Michèle Raulin

Michèle Raulin Formations astrologie psychologique et médicale

Je m’étonnais de l’absence d’inspiration à écrire en ces temps de rentrée, quand j’ai été tirée du lit à trois heures du...
04/09/2025

Je m’étonnais de l’absence d’inspiration à écrire en ces temps de rentrée, quand j’ai été tirée du lit à trois heures du matin. C’est toujours une expérience étrange. Il faut que je m’installe devant mon clavier n’ayant aucune idée de la direction à prendre, et par instinct, au hasard ou sous la gouvernance d’une force qui me dépasse, mon attention se pose sur ce qu’il faut regarder. Les éclipses des 7 et 21 septembre, qui préfigurent les évolutions de la conscience collective dans les 6 prochains mois, méritent réflexion.

Il faut d’abord considérer le grand rendez-vous de début 2026. La conjonction Saturne – Neptune qui se reproduit tous les 36 ans rythme depuis la découverte de Neptune au milieu du 19ème siècle l’histoire de la pensée sociale – particulièrement d’inspiration marxiste –, du communisme et plus précisément de la Russie. Je parle de « pensée sociale » parce qu’il s’agit moins ultimement d’une idéologie politique que de la conscience de former planétairement une communauté humaine. La rencontre Saturne – Neptune pousse à structurer cette aspiration idéale dans une organisation concrète et c’est le télescopage de ces deux mouvements contrastés qui dans un premier temps a donné naissance aux rigidités et aux extrémismes des dictatures communistes. La découverte de Neptune en 1846, sous cette conjonction, a été précédée de calculs astronomiques prédisant son existence ; parallèlement, Marx a rencontré Engels et publié ses premiers écrits d’importance. Au cycle suivant après la mort de son épouse en 1881, il se retire progressivement, demandant à ce que son nom et son œuvre ne soient plus cités en référence par les partis politiques, puis s’éteint début 1883 usé par la tuberculose. Les conjonctions suivantes ont marqué l’histoire du communisme russe : 1917 et la révolution d’octobre, 1953 et la mort de Staline, 1989 et la chute du mur de Berlin. Mais celle qui se prépare annonce l’inauguration d’un cycle bien différent.

En effet entre temps, Neptune a effectué un tour complet du zodiaque et nous arrivons à la première conjonction de son deuxième tour, qui prend naissance au tout début du Signe des commencements, le Bélier. En soi, cette conjonction tend à dissoudre les repères et les frontières – j’ai l’habitude de dire que Saturne est soluble dans Neptune comme les falaises d’Etretat dans la Manche – et à appeler des organisations sociales plus partagées, plus « communes » – on parlerait aujourd’hui de mondialisation ou de globalisation. On peut donc inférer que derrière l’inévitable chaos qui le précède, s’apprête à émerger un tout nouveau concept de communauté humaine. La conscience collective commence à exister en tant qu’entité différenciée, et cela s’appuie notamment sur les questions écologiques des ressources énergétiques (toutes formes, y compris alimentaires) et du réchauffement climatique, qui nous concernent tous indifféremment et dont les jeunes générations sont universellement particulièrement conscientes. L’humanité est à un tournant de son destin, elle le sait et elle dispose des moyens et de la liberté pour l’accomplir. Elle doit pour cela inventer de tout nouveaux concepts politiques, ce qui impose la dissolution des anciens.

Les éclipses de septembre préparent cette échéance. L’éclipse de Lune mobilise encore des processus de déstructuration mais l’éclipse de Soleil qui suit s’inscrit déjà dans la configuration dite « en cerf-volant » de l’année 2026. Elle dynamise l’alignement harmonique des trois grandes planètes collectives, mobilisant pragmatisme, créativité, intelligence (pas seulement artificielle), rencontre des cultures, audace d’entreprise. On ne peut pas voir clair dans les brumes de Neptune, il est parfaitement normal de se sentir désorienté puisque les repères s’y dissolvent. Mais il ne sera plus longtemps avant qu’émerge une nouvelle lumière, où l’on ne reconnaîtra plus le monde.

