024…


En attendant, mettez un réveil pour demain, mardi 12 décembre 20h, c’est l’heure à laquelle je mettrai mes bûches en ligne sur www.limpertinente.fr - Elles seront en édition limitée pour cette toute première année, ne loupez pas le coche !

Elles pourront être retirées du 22 au 24 décembre sur nos trois points de vente. J’ai vraiment hâte que vous les dégustiez.


J'ai une petite pensée pour tous les enfants « avec une différence » et leur souhaite d’être entouré d’amour et de bienveillance et de trouver leur voie.

N’hésitez pas à envoyer votre candidature pour un stage au labo. Qui sait… ?

Bonne soirée et à demain 20h sur www.limpertinente.fr
Cyril

PS : merci à Tonton pour son aide sur le texte.
PS 2 : papa, maman, on l’a fait !
PS 3 : l’une des personnes qui likent ce post va avoir le droit à une très grosse surprise… glacée

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Après plusieurs années d’exercice à l’Education Nationale, j’ai finalisé ma formation en psychologie...

Psychologue clinicienne, Psychothérapeute, Cabinet "O Fil de l'Etre" à Lisieux - 06 56 67 43 53 http://www.psychologuelisieux.fr/

J’ai suivi un cursus classique en psychologie clinique et pathologique que j’ai démarré à l’Université de Caen. Ma formation professionnelle était motivée par la volonté d’accompagner ceux qui ne rentraient pas dans le moule social. A l’époque, mon intérêt était mobilisé par la discrimination faites par l’école quant aux enfants différents. J’ai donc travaillé à l’Education Nationale tout en suivant des formations en psychologie et en sciences de l’éducation. Je suis ensuite partie à l’Université de Rennes pour suivre, en complément, des enseignements psychanalytiques et le DU de criminologie. Pour terminer ce parcours, j’ai choisi d’être professionnaliser à l’Université de Paris XIII tout en suivant le DU de clinique interculturel.

C’est ainsi que j’ai démarré ma pratique, au titre de psychologue en 2007, en Protection de l’Enfance et de la Famille pour le Conseil Général de l’Essonne (91) puis auprès des auteurs de violence conjugale et intrafamiliale pour une association d’aide aux victimes d’infraction pénale qui mettait en place un dispositif novateur sur le Morbihan (56). Suite au contrat dans l’Essonne, j’ai eu l’opportunité de revenir pleinement sur la Bretagne pour exercer plusieurs années auprès d’enfants présentant des déficiences cognitives et des troubles associés pour une association (35). J’ai alors repris des formations pour penser la thérapie autrement que par la verbalisation car, être de langage, la psyché impacte également notre corporéité.