
11/02/2021
"Selon l'OMS, un quart de la population a souffert de maltraitance ou victimisation infantile. Il s'agit des abus et sévices physiques et émotionnels, de la présence de personnes perturbées dans la famille ou l'entourage, des violences verbales ou physiques, des absences permanentes ou régulières d'un ou des deux parents, et de la négligence physique ou affective. […] Toute forme de maltraitance provoque des émotions négatives dites primaires, comme la peur et le stress, qui, si elles ne sont pas régulées dans l'enfance grâce à un entourage bienveillant, risquent d'engendrer un sentiment de culpabilité chronique à l'âge adulte. Un enfant qui reçoit des gifles, des mauvais traitements physiques, psychologiques ou qui est négligé, a tendance à penser, parce que son cerveau n'est pas mature et qu'il n'est pas capable d'analyser la situation comme un adulte, que tout est de sa faute : « Je n'ai pas fait ce qu'il fallait, j'ai reçu des coups car j'ai été mauvais, je ne suis pas à la hauteur, je suis trop capricieux, voilà pourquoi papa et maman sont en colère. »"
https://www.cerveauetpsycho.fr/sr/interview/faire-la-paix-avec-son-passe-16535.php
Pour la psychiatre Stéphanie Hahusseau, nombre de comportements d'auto-culpabilisation sont liés à des traumatismes ou à des expériences négatives vécues dans l'enfance. Une thérapie fondée sur la réactivation et la réévaluation de ces souvenirs peut-être efficace. Entetien.