Si vraiment vous vous sentez dans la nuit, il n’y a qu’une attitude neptunienne appropriée : fermez les yeux, reposez-vous, dormez ! Ne vous acharnez pas sur le chaos car vous ne ferez qu’y blesser vos petits poings impuissants. Ne nourrissez pas le chaos de vos peurs ou de vos colères, car vous en seriez les premières victimes. Les forces évolutives qui sont en mouvement nous dépassent. Mais si seulement vous percevez de la lumière, si seulement elle vous élève au-dessus du chaos, alors suivez-la aveuglément, obstinément, car Neptune est aussi la foi. Ainsi vous embarquerez pour le Nouveau Monde, ainsi vous alimenterez le salut de l’humanité.

C’est à un tableau de Claude Monet intitulé « Printemps » et exposé au Musée des Beaux-Arts de Lyon que je dois l’inspir...
27/06/2025

C’est à un tableau de Claude Monet intitulé « Printemps » et exposé au Musée des Beaux-Arts de Lyon que je dois l’inspiration d’aujourd’hui. Deux mois sans écrire, rien à dire que je n’aie déjà exprimé, voire répété, à propos de l’actualité mondiale ou astrologique. Puis cette image qui s’impose à mon esprit alors que je médite sur mon actualité à moi : le vieillissement. C’est-à-dire l’opposé du printemps.

J’ai beaucoup réfléchi ces derniers temps sur la question du renoncement. Le fleuve de la vie a suivi son cours et on a fait ce qu’on a pu pour ramer dans le sens du courant. La réalité du parcours ne se superpose jamais complètement à ce qu’on en avait imaginé, et même si pour ce qui me concerne je peux me réjouir d’avoir plutôt tenu le cap sur le fond, pour ce qui est de la forme c’est une autre histoire. Dans les faits, ça ne se passe jamais à notre façon. Il arrive un moment où il faut accepter de laisser certains rêves derrière soi.

C’est là qu’on peut mesurer la puissance de notre esprit, car lui seul décide d’en faire ou un dommage, ou une sagesse. On peut se dire que la vieillesse impose des renoncements, ou bien se dire que l’âge permet le lâcher-prise. C’est en effet un privilège de prendre de la distance et de se décoller des attachements ou des attentes de surface qui n’ont finalement qu’une valeur très relative. Comme dans un tableau impressionniste, la forme apparente perd de son intérêt et seul compte ce qui s’imprime à la conscience. La vie se pixellise.

Alors on peut voir l’œuvre dans sa dimension universelle, habitée de milliards de petits points, chaque être apportant sa touche personnelle. Quelle note, quelle vibration est-ce que je veux apporter au tableau du monde ? Je ne suis qu’un point parmi les autres mais dans un tableau impressionniste chaque point est essentiel. A cette échelle le contenu de l’histoire de mon film est infinitésimal, il perd toute sa consistance. Seule reste la couleur que je lui donne.

Je veux lui donner la couleur de la joie. Quoi qu’il y ait autour, quelles que soient les ombres, mon petit point est si précieux pour l’humanité, pour l’univers entier. Je veux qu’il brille. Que puis-je faire de mieux de ma vieillesse ?

On oublie trop souvent que les transits des planètes lentes se font par axes, de sorte que le Lion est particulièrement ...
18/04/2025

On oublie trop souvent que les transits des planètes lentes se font par axes, de sorte que le Lion est particulièrement concerné par l’actuelle installation de Pluton dans le Verseau. J’ai déjà rapporté ici l’observation, répétitive ces derniers temps, de patients bousculés dans le sens de leur identité. C’est qu’entre autres choses, ce transit nous invite à nous poser en profondeur la question « qui suis-je » ?

L’artifice des médias étant poussé à son comble, nous nous rendons compte de plus en plus que nous ne pouvons pas nous réduire à notre image. Nous ne sommes ni un nom, ni une profession, ni une ethnie, une religion, une situation familiale, une forme de sexualité … ni même un corps, ni même une histoire. C’est à mon sens un tournant majeur, après un siècle de psychologisation à outrance qui nous a conditionnés à nous considérer comme le produit exclusif de notre enfance, de nos ancêtres voire de nos vies passées. Rien de tout cela ne peut finalement nous définir : nous ne sommes pas le résultat de ce qui nous est arrivé – de ce qui est venu à nous, mais bien plutôt le fruit de ce que nous en avons fait.

