Mon chemin spirituel a été fait de rencontre et d’initiations à la fois dans le monde de la matière – dans lequel j’ai rencontré des hommes et des femmes médecines de plusieurs continents (Afrique, Amérique du Sud, Amérique du nord, de pays Celtes, des chamanes toltèques, des femmes soufies Hadarates, et bien d’autres encore). J’ai beaucoup de gratitudes pour leurs multiples enseignements. Le plus marquant d’entre eux fût pour moi le chaman/médium Joao de Deus qui m’initiât à l’incorporation d’esprits. Et de rencontres et d’initiations dans le monde des Esprits. Je les remercie également de leurs confiances et de leurs enseignements continuels.
J’ai intégré depuis 7 ans l’approche de la Transmutation Cellulaire dans ma pratique clinique et ai pu constater depuis l’impact ultra-pertinente de cette approche qui œuvre sur les plans mentaux, émotionnel et spirituel.
J’accompagne également depuis 10 ans des initiations aux voyages chamaniques, des cérémonies de médecine chamanique et des groupes de pratiques, ainsi que des huttes à sudations et des quêtes de vision.
A chacun son chemin, à chacun sa vibration. Et toutes voies empruntée avec l’ouverture du cœur et le discernement de l’esprit, amène l’Être humain à son Être et la conscience du Soi.
-Dirige le centre de formation à la Transmutation des Mémoires Cellulaires à Strasbourg.
-Formateur et animateur pédagogique.
-Psycho et somato-thérapeute
-Également formateur en Hypnose Ericksonienne dans une école de psychothérapie à Strasbourg.
Présentation de coeur
Bonjour,
Je m’appelle Didier Friederich, j’ai 38 ans cette année, vis en couple, j’ai une fille de 3 ans ½ et habite en Alsace. Cette présentation me donne l’occasion de revenir sur un parcours que je ne m’étais pas remémoré depuis longtemps.
Si vous permettez je vais vous le raconter de la manière dont, il y a 9 ans, j’ai assemblé des pièces qui étaient pour moi à avant çà sans corrélation.
J’avais depuis mon plus jeune âge accès à la bibliothèque de mon père. Il était féru de médecine complémentaire, d’histoires initiatiques et de manuels de thérapies holistiques. Mais tout ça je n’y avait guère prêté attention à l’époque. Quelque part autour de la quinzaine, je découvris en premier le livre de Carlos Castaneda, « L’herbe du diable et la petite fumée ». Sacrée aventure ! Avec la première compréhension pour moi que le monde des esprits avait une réalité pour certaines personnes. J’étais fasciné par cet homme qui empruntait une voie de sagesse ancestrale. J’ai ensuite dévoré Luis Ansa, les autres Castaneda, Henri Gougaud, Mary Summer Rain, Corine Sombrun,... bref, toutes les initiations que j’arrivais à trouver sur cette thématique.
C’est à cette époque, un soir, dans l’escalier de la maison où j’habitais avec père, que je croisais pour la première fois un chaman. Il s’appelait Aigle Bleu. Et tout d’un coup ce qui me semblait si loin et irréel était juste là, à proximité. Cette sensation ne m’a plus quitté.
12 années plus t**d, mes études terminées, j’étais devenu directeur d’établissements hôteliers, et cette quête de l’invisible toujours en trame de fond de ma vie, refit surface. Je fus mis sur le chemin de Terre du Ciel et d’un stage sur le chamanisme Celte animé par Gilles Wurtz. Je m’y inscris de suite. 7 jours pour découvrir ce que jusqu’alors seuls les livres m’avaient permis de côtoyer. Je n’avais pas imaginé à quel point ce moment marquerait un tournant dans ma vie.
Lors d’un voyage chamanique, l’un de mes esprits guide m’envoya une vision qui m’incitait à quitter mon métier et à semer les graines d’une nouvelle vie. Ce ressentis fut si fort et si prégnant qu’il marqua en moi une évidence. Quelques mois plus t**d, fort de cette guidance, et mon travail quitté depuis peu, la vie me dirigea vers une formation en hypnose ericksonienne. Et je commençais à accompagner des personnes dans cette thérapie courte.
En même temps j’intégrais une école de psychothérapie intégrative, somato thérapie, psychocorporelle, et pendant un cursus de 5 années, accompagné d’une thérapie personnelle, je passai le diplôme proposé. Et ma pratique en cabinet s’enrichie de nouveaux outils. Mais c’est surtout mes qualités humaines qui furent aiguisées. Je me rends compte aujourd’hui de quel bonheur j’ai pu profiter, en ayant suivi la voie de cette guidance.
La voie chamanique restait une voie personnelle à cette époque, j’ai y rencontré mon premier allié tambour, des chamanes d’horizons divers : un chaman toltèque, des Déos sur la voie celte, des mongols, des aborigènes lors d’un voyage en Australie, les Haddarates (femmes soufies rencontrées au Maroc) et pour moi un autre tournant dans ma vie : Ema’a Drolma Mata.
Je dois dire que je n’ai jamais cherché à provoquer ces rencontres, elles se sont présentées d’elles-mêmes. Mes guides m’avaient annoncé qu’un jour se présenterait une initiation avec la plante sacrée Ayahuasca, et c’est avec Ema’a que j’ai eu la chance de la vivre. Depuis lors, je pratique des soins énergétiques avec la plante qui est restée une de mes alliés. Elle est avec moi depuis et guide certains de mes gestes. Et Ema’a à toujours une place spéciale dans mon cœur.
