15/10/2025
🤗 🧚♀️ Ce qu’on aimerait bien entendre pendant Octobre Rose … un discours vrai de prévention
Pas juste “faites-vous dépister”.
Pas juste des slogans, des rubans et des kilomètres à courir.
Un discours qui nous parle à nous. À notre corps. À notre vie.
On aimerait bien entendre…
🔹 Comment éviter les perturbateurs endocriniens dans nos vêtements, nos cosmétiques, nos aliments.
Pas juste nous dire de “faire attention”, mais nous apprendre à lire une étiquette, à reconnaître un plastique toxique, à repérer un parfum qui dérègle nos hormones.
🔹 Comment choisir des matières naturelles en cuisine, sur notre peau, dans notre maison.
Des matières sans PFAS, sans plastiques chauffés, sans revêtements douteux.
Juste du bon sens. De l’argile. Du verre. Du bois. Des gels végétaux. Du lin.
De la simplicité.
🔹 Qu’on a le droit — et même le devoir — de prendre soin de nos émotions.
Et que cela aussi, ça devrait être remboursé. Qu’on ait accès à de l’accompagnement dans les deuils, les séparations, les chocs, les angoisses. Pas juste des médicaments ou du silence.
🔹 Qu’on arrête de normaliser les sous-vêtements qui nous compriment, en polyester, en polyamide, en fibres dérivées du pétrole.
Notre peau est un organe. Elle absorbe. Elle respire. Et parfois, elle étouffe dans ce qu’on nous fait croire être “joli” ou “tendance”.
🔹 Qu’on nous apprenne à nous palper les seins.
À 14 ans. À 25 ans. À 40 ans.
Pas une fois vite fait entre deux campagnes. Mais comme un réflexe. Un rituel. Un lien avec soi.
🔹 Qu’on reparle enfin d’alimentation.
Des aliments qui soutiennent notre digestion. De ceux qui créent de l’humidité, de la stagnation, des toxines.
Qu’on nous explique que nos choix alimentaires ont un impact sur notre terrain, notre métabolisme, nos hormones… bien plus que ce qu’on nous laisse croire.
(➡️ j'en parlerai fin de cette semaine, abonne toi!)
🔹 Qu’on nous regarde dans notre globalité.
Avec nos antécédents, notre fatigue, notre vide de Qi ou notre humidité interne.
Pas comme des statistiques, mais comme des corps uniques, avec une histoire, un cycle, une sensibilité.
🔹 Qu’on arrête de nous parler seulement de gènes, mais qu’on nous parle aussi d’épigénétique.
De tout ce qui dans notre environnement peut activer ou désactiver ce terrain.
Et qu’on nous rappelle que ce n’est pas une fatalité, mais une possibilité.
Et que cette possibilité… elle est en partie entre nos mains.
On aimerait bien tout ça.Parce qu’on veut bien entendre parler de maladie.Mais à condition qu’on nous parle aussi de santé.
De vraie santé.
De celle qu’on cultive chaque jour. Avec ce qu’on mange, ce qu’on pense, ce qu’on ressent, ce qu’on respire et ce qu’on met sur notre peau.
Et si un jour, le cancer devait frapper…
On aimerait au moins se dire :
J’ai été informée.
J’ai été accompagnée.
J’ai eu les bons outils.
J'ai fait ce qui était en mon pouvoir
C’est ça, une vraie politique de prévention.
C’est ça, un pays et une culture qui aime ses femmes.
Et entre temps - mesdames - le pouvoir est dans nos mains, nos choix, notre assiette.
🙏🙏🙏 Nina Voit