Il est en effet facile d’observer que des histoires similaires ne s’accompagnent pas forcément des mêmes aboutissements. L’important est moins de savoir ce qui m’est arrivé, que la légende que je me raconte à ce propos. Or il est là deux écueils diamétralement opposés mais tout aussi toxiques. D’un côté le déni : il ne m’est rien arrivé ; de l’autre l’apitoiement sur soi : je ne suis qu’une pauvre victime. Dans les deux cas on ferme la porte à la réalité de ce que nous sommes vraiment, dans les deux cas on se berce – ou on s’aveugle – d’illusions. Dans les deux cas on se condamne, en condamnant la porte d’accès à notre vrai soi.

En effet nous voyons bien que dans « il m’est arrivé cela » se trouvent finalement trois entités : cela, moi, et le fait que cela est arrivé vers moi. Le « cela » n’est pas moi. Dans la distance entre les deux se trouve l’espace d’une liberté. « Je » peux regarder « cela » d’une manière ou d’une autre, d’ailleurs c’est ce que nous faisons toujours plus ou moins consciemment, nous interprétons. Il se crée ainsi un mouvement retour, « cela » est arrivé à « moi », et maintenant « je » recrée « cela » au travers de ce que « je » « me » raconte à ce propos. En fin de compte, je ne fais qu’être en relation avec mon moi-même.

A cet endroit on atteint ce que valide désormais la connaissance : tout est conscience. Qui suis-je ? Je suis de la conscience qui fais une expérience. Tout cela ne sont que des expériences de conscience, auxquelles je peux choisir, les regardant telles qu’elles sont, de donner tel ou tel impact sur l’image que je veux me donner ou montrer aux autres. Je peux m’identifier dans n’importe quel personnage réactionnel – dépressif, vengeur, victime héroïque, persécuté, pourquoi pas fou ? Le terme est juste, dans tous les cas c’est une aliénation, c’est se prendre pour ce qu’on n’est pas.

Je ne suis que de la conscience qui fais une expérience. Il y a tellement de liberté, tellement de puissance créatrice dans cette expérience-là. La conscience est tout ce qu’il y a. La conscience ne peut pas faire autre chose qu’être consciente d’elle-même. Je suis conscient.e de ce que je suis. Je suis de la conscience qui fais une expérience. Chaque expérience est une facette de tous les possibles. Je suis tous les possibles, si je suis à cet endroit, si je ne me perds pas dans l’expérience et dans l’interprétation de l’expérience, si je reste conscient.e d’être conscience. Nous savons bien que nous sommes transcendants, au-delà de la surface des choses, même au-delà de la mort. N’est-ce pas là, ici et maintenant, notre expérience ultime ?

Les processus évolutifs ne sont pas régulièrement continus. Ils passent toujours par des seuils où doit de produire un b...
08/03/2025

Les processus évolutifs ne sont pas régulièrement continus. Ils passent toujours par des seuils où doit de produire un basculement, une rupture, ce que les physiciens appellent un saut quantique. Quand un électron gagne de l’énergie, une fois atteint un certain seuil il « saute » sur une autre couche atomique ; le travail psychothérapeutique peut parfois durer des années avant qu’en une fraction de seconde, le rideau se déchire et la vie ne soit plus la même : on a changé de monde. Il se produit le même phénomène au moment de la naissance.

Pour le bébé, le moment de basculement est un passage délicat où la physiologie subit un stress intense, ressenti comme un danger de mort. Très brièvement, l’oxygénation et l’apport de nutriments qui lui venaient passivement de sa mère lui sont coupés, et c’est cette détresse qui le pousse à trouver son souffle par lui-même, dans un réflexe de survie. Tous les tournants évolutifs comportent un moment de cette nature. Une menace d’extinction, qui si l’on y regarde bien va effectivement sonner la fin d’un état pour l’émergence d’un autre.

Dans ces processus deux forces intenses entrent en conflit. Ce sont toujours les forces évolutives qui mènent la barque. Lorsqu’elles deviennent menaçantes pour l’état en place, celui-ci mobilise ses réserves pour se maintenir. Nous entrons là dans la narration de toutes les grandes épopées initiatiques de la culture humaine. Les résistances, que l’on voit comme « le côté obscur de la Force », enflent sous la peur de leur propre disparition et dans leur affolement, créent elles-mêmes des menaces pour le système, généralement en tentant de capter à leur profit toutes les ressources disponibles. Observez le comportement de Trump, c’est une caricature.

Cela signifie que nous avançons à grands pas. Le processus s’accélère. A l’approche du seuil critique, il doit nécessairement apparaître une telle figure de « démon » (qu’on l’appelle Ravan, Sauron, Palpatine ou autrement) qui siphonne les dernières ressources de l’ancien système et pousse les forces évolutives à se rassembler, à s’organiser dans le but commun de la transformation, à entrer de plain-pied dans le lendemain. Son outrance est signe de la détresse qui précède de peu son agonie, signe qu’il aura bientôt fini de jouer son rôle. Ne vous laissez pas tromper, ne vous laissez pas envahir par le bruit et la fureur que dans sa panique l’ancien monde en train de mourir sème sur la planète. Cela n’est qu’illusion.

Le nouveau monde est déjà là, qui avance ses pions en silence. Car là réside la véritable force, la puissance absolue de la nature. Son armée est invincible car silencieuse, unifiée, cohérente. Il suffit on le sait, d’un petit nombre d’anonymes synchronisés en conscience avec les techniques adéquates. Le seuil de basculement – racine carrée de 1% de la population mondiale, soit 10.000 réunis en permanence au même lieu – est désormais en passe d’être atteint. Plus rien n’arrêtera le mouvement. Sous la tempête de surface, le calme monte des profondeurs de l’océan. Un jour probablement prochain à l’échelle de l’Histoire, on se réveillera dans la lumière, la paix mondiale, l’équilibre climatique et la prospérité économique. Pas besoin de savoir comment c’est arrivé. Juste un saut quantique de la conscience collective.

Bien sûr nous sommes encore en hiver, bien sûr encore les jours de pluie, de froid, de brouillard ou de tempête. Mais ch...
08/02/2025

Bien sûr nous sommes encore en hiver, bien sûr encore les jours de pluie, de froid, de brouillard ou de tempête. Mais chaque jour la lumière gagne du terrain. C’est une époque de l’année très en miroir avec la dynamique en cours dans notre monde. La Lumière descend sur Terre, beaucoup plus vite que nous pouvions l’espérer car on entend déjà les tambours, et on est loin de se représenter ce que cela signifie.

Quand on est un peu seul, là dans son coin, qu’on n’a pas trop de repères, pas trop de sources vers lesquelles se tourner, que peut-on faire se dit-on, à part attendre et éviter de désespérer ? Détrompons-nous. Je ne veux pas parler de la prière, qui a toute sa valeur mais ne peut pas être investie par tous. En revanche il existe une grande loi dans la nature qui dit : « tout ce sur quoi on porte son attention grandit ».

J’ai l’habitude d’ajouter : « même les enfants ». J’ai déjà parlé quelque part du nanisme psycho-affectif. Portez votre attention sur une plante, et pas une autre : observez la différence de développement. Portez votre attention sur une idée : vous la verrez partout, elle reviendra en boucle à la radio, dans vos lectures les plus inattendues, dans la conversation des voisins au marché. Portez votre attention sur une contrariété, elle envahit votre journée.

Portez votre attention sur ce que vous voulez voir grandir. En ce moment, de grandes œuvres sont en train de s’accomplir de par le monde, qui n’ont pas besoin de la participation active d’un très grand nombre de personnes, mais que nous pouvons soutenir avec l’idée que chacune de nos consciences apporte une goutte d’arrosage à l’arbre de vie de la Terre qui se prépare à refleurir.

