
08/08/2024
LE truc qui te rend TOUJOURS meilleur : la guerre.
Les Jeux Olympiques, comme toutes les compétitions, ne sont rien d’autre qu’une parodie de guerre.
Et pourtant, il n’y a que la compétition sportive qui provoque, partout dans le monde :
🖤 Autant d’engouement,
🖤 Autant d’intensité dans les émotions,
🖤 Autant d’envie de se dépasser, qu’on soit acteur ou spectateur.
Tu peux pleurer de joie et te sentir heureux durant des jours et des nuits suite à une victoire des tiens… ou bien tout l’inverse suite à une défaite. (Tu as beau adorer Kipling, tu lui dis d’aller se rhabiller vite fait s’il te sort sa théorie des deux menteurs quand “tu” as perdu).
Regarder 10 minutes de J.O. vaut des centaines de conférences “inspirantes”.
Le gars n’a pas besoin de parler.
Il te montre en 10 minutes ce que tu dois faire de ta vie si tu veux qu’elle soit belle :
𝟷 Te faire mal.
—> Non, tu ne dois pas “juste” chercher les petits bonheurs simples. Tu dois apprécier les petits bonheurs simples, mais pas les poursuivre. Ne jamais viser le confort qui t’endort. Viser l’excellence, c’est viser la souffrance.
❷ Être ambitieux.
—> Tu dois te décomplexer de vouloir être le meilleur. Je ne te dis pas “tu dois vouloir être le meilleur”. Je te dis que je sais que c’est ce que tu veux, comme nous tous, au fond de toi. Et je te dis de l’assumer enfin. Quand tu es content parce que ton équipe a gagné, tu es content parce qu’elle a été la meilleure.
𝟯 Te sentir en guerre.
—> Vouloir être le meilleur, ça veut dire forcément que tu feras souffrir tous ceux qui seront en-dessous. Admet-le une bonne fois pour toutes et assume-le. Ton plaisir à voir l’adversaire perdre et souffrir après sa défaite aux J.O. (tu vas me dire que tu ne prends pas plaisir à la défaite de l’autre, seulement à la victoire des tiens… et je te répondrai que tu te racontes des histoires pour te sentir moins coupable).
⒋ F…ck l’équanimité.
—> Ce fléau de l’âme. Cette quête d’être toujours d’humeur égale, détaché et serein. C’est la quête des faux sages. De ceux qui ont peur de se confronter à la vie et de souffrir et qui se réfugient dans une posture de pseudo-sagesse. En réalité, on est serein et détaché non pas quand on se force à la sérénité et au détachement, mais quand on a accompli quelque chose de plus grand que soi.
✔️ Un embelliste sait qu’il est animé par une volonté de puissance.
✔️ Un embelliste veut apporter le meilleur de lui-même à sa communauté.
✔️ Un embelliste se sent prêt à l’inconfort et à la souffrance.
Pas pour exposer son inconfort et sa souffrance comme il est de bon ton de le faire aujourd’hui.
Mais pour produire du Beau, du Grand, du Vrai.