25/11/2024
Il y a quelques jours, j'ai décidé de délaisser Facebook et de privilégier Instagram.
J'avais tort.
En réalité, il faut les 2.
Car la manière de communiquer sur les 2 canaux est différente.
Facebook, c'est pour les textes plus que pour les images.
Sur Facebook, pas besoin d'artifices mais une communication qui parle au cœur des gens.
Pas plus t**d qu'hier, je parlais à un voisin de mon activité de Conseillère Pleine-Santé.
Et vous savez ce qu'il m'a dit ? Il m'a dit ceci : "Pourquoi employez-vous toujours des termes qu'on ne comprend pas ?"
Grosse prise de conscience depuis. Merci à lui !
Je ne suis pas médecin : je suis Conseillère Pleine-Santé.
Mon rôle, c'est d'écouter et de guider les gens vers la Pleine-Santé : pas de leur faire des cours d'anatomie ou d'utiliser un jargon médical qu'ils ne comprennent pas.
Je suppose que c'est mon passé de traductrice technique et scientifique (le médical en faisait partie) qui influence ma communication.
Je dois oublier tout ça, communiquer autrement : avec le cœur.
En plus, c'est essentiellement pour ça que je me suis reconvertie dans ce métier : aider les personnes qui souffrent à aller mieux en leur parlant avec le cœur.
Car c'est ça qui m'anime chaque jour.
Je ne suis pas un technicien, je suis d'abord un être humain.
Ma première qualité, c'est l'écoute.
La deuxième, l'envie d'aider.
Ensuite, viennent mes connaissances et mes compétences.
Si je n'avais que les connaissances et les compétences sans les 2 premières qualités, je n'aurais pas ma place dans l'accompagnement.
Maintenant, je vais vous raconter mon histoire.
Pas pour attirer l'attention sur moi mais pour que vous compreniez bien pourquoi je me suis formée au métier de Conseillère Pleine-Santé.
J'adorais ma maman. C'était la personne la plus proche de moi.
Elle a toujours été là pour nous et elle a traversé le temps et les épreuves avec courage.
Elle a été là pour mon père quand en 1980, le diagnostic est tombé : cancer de la vessie.
Ma mère savait que les chances de survie de mon père étaient plus que compromises et pendant 3 ans, elle a tenu sans relâche, se levant la nuit pour lui mettre des poches de glace quand la douleur était trop forte.
Je me rappelle cette époque où nous faisions régulièrement le chemin entre la maison et l'hôpital.
À cette époque, je détestais tout ce qui pouvait se rapporter au médical, de près ou de loin. Cela m'évoquait seulement la souffrance, les blouses blanches, les couloirs froids, l'odeur de javel.
C'était dur pour tout le monde. Pour moi aussi car je suis hypersensible. À 17 ans, j'allais mal et c'est là que ma santé a commencé à se dégrader : problèmes digestifs, douleurs inflammatoires chroniques, fatigue, troubles anxio-dépressifs...
Presque 40 ans d'errance médicale. Sans solution durable. Des antibiotiques quand je tombais malade (angines à répétition et autres problèmes ORL), des laxatifs quand j'étais bloquée, des IPP (inhibiteurs de la pompe à protons) quand je ne digérais plus, des AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) quand j'avais des douleurs lombaires et plus t**d, des sciatalgies provoquées par une hernie discale...
Et mon ventre allait de plus en plus mal...
Parce que mon microbiote intestinal était déséquilibré et la muqueuse de mon intestin poreuse. Les médicaments avaient empiré les choses car :
- les antibiotiques détruisent la flore intestinale en attaquant toutes les bactéries, y compris celles qui sont bénéfiques à votre santé.
- les IPP bloquent la production d'acide chlorhydrique dans votre estomac pendant plusieurs heures. Or, cette acidité est indispensable à la digestion.
- les AINS abîment votre muqueuse intestinale et brûlent votre estomac pouvant provoquer des ulcères à dose répétée...
Loin de moi de vouloir attaquer les médecins. Mais il est un fait : le rôle du médecin est d'apporter une réponse qui va soulager immédiatement son patient. À court terme. Les médicaments sont forts et ne sont pas des bonbons !
Mieux vaut prévenir que guérir !
Et je suis là pour ça !
Mon rôle, c'est de vous apporter des solutions naturelles pour soulager vos problèmes digestifs chroniques par une approche globale.
J'ai souffert de troubles digestifs liés au stress d'une vie éprouvante sur un plan psychologique.
Parce que je suis hypersensible.
Je comprends très bien toutes ces problématiques parce que je les ai vécues dans ma chair.
J'ai été aidante pour ma maman qui, après avoir souffert d'une maladie cardiovasculaire (l'athérosclérose) pendant 20 ans, a terminé sa vie avec une maladie neurodégénérative (la maladie à Corps de Lewy).
À l'époque, je n'avais pas tous les outils dont je dispose aujourd'hui. Si je les avais eus, ça m'aurait bien aidée à mieux accompagner maman. Car je me suis sentie bien seule dans cette épreuve.
Aujourd'hui, c'est vous que je peux, que je veux accompagner.
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ce très long post.