Pascal Gaggini Hypnothérapeute et Sophrologue

Pascal Gaggini Hypnothérapeute et Sophrologue Hypnothérapeute, Sophrologue
Instructeur Méditation Pleine Conscience Maitre Praticien en Hypnose Ericksonienne et en Hypnose Humaniste (IFHE)

18/11/2025

Gatha de la semaine: en croisant un ami

"Un Lotus pour toi,
Bouddha en devenir"

Lorsque nous croisons un.e ami.e, nous pouvons prendre le temps de lui sourire, et de nous rappeler intérieurement que cette personne, comme nous-même, porte en elle les graines de l'éveil. Cela nous aide à garder le respect, l'amour, et la patience vivants au sein de notre relation.

* Les Gathas sont de petits poèmes de pleine conscience qui nous ancrent dans le moment présent pendant les activités du quotidien.
Au Village des Pruniers, nous intégrons les Gathas à notre réveil, nos repas, nos pas ou même lorsque nous faisons des actes du quotidien — invitant la paix à chaque instant.
✨ Inspire, récite la première ligne.
✨ Expire, récite la seconde.
✨ Laisse ton souffle guider le rythme.
Tout au long de ta semaine, garde ce Gatha dans ton cœur.
Fais une pause, respire, et retrouve la beauté de l’instant, en lien avec notre grande communauté de pleine conscience, où que tu sois.

Rendez-vous la semaine prochaine pour un nouveau Gatha 🪷

16/11/2025

"Si nous avons été blessés dans notre enfance, les graines de souffrance que nous avons alors reçues sont toujours présentes en nous aujourd'hui. La façon dont nous abordons la vie dans le moment présent repose en partie sur ces graines de souffrance. Les graines du passé se manifestent chaque jour dans notre esprit, mais comme nous ne les avons pas baignées dans la lumière de la pleine conscience, nous n'en sommes pas conscients. Le simple fait de les reconnaître leur fera perdre une partie de leur pouvoir sur nous."
(Le Maître Zen Thich Nhat Hanh, extrait du livre "Peace is this Moment")

12/11/2025

"Si vous venez chez moi en France au mois d'avril, vous ne verrez pas de tournesols. Pourtant, les agriculteurs ont déjà semé les graines de tournesol. Ils ont ajouté du fumier et du compost au sol, et tout est prêt. Début juin, les tiges auront déjà atteint 30 à 60 cm de haut, et en moins d'un mois, les tournesols fleuriront partout. Notre pratique consiste à cultiver de bonnes graines dans le sol de notre esprit, sachant qu'elles mûriront et fleuriront en temps voulu. Si nous regardons suffisamment profondément, nous pouvons déjà voir les tournesols en avril".
(Le Maître Zen Thich Nhat Nhat, extrait du livre "La Terre est ma Demeure")

29/10/2025
26/10/2025

"Nous inter-sommes."

Le terme « inter-être » — interbeing en anglais — a été formulé par notre maître Thích Nhất Hạnh et soeur Chan Duc pour exprimer l'interconnexion fondamentale de tous les phénomènes. Il a été introduit dans les années 1980 pour rendre accessibles des concepts bouddhistes profonds tels que l'interdépendance, l'absence de soi (anatta) et la vacuité (śūnyatā).

Ce mot exprime une vérité simple et profonde : rien n’existe séparément.

Il ne s’agit pas d’une idée philosophique, mais d’une réalité vivante, à toucher dans chaque instant de pleine conscience.

Quand tu respires, tu inter-es avec les arbres qui produisent l’oxygène.
Quand tu bois ton thé, tu inter-es avec le nuage, la pluie, la terre, le soleil, et les mains qui ont cueilli les feuilles.
Chaque regard, chaque souffle, chaque geste contient le monde entier.

Quand tu regardes une fleur, tu vois bien plus qu’une fleur.
Tu vois la pluie, la terre, le soleil, le jardinier, l’abeille, le nuage.
Sans eux, la fleur ne peut pas être.

“Regarde profondément, et tu verras que la fleur est faite d'éléments non-fleur.” Thich Nhat Hanh T̲h̲e̲ ̲h̲e̲a̲r̲t̲ ̲o̲f̲ ̲U̲n̲d̲e̲r̲s̲t̲a̲n̲d̲i̲n̲g̲ (1988)

De la même manière, tu es fait d'éléments non-toi — de ton père, de ta mère, des repas que tu as mangés, de l’air que tu respires, des sourires qu’on t’a donnés et de ceux que tu n’as pas encore offerts.

Quand tu inspires, l’arbre inspire avec toi.
Quand tu souffres, le monde souffre avec toi.
Et quand tu souris, le monde entier sourit aussi.

Rien n’existe séparément.
Nous sommes les gouttes d'eau formant à la fois la vague et l'océan.