Même entre les nuages de l’hiver qui persiste encore, pensez à regarder la lumière qui filtre. Cherchez-la, vous la trouverez : ici ou là, au détour d’un chemin, d’un refrain, d’un sourire, et surtout au-dedans de vous. C’est la plus belle lumière, celle qui n’a besoin de rien, qui se suffit à elle-même et illumine toute chose. Cherchez-la dans votre cœur, là où votre âme se nourrit. Chaque seconde d’amour, de compassion, de joie ou de pardon que vous trouvez dans votre cœur est un trésor qui se répand dans le monde. Une goutte de sève pour l’arbre de vie de la Terre.

De toute votre intention, portez votre attention sans cesse sur la lumière. Vous allez voir à quelle vitesse elle va grandir dans votre vie. La forêt devient verte lorsque les arbres reverdissent. Le monde devient lumineux de la somme de nos lumières.

Pour les amateurs du ciel :https://www.nationalgeographic.fr/espace/pendant-quelques-semaines-six-planetes-du-systeme-so...
22/01/2025

Pour les amateurs du ciel :
https://www.nationalgeographic.fr/espace/pendant-quelques-semaines-six-planetes-du-systeme-solaire-seront-alignees-astronomie-science-observation
En dehors du pur plaisir de l'observation, je ne répèterai jamais assez que l'expérience personnelle du contact avec les planètes est un élément indispensable pour bien lire les thèmes.

L'alignement de ces six planètes est observable depuis la Terre, à partir de ce mardi 21 janvier 2025. Quatre d'entre elles seront même visibles à l'œil nu pendant quelques jours.

Nous voici entrés dans une année importante qui devrait voir se mettre en place de nombreuses évolutions. Les trois gran...
12/01/2025

Nous voici entrés dans une année importante qui devrait voir se mettre en place de nombreuses évolutions. Les trois grandes planètes collectives qui marquent les temps de l’Histoire sont en effet en train de changer de signes.

J’ai déjà parlé de l’entrée de Pluton dans le Verseau, où il est désormais installé pour 20 ans. A la fin de son transit en Capricorne, la déstructuration de tous les anciens systèmes de gouvernance, nécessaire pour que puisse s’inventer un nouveau modèle de civilisation, a produit un état de chaos où il ne faut pas voir l’effondrement de l’humanité. Nous allons assister dès la prochaine décennie à une explosion de connaissances et de technologies révolutionnaires dans tous les domaines, proposant des solutions inattendues et même inespérées – à la condition de savoir se remettre en question et s’adapter.

L’arrivée conjointe de Saturne et Neptune dans le Bélier est une merveille de l’horloge cosmique. On ne peut pas faire mieux pour accompagner l’émergence historique d’un nouveau vivre ensemble concret. Après la découverte de Neptune, tous les 36 ans les conjonctions successives des deux planètes ont rythmé l’évolution de cette idée sous la forme du communisme : 1882 mort de Marx, 1917 révolution d’octobre, 1953 mort de Staline, 1989 chute du mur, 2025-2026 marquera la fin de ce premier round qui n’a malheureusement su produire nulle part autre chose que des dictatures. On ne rend pas les gens heureux malgré eux. Nous voilà maintenant dans un tout autre contexte où l’évolution des consciences est en mesure de produire une autre forme d’union de l’humanité, plus proche du cœur, se construisant de bas en haut plutôt que de se décréter de haut en bas. La mise en place de grands groupes de cohérence pérennes est désormais bien avancée, je vous en reparlerai. C’est ainsi que se stabilisera à terme la paix mondiale. Dans cette génération nous sommes venus sur Terre pour ça.

Dans le même temps Uranus prend pied dans les Gémeaux, laissant prévoir l’apparition de nouvelles techniques d’information, de déplacement, d’éducation. Il renforce encore la probabilité d’accéder à des connaissances jusqu’ici impensables, y compris par la communication avec des intelligences non humaines. J’ai déjà eu l’occasion de soulever prudemment cette hypothèse, qui semble chaque jour plus vraisemblable et imminente.

Nous n’avons pas fini d’en découvrir et d’en inventer. Ne nous lamentons donc pas trop sur le vieux monde qui meurt. Celui qui vient vaudra la peine. Bonne année !

Une toute petite réflexion pour finir l’année. J’aurai des choses importantes à partager  dans les prochains mois.J’ai d...
22/12/2024

Une toute petite réflexion pour finir l’année. J’aurai des choses importantes à partager dans les prochains mois.

J’ai déjà raconté comment, depuis 25 ans maintenant, les configurations collectives ont tendance à s’incarner dans une somme d’expériences individuelles, ne laissant que le surplus pour les événements naturels ou géopolitiques d’envergure. Cela se manifeste en consultation par des vagues de patients apportant des problématiques semblables, et encore plus étrange, allant dans leurs horloges internes propres vers des rendez-vous convergents.

Cet automne, j’ai observé des renversements intéressants concernant les processus d’identification. Une des conséquences de la psychologisation excessive du siècle écoulé, a été d’amener une majorité de personnes à se définir comme le produit de leur histoire, infantile, fœtale, transgénérationnelle … comme si nous étions réduits à ce que la vie nous a fait.

Je vois maintenant arriver les patients dans une tout autre perspective. Le transit de Pluton dans l’axe Capricorne/Cancer ayant permis d’explorer le passé en profondeur et de s’en détacher, je vois des personnes en devenir, appliquées à incarner leurs propres valeurs, dans un processus autoréférent. Le passé est le passé, dit la 4ème sagesse indienne. Ici et maintenant, je suis surtout ce que j’ai fait de ce que la vie m’a fait, et ce que je choisis de faire de cette vie jour après jour. Voilà ce qui me définit. Je suis en création, en invention permanente. A l’échelle individuelle, c’est cela l’axe Verseau/Lion.

Cet ancrage dans l’être-soi unique et réel, centré ici et maintenant, tend à se répandre et c’est profondément réjouissant car cela montre bien l’évolution de la conscience collective, dont je vous parlerai dans un prochain article.

En ce temps des lumières renaissant de l’obscurité, ne perdez pas de vue votre propre lumière, tout ce que vous avez réussi, ne serait-ce que peut-être survivre, garder le courage d’avancer, dispenser un sourire ou un geste d’humanité. Vous êtes cette flamme, ce rayonnement qui éclaire la route. Vous êtes l’étoile du berger.

(note pour les amateurs, avec ou sans jumelles : à la tombée de la nuit, en ce moment, on croirait voir deux étoiles du berger : l’une à l’ouest – c’est bien Vénus, jamais éloignée du soleil, l’autre à l’est – c’est Jupiter. Vers le sud-ouest, on peut aussi observer Saturne. Et dans un mois, à l’est, on pourra voir se lever Mars, la planète rouge)

La solitude est souvent une expérience douloureuse. On en plaisante : « Je ne suis pas seul.e, je suis libre ! ». Et il ...
24/11/2024

La solitude est souvent une expérience douloureuse. On en plaisante : « Je ne suis pas seul.e, je suis libre ! ». Et il est vrai qu’elle a de bons côtés. Avec quand même, là-bas au fond, comme un écho d’abandon. Si on prend la peine d’aller y regarder bien, le seul abandon qui déchire vraiment, ce n’est pas les amis, l’amoureux(se), les enfants, ni même les parents, voire la mère amniotique … le sentiment de solitude ultime, c’est être abandonné par la vie – par la nature, par l’univers, par Dieu, on l’appelle comme on veut. Le fond de cette détresse, c’est percevoir qu’il n’y a nulle part rien ni personne pour répondre à l’appel au secours. Il arrive que lorsqu’on touche cette expérience, on soit appelé par le su***de.

Pourtant ce n’est pas le bout du voyage. Encore plus au fond des choses, il apparaît une autre vérité pas forcément facile à accepter : si la solitude est la condition irréductible, absolue, éternelle de toute créature, si nous ne vivons qu’avec nous-même, cela signifie que nous vivons dans notre propre création. Ce que nous voyons se manifester autour de nous n’est que le déploiement de notre propre graine, dont nous sommes à la fois le générateur inconscient et le témoin. Tout ce dont nous pouvons avoir conscience n’est qu’un écho de notre propre conscience. C’est NOTRE univers.

Je me suis beaucoup interrogée sur le sens de cet étrange jeu d’allure auto-sado-masochiste qui ressemble à l’histoire de l’homme qui chausse du 42 et s’achète des chaussures en 38, parce que ça sera tellement jouissif de les retirer. On trouve ça partout : « ce qui ne tue pas rend plus fort », « on ne profite du jour/de la santé/de la réussite… que quand on a connu la nuit/la maladie/l’échec… » ; en d’autres mots, il faudrait se damner soi-même (puisqu’on est le seul dieu dans notre histoire) sous prétexte que le paradis retrouvé serait bien meilleur que le paradis qu’on n’aurait pas perdu. C’est quand même tordu, non ?

C’est que les forces destructrices, séparatrices – étymologiquement dia-boliques, sont intimement interpénétrées avec les forces constructrices et intégratives, pour générer la création et entretenir l’évolution. Ainsi la création multiple ne peut survenir sans la fracture du UN, qui reste un malgré tout. La transformation d’un état en un autre état ne peut survenir sans la destruction du premier, comment la rose naîtrait-elle sans la disparition du bouton, l’adulte sans celle de l’enfant ? Et pourtant la mémoire d’une seule et même idée (dirait Platon) accompagne tout le processus de la conception à la disparition de la rose, de l’être humain ou de l’univers tout entier, assurant la continuité de tous ses états manifestés.

Le sentiment d’abandon et toutes les souffrances qui en découlent résultent d’une erreur de perception, la croyance de séparation entre ce qu’on appellerait les forces du Bien et celles du Mal. Nous voulons les opposer, quand elles sont intimement confraternelles. J’aime bien cette image de la littérature védique qui montre les deux côtés de la divinité tournant chacun un bout de la même corde pour baratter la mer de lait dont est issue la création tout entière. Jamais l’un sans l’autre.

Je crois profondément que l’Histoire de l’humanité est arrivée au moment où nous commençons à passer au-delà de la vision duelle pour retrouver la conscience de l’Unité sous-jacente. Le transit de Pluton de ces trois derniers mois a projeté sur notre écran collectif la vision de l’envers du décor, avec ses formes effrayantes, ses mécanismes pervers, ses ombres désespérantes. Que l’on se représente ces forces au service de l’évolution, obéissant aux puissances de transformation, accomplissant le « sale boulot » parce que c’est leur rôle, sans perdre de vue l’immense basculement spirituel dont nous sommes les co-acteurs et auquel elles participent avec dévouement.

Puisque nous sommes seuls dans nos propres univers, soyons conscients que tout se joue à l’intérieur de notre propre conscience. Il était une fois deux bagnards sur l’Île du Diable. Le premier veut s’évader à tout prix. Il développe son intellect, observe, expérimente, et après maints échecs trouve le bon moyen, la bonne vague, le bon moment, et s’échappe … un jour, quelle que soit la côte sur laquelle il aura trouvé refuge, il découvrira qu’il est revenu sur l’Île du Diable. Ça peut durer longtemps, longtemps… Le second voit qu’on ne peut pas empêcher les choses d’être partielles, frustrantes, éphémères. Il décide de planter des tulipes et des salades dans le petit carré de sa case, de poser là maintenant toute son attention sur les bonnes choses pour le temps où elles sont là, de sourire à ses voisins (réels ou imaginaires) et de se rendre utile (d’abord à lui-même) parce que ça le rend heureux. Ça dure aussi l’éternité, dans chaque instant. C’est toujours l’île du Diable, où il a réintronisé le vrai propriétaire. Toujours aussi seul avec lui-même, pas vrai ?