2 années plus t**d, j’ai rencontré un chaman s’appelant Toumai qui travaille en réalisant des oracles, une incorporation d’esprits pour effectuer des guidances ou des soins. Cette ouverture a permis que quelques temps plus t**d, je vécu quelque chose de mémorable. Je rencontrais l’autre grand guérisseur qui bouleversa à nouveau ma vie, il s’appelle Joao de Deus. Cette expérience avec Toumai m’a permis de comprendre en partie le travail de Joao de Deus, et j’ai eu le grand honneur je dois dire, d’être choisi par l’un des esprits qu’il incorpore. Je fus placé en face de lui pendant toute une après-midi et avec d’autres médiums, nous avons œuvré de concert sur les 2000 personnes qui sont passées devant nous. Je ne réalise pas bien encore aujourd’hui ce qui s’est passé ce jour-là. Néanmoins, j’incorpore depuis des alliés spirituels pour certains travaux chamaniques de guérison ou pour certaines cérémonies. Voilà le cadeau reçu, et je ressens toujours une grande gratitude pour ce moment.
Dans mon cabinet de psychothérapie, les choses avaient bien changées de plus en plus de soins énergétiques et chamaniques. Et les premiers groupes d’initiations furent lancés. Je reçu en message qu’il était temps. Et comme toujours, j’ai fait confiance. Des peurs, des interrogations sur ma légitimité, des questionnements sur la justesse de ce que je transmettais, j’ai eu et j’ai encore parfois ces questions qui reviennent comme un rappel à l’humilité qu’exige cette voie que j’ai choisie d’emprunter. En effet, pendant mon initiation avec Ema’a, la plante m’a offert 2 choix, reprendre une vie normale ou me consacrer à une voie de service et de guérison.
En parallèle, je sentis un appel pour donner de mon temps dans une association d’accompagnement à la fin de vie. Et pendant 1 an et demi, dans des unités d’oncologie et de soins palliatifs, j’étais présent au chevet des mourants. Quelles leçons de vie à leur contact, je pensais aider et finalement c’est moi qui recevais le cadeau précieux de sentir la force de vie si grande dans les derniers instants de ces âmes quittant l’incarnation. Ce fût la première fois que je vis l’esprit d’un humain quitter son cœur, littéralement. Quelle surprise de voir de mes yeux ce que jusqu’alors ne n’avais pu que théoriser. Beaucoup d’âmes, beaucoup de départs, beaucoup de souffrance mais aussi beaucoup d’amour. Ces moments restent graver dans ma mémoire et dans mon cœur.
Sans que je le demande, mais je comprends aujourd’hui le sens que ce que je vais vous dire maintenant, une personne qui entendit parler de mon accompagnement aux mourants, me proposa un poste de Maître de Cérémonie dans son entreprise très connue de service funèbre. Et pendant encore 1 an et demi, j’accompagnais les familles en deuil ainsi que les corps des défunts. Les toilettes, les mises en bière, les incinérations, les enterrements. Et pendant ce temps, je découvris que beaucoup d’âmes restaient et avaient besoin d’aide pour continuer leurs chemins. Je découvris également que certaines me choisissaient pour que dans les cérémonies avec leur famille, je fasse passer dans les oraisons des messages venant d’eux.
Ce lien et ces expériences proches de la mort, me font aimer la vie encore plus intensément aujourd’hui. Je chérie chaque jour. Et aux travers de lectures sur la voie chamanique, je réalise que j’ai été initié. Il m’arrive encore aujourd’hui en cabinet d’être en contact avec les défunts de certaines personnes qui se présentent à moi pour une thérapie. Je sers alors de lien entre les plans.
Par la suite j’ai rencontré encore deux personnes qui m’ont marquées, Nassim Haramein et Didier Rauzy, tous deux lors d’un passage au Val de consolation. L’un ma ouvert l’esprit sur les étoiles et l’énergie de l’univers, l’autre m’a rappelé à la communication avec les plantes dans le monde du milieu. C’est d’ailleurs comme ça que j’ai assisté ensuite au dernier festival du chamanisme organisé par le cercle de sagesse à Dôle.
Pardonnez cette longue lettre mais chacune de ces personnes, chacune de ces expériences, ont participé et décrivent l’homme que je suis aujourd’hui. Et je me sens soutenu et encouragé à vous raconter tout cela par une force qui est emplie de révérence envers des pairs que j’espère rencontrer un jour et à qui je livre ici des expériences qui pour certaines, je jamais partagées avant.
Je terminerai en expliquant que j’ai rencontré Pascal Hartel, Perpétue et le groupe Yamael lors d’un festival que j’organise avec l’association Semeurs de Rêves en Alsace. Ce festival regroupe tous les courants des sons guérisseurs, tambours, bols et instruments chamaniques, chants et mantras. Une vraie fraternité, que je livre le cœur ouvert à travers ces lignes, me lie à Pascal et Perpétue.
Aujourd’hui Je reçois en consultation de psychothérapie, avec des outils de divers horizons. J’anime des ateliers et stages d’initiations à la transe chamanique, des groupes de psycho-chamanisme pour du travail thérapeutique et des constellations chamaniques. Malgré tout ça, cette voie reste encore et toujours pour moi une voie d’évolution personnelle, et je prends plaisir à continuer à suivre depuis cette année l’enseignement de la FSS. Et je continue à apprendre.
Je profite de cette dernière ligne pour te remercier Pascal de ta proposition de t’aider sur le festival, et du grand honneur que tu me fais de parler de moi au cercle de sagesse. Le marcheur de rêve en moi est plein de joie.
Je vous salue de mon cœur, prenez bien soin de votre lumière
Didier