Dire “Nous inter-sommes”,
c’est guérir la racine de la solitude et de la peur.
C’est reconnaître que la frontière entre toi et moi est aussi fine qu’un souffle,
et que dans cette reconnaissance, la compassion devient naturelle,
aussi naturelle que la lumière du matin.

Toi et moi, nous ne sommes pas deux.
Quand tu dis ‘je’, le mot contient déjà ‘nous’.
Comprendre cela, c’est toucher la paix véritable.

19/10/2025

Quand tu tiens ta tasse de thé, prends le temps de vraiment la regarder.
Ce n’est pas seulement une boisson chaude que tu tiens entre tes mains. Si tu regardes profondément, tu verras qu’un nuage s’y trouve aussi. Sans le nuage, il n’y aurait pas de pluie, et sans la pluie, pas de théier, pas de feuilles, pas de tasse de thé.

Alors, quand tu souris à ton thé, tu souris au nuage qui l’a rendu possible.
Tu souris à la Terre, au soleil, aux mains de ceux qui ont cueilli les feuilles.
Tout est là, dans cette tasse : le monde entier se reflète dans ton thé.

En souriant ainsi, tu redeviens entier, présent.
Ton sourire n’est plus une simple expression du visage, mais un geste de reconnaissance envers la vie, dans toute sa merveilleuse interdépendance.

Bois ton thé lentement, avec révérence,
comme si c’était l’axe autour duquel tourne le monde.

Et dans ce sourire au nuage dans ton thé,
tu découvres que le monde entier est déjà là,
paisible, parfait dans cet instant.

14/10/2025

Êtes-vous certain·e ?
Cette question, si simple, est comme une cloche de pleine conscience.
Elle ne cherche pas à accuser, ni à douter — elle invite à revenir.

Quand une émotion forte nous traverse — la colère, la peur, la certitude d’avoir raison — nous croyons voir clairement.
Mais Thay nous rappelle :

« Quand tu es en colère, ta perception n’est jamais juste. »

Alors, avant de parler, avant d’agir, avant même de juger :
arrêtons-nous.
Respirons doucement.
Et demandons :
« Suis-je certain·e ? »

Souvent, nous découvrons que ce que nous prenions pour une vérité solide n’était qu’une pensée passagère, un reflet dans l’eau.
Peut-être avons-nous mal entendu, mal vu, mal compris ?
Peut-être que l’autre souffre simplement, et que son comportement n’est qu’un appel au secours ?

06/10/2025

Nous voici en plein dans la rentrée.
Nous souvenons-nous encore de nous offrir, chaque semaine, une véritable journée de paresse ?
Thich Nhat Hanh nous rappelle la beauté et la sagesse de ne rien faire.
Prendre une journée de paresse, c’est donner à notre corps et à notre esprit l’espace pour se reposer, guérir et se régénérer.
C’est dans ce non-agir que l’amour, la compréhension et la joie peuvent de nouveau fleurir.

"Dans notre société, tout le monde est surchargé, y compris les enfants. Ils ont un horaire surchargé. Et c’est pour cela que nous souffrons de stress, de dépression et d’autres maux.[…] Au Village des Pruniers, nous avons une journée par semaine consacrée à la ‘paresse’. Le jour de paresse n’est pas un jour où nous nous contentons de faire ce qui nous plait. Il y a souvent des choses qu’on a envie de faire, qu’on aime vraiment faire. Les autres jours, on doit faire des choses pour la Sangha, les choses du quotidien ; et on a donc besoin de temps pour pouvoir faire les choses qu’on aime faire. Peut-être que c’est l’idée que nous avons du jour de paresse, un jour où je fais ce que je veux. Mais ce n’est pas cela la journée de paresse. Le jour de paresse, c’est une journée où l’on doit se retenir de faire quoi que ce soit. Nous résistons à la tentation de faire.[…] La journée de paresse est une sorte de mesure drastique contre ce type d’énergie d’habitude. Les jours de paresse, nous devons nous empêcher, nous devons faire de notre mieux pour résister à l’envie de faire quelque chose. Nous essayons de ne rien faire.[…]Nous avons tendance à penser en termes de ‘faire’ et pas en termes de ‘être’. Nous pensons que si nous ne faisons rien, nous perdons notre temps. Or, ce n’est pas vrai. Notre temps est avant tout là pour que nous puissions ‘être’. Être, être quoi ? Être en vie, être la paix, la joie, l’amour. Et c’est ce dont le monde a le plus besoin. Nous nous entraînons donc à ‘être’.

Pour lire l'article complet, nous vous invitons à nous rendre sur le site internet du Village des Pruniers: https://plumvillage.org/fr/articles-fr/la-paresse-selon-thay

Adresse

Liverdy-en-Brie

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 19:00
Mardi 09:00 - 19:00
Mercredi 09:00 - 19:00
Jeudi 09:00 - 19:00
Vendredi 09:00 - 19:00
Samedi 09:00 - 13:00

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Pascal Gaggini Hypnothérapeute et Sophrologue publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram