10/03/2025
Cela fait plusieurs fois, lors d’échanges avec des praticiens énergétiques, nous arrivons à une discussion concernant le travail intérieur.
L’apprentissage, des arts qui sont les nôtres, nécessite d’expérimenter, d’entraîner, de valoriser, les capacités, les talents, les dons, qui sont les nôtres de canaliser la lumière d’amour de l’univers vers nos patients.
Cet apprentissage est une véritable ouverture à la beauté du monde, et à la beauté de l’amour qui nous habite, que bien souvent, la société, l’école et parfois même les parents, n’ont pas réussi à faire.
Il arrive même, que les religions monothéistes, dont la mission est pourtant d’ouvrir à cet amour, n’aient pas trouvé la voie juste tant elles sont focalisées et polarisées sur une vision patriarcale de l’amour, celle d’un dieu masculin et d’un féminin au service.
Nous ne pouvons pas être au service de la lumière par la puissance de notre canal sans être responsable des blessures relationnelles, et existentielles que l’expérience de vie dans ce monde coupé de cette beauté nous a fait rencontrer.
Être responsable, c’est être conscient de comment ces blessures continuent de nous agir, et d’y apporter la réponse appropriée de l’être en devenir que nous sommes dans la puissance de l’amour.
Derrière la beauté de cette phrase, il y a un côté très pratique qui consiste à expérimenter, combien tout au long de notre journée nous pouvons être envahi par les émotions, par la présence du monde invisible, par la souffrance de l’autre. Lorsque cette expérimentation est consciente, la vie nous donne la possibilité de faire un pas de côté et de voir que cet envahissement n’est pas nous-mêmes mais une part de nous que nous avons laissé à l’abandon comme la société, l’école, les parents, la religion l a fait dans notre enfance.
Nous pouvons continuer, à lutter contre cette souffrance et a subir l’envahissement régulier en invoquant des rituels de protection que nos maîtres nous ont appris espérant ainsi chasser cet envahissement.
Nombre d’entre nous avons fait ce constat que malgré la puissance du guérisseur que nous sommes, voire des maîtres que nous allons consulter pour nous en débarrasser, ces envahissements reviennent de manière régulière.
Nous y sommes liés quoi que nous voulons, que nous faisons, car cela appartient à notre histoire, nous avons été, nous y avons été confrontés, et nous y serons continuellement, régulièrement confronté car elles sont nôtres car la part de nous qui a été blessée continue de souffrir jusqu’à ce que nous nous montrions enfin responsables pour y apporter l’amour nécessaire.
La plus grande erreur que nous faisons tous, c’est de croire que l’amour que nous avons à apporter, est celui qui nous traverse lorsque nous faisons un soin.
L’amour que requiert cette part de nous en souffrance, est un amour humain, polarisée, c’est-à-dire maternel ET paternel.
L’amour lumineux, qui nous traverse ne peut en aucun cas, atteindre ces parts de nous en souffrance, car les blessures sont celles d’un enfant qui avant d’atteindre l’âge adulte, et donc spirituel a besoin d’un amour maternel, d’un amour paternel pour se construire en tant qu’adulte.
Notre responsabilité et d’apporter à l’intérieur de nous, les réponses qui n’ont pas pu être données.
C’est ce travail que j’ai dû effectuer pour moi-même, en intégrant et incarnant autant les enseignements que la pratique régulière et continuelle d’une relation d’un être énergétique spirituel avec les parts souffrantes à l’intérieur de nous via la bonne mère et le non père dont j’ai besoin.
Et c’est ce travail, que je vous propose de faire avec moi, dans le développement de l’être praticien énergétique que vous souhaitez être.
C’est d’autant plus important qu’en touchant la beauté de l’être que vous êtes, vous ne pouvez faire autrement que de contacter la profondeur de la blessure existentielle qui est la vôtre car en tant que praticien énergétique et canal de l’énergie d’amour de l’univers vous êtes beaucoup plus appelés à apprendre à Etre qu’apprendre à Faire.
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