14/01/2024
La boucle phonologique. C’est le centre de restitution de tout ce qui a attrait aux mots. D’abord l’oreille intérieur qui sert à retenir les mots que nous venons d’entendre, (ex: retenir pendant quelques secondes, la commande que la personne en face vient de nous dire, une baguette, un yafa, et deux ficelles aux olives) puis la voix intérieur, la petite voix qui va nous permettre d’entretenir un dialogue intérieur. Voilà mon sujet de cette semaine. Parce que moi le discours intérieur je le connais bien, il m’a souvent pourrit la vie. La petite voix qui peut être une vraie amie ou parfois la pire peste du ce2 qui n’avait pour seule ambition que de me juger. Le discours intérieur est riche. Il peut utiliser 4000 mots à la minute, si on met ça à l’échelle d’un discours présidentiel, c’est 4000 mots sont prononcés en 60 minutes. Qui dit mieux ! Notre cerveau est capable de nous faire du chtiminique 60 fois plus qu’un président. Là, moi je me dis, faut s’en occuper ! C’est presque une urgence sociale l’histoire !
Pendant ces cinq dernières années, j’ai pu expérimenter mon dialogue intérieur. Dans le meilleur, comme dans le pire. Ça se raconte des histoires, ça trouve des stratégies pour moins souffrir… le cerveau humain est une machine de dingue ! Le dialogue intérieur, quand l’esprit est apaisé, cherche toujours à nous aider. Il va trouver ce qui pourrait être amélioré, c’est ce que nous appelons l’introspection. Il essaie de nous adapter à notre environnement. Dans le cas d’une dépression, d’une maladie mentale ou d’un syndrome, la petite voix devient déstabilisante, et l’investissement de sa propre vie devient très compliqué. Parce que ce dialogue intérieur va prendre beaucoup de place, et qu’il va même parfois empiéter sur la réalité.
C’est comme ça que j’ai appris à être stratège, ce qui n’est absolument pas ma qualité première. Aujourd’hui quand ma petite voix intérieur devient malpoli, j’ai des petites phrases comme des mantra que je lui balance à la gu**le. Par exemple quand elle me dit:
« Tu es seule, et c’est toujours comme ça, tu ne peux compter sur personne. »
Je lui réponds:
« J’ai des ami(es), ils m’aiment . »
Quand elle me dit :
« Tu t’es encore vautrée. »
Je lui réponds :
« Avec prestance, et beaucoup de sincérité. »
Quand elle est vraiment en boucle et qu’elle me harcèle parce que une situation m’a mis vraiment en insécurité, qu’elle me fait 15 scénario plus catastrophique les un que les autres. Je prends mon courage à deux mains, et je vais raconter à la personne concernée ce que cette situation me fait, combien elle me bouscule.
Généralement la vie est bien moins catastrophique que ce que l’on s’imagine. Les humains sont, pour la plupart, bienveillants quand on prend le temps d’exprimer nos ressentis. La communication est ce trésor qui rend la vie plus compréhensible. Parfois ça ne fonctionne pas? Tant p*s, c’est que ça n’est pas le bon timing.
Pour terminer, nous sommes notre meilleur ami(e) et être en lien avec soi, consiste aussi à écouter notre petite voix. Elle peut nous montrer où sont nos vilaines blessures que nous ne voulons pas regarder. Un peu comme ce gosse qui vient te dire une vérité que tu ne veux pas entendre ou comme cette personne que tu viens de rencontrer et qui n’a apparemment aucun filtre social. C’est maladroit mais ça a le mérite d’être sincère.
Je ne suis pas docteur en petite voix, et je ne prétends rien, je vous dépose ça là et si vous avez des p*stes pour approfondir tout ça, un autre regard à partager, d’autres stratégies, je suis impatiente de les lire!
C’est dimanche, j’adore cette journée où tu peux procrastiner sans aucune culpabilité.
☀️ dans vos 💕