Je publie seulement quand, quelque part là au fond, quelque chose s’anime et m’assoit devant mon ordi avec une injonctio...
03/10/2024

Je publie seulement quand, quelque part là au fond, quelque chose s’anime et m’assoit devant mon ordi avec une injonction simple et ferme : écris. Alors souvent, il se passe un temps où je me demande de quoi je vais bien pouvoir parler. Je porte doucement mon attention sur cette rumeur intérieure, et j’écoute. Parfois j’écoute longtemps. Jusqu’à ce que ça me vienne dans les doigts. D’après ce que j’en ai compris, ce n’est pas de l’écriture automatique, je sais ce que j’écris, même s’il m’arrive parfois d’en découvrir certains aspects à la relecture – je pense que toutes les personnes qui cherchent ou qui créent font cette expérience. C’est comme de la pêche à la ligne : quand ça m’appelle là au fond, rester assise silencieuse et attendre que ça s’accroche à mon attention. Ça me fait penser au commissaire Adamsberg, j’imagine que Fred Vargas connaît bien ce processus.

Aujourd’hui, ça veut parler de la façon dont nous sommes tous créateurs de notre univers. Ma fille aînée avait 9 ans quand elle m’a posé la question qui tue : « Maman, qu’est-ce qui me prouve que ce que je vis c’est bien vrai ? ». Tu as vingt minutes, on est à table et je reprends les cours dans une heure. Je suis allée chercher dans ma bibliothèque le livre du physicien Bernard d’Espagnat, "A la recherche du réel". « Tu vois ma fille, ce monsieur est un des plus grands savants de notre époque, et il se pose la même question que toi ». Trente-cinq ans plus t**d, j’en viens en creusant mon expérience à considérer que notre propre conscience est la seule preuve du seul réel dont nous puissions être certains : notre propre existence. Ça, c’est presque du Descartes reformulé.

Mais il faut se représenter la conscience bien au-delà de la pensée, et même bien au-delà de la vigilance. Je suis de la conscience en mouvement créateur permanent, même quand ça n’arrive pas à ma conscience de veille. Il suffit d’entrer en écoute attentive pour commencer à percevoir toute cette ingénierie silencieuse. C’est un peu comme observer la faune microscopique sur un centimètre carré de peau, le va-et-vient incessant des échanges biochimiques d’une cellule, ou plonger dans le mouvement brownien d’un atome. Tout cela s’agite avec ordre et intelligence, tout cela est conscience, même si mon intellect ne le perçoit habituellement pas. Tout cela est ma propre conscience. Tout l’univers dans lequel je suis est le déploiement de ma conscience. Je n’ai aucune preuve d’aucune autre réalité. Je suis prise à l’intérieur de mon propre film, et il n’y a rien d’autre que mon propre rêve. Je ne fais que barboter dans mon jus. Tiens, Platon qui dîne avec Miguel Ruiz, bonsoir messieurs.

Cela n’est pas sans conséquences très concrètes. S’il n’y a plus d’extérieur je ne peux plus être victime de rien et je ne peux plus être en colère contre personne, je ne peux plus rien perdre et je ne peux plus rien craindre. Je ne peux plus être déçue d’une réponse qui ne vient pas, car je ne suis en écho qu’avec moi-même. Je n’attends plus rien. Je suis mon propre interlocuteur. Si je persiste dans un problème, c’est que quelque chose en moi y trouve son intérêt. Si quelque chose me fait souffrir je me positionne autrement, dans mon corps ou dans ma pensée. La réalité n’est pas extérieure, elle ne peut que suivre mon déplacement intérieur, et ça se vérifie. Ça se vérifie toujours.

Et vous avec qui j’interagis, qui êtes-vous ? Vous êtes dans ma conscience et de ma conscience, vous êtes une partie de moi et une forme de moi. Qui que vous soyez, je ne peux que me reconnaître en vous, lorsque je vous rencontre je me rencontre. Je fais appel en vous à une partie de moi. Si le contact est douloureux, que puis-je faire d’autre que dire à cette image et à moi-même : je suis désolée de t’avoir créée sous cette forme, je te/me demande pardon, je ne peux que t’aimer car tu es un prolongement de moi, merci de me rappeler où je suis et qui je suis. La bulle s’évanouit. La vie est un je.

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3, Rue Francisque Jomard
Lyon
69600

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