SML - Syndicat des Médecins Libéraux

SML - Syndicat des Médecins Libéraux Le SML, Syndicat des médecins libéraux de France, est le syndicat représentatif des médecins gé

Le SML, Syndicat des médecins libéraux de France, est le syndicat représentatif des médecins généralistes et spécialistes libéraux.

Un protocole imposé sans concertation peut fragiliser bien plus que des pratiques : il met en tension tout le système de...
23/12/2025

Un protocole imposé sans concertation peut fragiliser bien plus que des pratiques : il met en tension tout le système de soins.

Le protocole d’imagerie, décidé unilatéralement, place les médecins sous une pression accrue et complique l’accès aux examens pour les patients.�
À terme, c’est l’équilibre même du système de santé qui est menacé : perte de sens, surcharge administrative, retards de prise en charge.
�La qualité des soins ne peut pas être le dommage collatéral de décisions prises sans dialogue.

22/12/2025

Protocole imagerie : une décision unilatérale aux conséquences lourdes

Le protocole imagerie a été imposé unilatéralement par la direction de la Caisse, après le refus légitime des syndicats représentatifs de signer des baisses de tarifs injustifiées et insoutenables.

Ces mesures ne touchent pas uniquement les médecins radiologues.
👉 Les médecins vasculaires subissent depuis 10 ans une baisse cumulée de 15 % sur les échographies vasculaires, pourtant leur acte technique le plus fréquent.
👉 Les cardiologues sont eux aussi directement impactés par ce protocole.

Ce sont autant de victimes collatérales d’une vision qui semble considérer, les unes après les autres, que toutes les spécialités médicales seraient des « rentes ».

❓ Comment justifier ces décisions alors même que :
• des zones sous-dotées persistent,
• les professionnels s’engagent à maintenir l’accès aux soins,
• et que les tarifs des médecins français sont désormais les plus bas d’Europe ?

Oui, vous avez bien lu : après avoir été juste devant l’Albanie, la France est maintenant dernière.

👉 Cette politique tarifaire fragilise durablement l’offre de soins et décourage l’engagement médical. Il est urgent de revoir la méthode comme le fond.

Loi anti-fraude : quand la suspicion remplace le soinEn France, chaque médecin pourrait être considéré comme un fraudeur...
21/12/2025

Loi anti-fraude : quand la suspicion remplace le soin

En France, chaque médecin pourrait être considéré comme un fraudeur potentiel. Les contrôles se basent souvent sur des statistiques, sans examen réel des dossiers individuels. Le doute, qui devrait bénéficier à l’accusé, semble ici oublié.

Imposer des objectifs d’arrêts maladie est non seulement irréaliste, mais aussi antidéontologique. Comment un médecin pourrait-il prévoir les pathologies ou accidents à venir de ses patients ? Cette logique pousse à trier les patients plutôt qu’à soigner, et fragilise la relation de confiance essentielle entre praticiens et patients.

Résultat : démotivation des professionnels de santé, accès aux soins compromis, et qualité des soins menacée.

⚠️ La santé ne devrait pas être gouvernée par des chiffres et des statistiques, mais par l’éthique, le soin et la confiance.

20/12/2025

La loi dite anti-fraude pose une question fondamentale : considère-t-on encore les médecins comme des professionnels responsables… ou comme des fraudeurs potentiels ?

En droit français, le doute doit bénéficier à l’accusé. Or, dans cette loi, la logique semble inversée.

Aujourd’hui, des médecins peuvent être contrôlés sur leurs arrêts de travail sur la base de données purement statistiques, sans analyse clinique fine des dossiers.
Pire : ils peuvent être mis “sous objectif”.

👉 Un non-sens total.

Comment prévoir à l’avance le nombre de jours d’arrêt maladie quand on ne choisit ni ses patients, ni leurs accidents, ni leurs pathologies ?

Cette logique pousse à une médecine défensive :
• refuser de nouveaux patients
• sélectionner les profils
• renoncer à des décisions médicales pourtant justifiées

C’est une mesure vexatoire, illogique, antidéontologique,
et indigne d’un système de santé qui se veut démocratique.

La lutte contre la fraude ne peut pas se faire au prix de la présomption de culpabilité et de la dégradation du soin.

La quatrième année d’internat en médecine générale n’est ni une surprise, ni une aberration.�Elle s’inscrit dans une log...
18/12/2025

La quatrième année d’internat en médecine générale n’est ni une surprise, ni une aberration.
�Elle s’inscrit dans une logique d’alignement avec les autres spécialités et répond à un besoin réel de formation approfondie sur le terrain.
Mais une réforme ne se décrète pas, elle se construit.
�Rémunération des docteurs juniors, conditions d’exercice, encadrement, logement : des avancées existent, mais elles doivent encore être consolidées.

La réussite de cette quatrième année dépendra avant tout de celles et ceux qui la vivront. Écoutons les internes, donnons-leur les moyens d’exercer et faisons de cette réforme une opportunité, pas une contrainte.

17/12/2025

La quatrième année d’internat en médecine générale vise un objectif clair : aligner la durée de formation sur celle des autres spécialités. Ce n’est donc pas une aberration.

La vraie question reste : sommes-nous prêts ?

Des avancées existent, mais des points de vigilance demeurent.
👉 La rémunération des docteurs juniors reste en décalage avec les attentes, notamment sur la question du paiement à l’acte.
👉 La formation et la mobilisation des maîtres de stage semblent progresser.
👉 Les collectivités locales, notamment les maires, se montrent prêtes à faciliter l’accès au logement.

Les signaux sont globalement plus positifs qu’il y a quelques mois.
Il reste néanmoins des efforts à fournir pour que cette réforme soit pleinement opérationnelle.

Au final, ce seront surtout les jeunes médecins directement concernés qui diront si ces évolutions sont suffisantes.

Système de santé : jusqu’où ira le renoncement ?Depuis des décennies, le système de santé français s’éloigne progressive...
15/12/2025

Système de santé : jusqu’où ira le renoncement ?

Depuis des décennies, le système de santé français s’éloigne progressivement de l’esprit qui a présidé à sa création en 1946, au prix d’un affaiblissement continu de la médecine libérale… et d’un risque croissant pour les patients.

👉 Celui d’un démantèlement progressif du modèle de 1946, au détriment des soignants et de l’accès aux soins.

Depuis des décennies, la médecine libérale est progressivement dépossédée de ses leviers :
• étatisation rampante de la Sécurité sociale,
• transfert de charges vers les mutuelles,
• encadrement tarifaire toujours plus contraignant,
• remise en cause du conventionnement comme outil de négociation,
• projets visant à vider le secteur 2 de sa substance,
• et maintenant des textes qui ouvrent la voie à des baisses unilatérales de tarifs.

⚠️ Ne nous trompons pas de débat.
Il ne s’agit pas de défendre des “privilèges”, mais :
• la qualité des soins,
• la liberté d’installation,
• la responsabilité professionnelle,
• et l’attractivité d’un exercice libéral déjà en crise.

À force de vouloir tout réguler, tout contraindre, tout administrer, on prend le risque réel de :
❌ décourager les vocations,
❌ accélérer les déserts médicaux,
❌ réduire l’offre de soins,
❌ et in fine pénaliser les patients.

💬 Le SML le rappelle avec force :
sans médecins libéraux libres, responsables et justement rémunérés, il n’y aura pas de système de santé solide.

Il est encore temps de changer de cap, de renouer avec une véritable concertation, et de sortir d’une logique purement comptable qui nous mène droit dans le mur.

📢 Le débat doit avoir lieu. Maintenant.

12/12/2025

Et si, demain, certains patients cotisaient… sans plus jamais être remboursés ?

Un amendement passé dans le cadre d’un projet de loi prévoit le déremboursement des prescriptions réalisées par les médecins de secteur 3, c’est-à-dire les médecins non conventionnés.

👉 Concrètement, cela signifie que des patients continueraient à cotiser obligatoirement à l’Assurance Maladie (URSSAF, CSG, etc.), mais perdraient tout droit au remboursement de leurs soins uniquement en raison du choix, ou parfois de la contrainte, du médecin consulté.

⚠️ Le sujet n’est pas corporatiste. Il est profondément citoyen et concerne directement les patients.

Comment justifier :
• une assurance maladie obligatoire,
• financée par tous,
• qui n’ouvre plus de droits pour certains assurés ?

Cette situation crée une rupture manifeste d’égalité devant les charges publiques et pose une question juridique majeure, ouvrant clairement la voie à une Question Prioritaire de Constitutionnalité (QPC).

💬 Au-delà des médecins, ce sont surtout les patients qui seront impactés :
• patients sans alternative locale,
• patients en parcours de soins complexes,
• patients qui paient… mais ne seraient plus protégés.

👉 Une réforme du système de santé ne peut pas se faire au détriment du principe fondamental de solidarité.

Le débat mérite d’être posé publiquement. Pour les soignants, mais surtout pour les patients.

Le SML dit stop au contournement de la convention !Face à un contournement devenu insupportable du paritarisme et à une ...
10/12/2025

Le SML dit stop au contournement de la convention !

Face à un contournement devenu insupportable du paritarisme et à une ingérence croissante de l’État et de la représentation nationale dans le pacte conventionnel, le Syndicat des Médecins Libéraux (SML) a décidé de se retirer des commissions paritaires locales, régionales et nationales.

🎯 Objectif : obtenir le retour d’un dialogue réellement paritaire, équilibré et respectueux entre l’Assurance Maladie et les médecins libéraux.

Le SML continuera toutefois à siéger dans les commissions des pénalités afin de défendre les médecins injustement attaqués dans leur exercice.

👉 Une position forte, assumée, pour préserver l’indépendance de la médecine libérale et le respect des engagements conventionnels.

09/12/2025

Dans le PLFSS 2026, il est évoqué la possibilité pour le directeur de l’Assurance Maladie d’engager des négociations afin de réduire des actes jugés « trop rentables ».

Mais sur quels critères ?
Le tarif d’un acte intègre la technicité, la difficulté, la charge mentale, les investissements matériels et humains. Beaucoup d’actes techniques n’ont pas été revalorisés depuis parfois 30 ou 40 ans.

Parler de « sur-rentabilité » sans tenir compte de ces réalités économiques et médicales est un non-sens.
Si certains actes sont mieux rémunérés, c’est parce qu’ils exigent plus de responsabilités, plus de risques et plus d’investissements.

La question n’est pas de pénaliser l’expertise, mais de reconnaître la réalité du soin.

Réélection du Dr Sophie Bauer à la présidence du SML : un nouveau mandat pour défendre l’exercice libéralL’Assemblée Gén...
08/12/2025

Réélection du Dr Sophie Bauer à la présidence du SML : un nouveau mandat pour défendre l’exercice libéral

L’Assemblée Générale du Syndicat des Médecins Libéraux (SML), réunie le 6 décembre, a renouvelé sa confiance au Dr Sophie Bauer, réélue à la présidence du syndicat pour un nouveau mandat.

Engagée de longue date pour la défense des médecins de ville et l’accès aux soins pour tous, le Dr Bauer aborde cette nouvelle étape avec détermination, dans un contexte où l’exercice libéral est plus que jamais au cœur des enjeux de santé publique.

Le SML, représentatif de toutes les spécialités médicales, réaffirme ainsi son rôle de partenaire incontournable dans le dialogue avec les pouvoirs publics. Cette nouvelle gouvernance marque la continuité d’un engagement fort :�👉 défendre les intérêts des médecins libéraux�👉 garantir une offre de soins de proximité pour l’ensemble des patients�👉 promouvoir une vision moderne, pragmatique et adaptée aux réalités du terrain

Félicitations au Dr Sophie Bauer pour cette réélection et pour son engagement constant au service de l’exercice libéral !

La France face à une “nouvelle tentation” : gouverner les esprits et les corpsNous vous recommandons la lecture de l’édi...
07/12/2025

La France face à une “nouvelle tentation” : gouverner les esprits et les corps

Nous vous recommandons la lecture de l’édito signé Dominique Bellecour (SML) sur Opinion Internationale, qui analyse une évolution politique majeure à travers deux réformes récentes, la proposition de certification des médias et le PLFSS 2026.

➡️ Selon l’auteur, la France ne bascule pas brutalement vers l’autoritarisme, mais vers un modèle de pouvoir plus discret et diffus, qui n’impose pas directement mais oriente, normalise et encadre les comportements, une forme de gouvernementalité.

Deux points clés :
* Gouverner les esprits : la simple idée de labelliser l’information traduit une tentation de l’État à devenir arbitre du “vrai”, au risque d’encadrer ce que nous jugeons légitime de penser.
* Gouverner les corps : le PLFSS 2026 ne serait pas qu’un ajustement budgétaire, mais une transformation profonde du soin, avec un pilotage centralisé qui fragilise l’autonomie clinique des professionnels de santé.

📌 Ce débat dépasse la sphère médicale ou médiatique : il questionne le rôle de l’État dans nos sociétés démocratiques.�Comment concilier protection, liberté individuelle et responsabilité collective sans tomber dans une régulation trop invasive ?

À lire pour tous ceux qui s’intéressent aux enjeux de liberté, de santé publique et de gouvernance dans nos démocraties. À vos réflexions !

La France ne bascule pas dans l’autoritarisme. Elle glisse vers quelque chose de plus discret, de plus diffus, de plus dangereux : la montée d’un pouvoir politique qui ne commande pas, mais…

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Malakoff
92240

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