Les Arômes de l'Alchimiste

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Un vent est arrivé avec une voix d'ancêtre et a dit :- Écoute ton cœur, n'essaie pas de le mettre en cage, parce qu'essa...
24/09/2025

Un vent est arrivé avec une voix d'ancêtre et a dit :

- Écoute ton cœur, n'essaie pas de le mettre en cage, parce qu'essayer d'exercer le contrôle sur le cœur est la même chose que d'essayer de contrôler les pupilles lorsque des points d'épingle sont faits devant la lumière.
Écoute-le et n'aie pas peur.
La crainte ferme le grand œil, l'œil du cœur.
La peur aveugle, l'amour élargit.
Fais ce que tu ressens, ce dont tu rêves, ce que tu aimes.
Fais de l'âme en flèche, pointant chaque battement comme impulsion à l'infini.

Mets ta main sur ta poitrine et sens....
Tu es vivante, tu es éternelle.

Tout ira bien.

Ada Luz Marquez
′′ murmure de la terre ′′

▲𝓡𝓸𝓼𝓱 𝓱𝓪-𝓢𝓱𝓪𝓷𝓪C’est le Nouvel An du calendrier hébraïque et araméen, qui ouvre le mois de Tishrei dans l’astrologie myst...
22/09/2025


𝓡𝓸𝓼𝓱 𝓱𝓪-𝓢𝓱𝓪𝓷𝓪

C’est le Nouvel An du calendrier hébraïque et araméen, qui ouvre le mois de Tishrei dans l’astrologie mystique.
C’est le temps de la Téchouva : le retour, au centre, au Souffle, à la Source en nous.

Un passage cosmique, une respiration du monde, où le Souffle renouvelle la création et où chacun est invité à redevenir partenaire du Divin pour créer à travers lui.

Rosh vient de la racine Resh : la tête, le commencement, l’essence.
Resh, 20ᵉ lettre de l’alphabet araméen, évoque aussi le retournement et l’ouverture vers le haut.
Shanah vient de Shin–Nun–Heh : répéter, changer, transformer.

En ce jour, s’ouvrent ce que la mystique araméenne nomme les Portes de la Miséricorde (Raḥme) :
Un moment particulier où le monde invisible écoute avec attention les prières humaines et où la lumière originelle de la création rayonne.
Alors, le Livre de Vie s’entrouvre pour que nos âmes puissent y tracer les lignes de l’année à écrire à partir de cette Lumière.

Au cœur de ce jour, le shofar — la corne de bélier — résonne comme un appel à l’éveil.
Son souffle porte la mémoire du premier Souffle divin, celui qui relia poussière et esprit.
La création de l’Humain.

Chaque année Rosh Ha-Shana est une re-création cosmique : le Divin façonne à nouveau la poussière (le corps, la matière) et insuffle le Souffle de vie (Ruḥa).

Alors, la poussière, tout ce qui s’est accumulé en nous – habitudes, lourdeurs, erreurs, est remise entre Ses mains, et l’âme reçoit une infusion neuve de vie pour l’année à venir.

En ce jour de Rosh ha-Shana, pont entre l’origine et l’avenir, un souffle descend pour inscrire en nous la mémoire du commencement, et nous inviter à manifester dans le monde ce que notre cœur porte depuis toujours…

« Que le Souffle premier inspire ton cœur,
et que de lui naisse l’œuvre de ton âme. »


Frédérique
Les Arômes de l’Alchimiste

▲𝓟𝓮𝓻𝓼𝓮𝓹𝓱𝓸𝓷𝓮.J’ai toujours aimé les mythes et les légendes.Comme les contes, ils parlent en métaphores, en symboles, en l...
22/09/2025


𝓟𝓮𝓻𝓼𝓮𝓹𝓱𝓸𝓷𝓮.
J’ai toujours aimé les mythes et les légendes.
Comme les contes, ils parlent en métaphores, en symboles, en langage de l’âme.

Derrière les histoires de dieux et de déesses,,
ils offrent des trésors de compréhension, des clés intérieures, des voies pour traverser nos propres passages.

Le mythe de Perséphone, au-delà de raconter poétiquement la naissance des saisons, des cycles de la Terre, parle de la descente dans nos propres ombres.
Cette rencontre avec nos enfers intérieurs,
avec ce qui fait peur ou résiste, comme une initiation.

Persephone aime Hades.
Elle sait qu’en mangeant les graines de gr***de du monde d’en bas, elle s’unit à lui pour toujours.

En tombant «amoureux» de nos parts refoulées, en acceptant pleinement notre lumière comme nos ombres, en les unissant dans un même espace, s’ouvre la voie de la souveraineté intérieure.

Chaque difficulté traversée, chaque épreuve rencontrée, devient alors ce passage qui nous fait renaître plus vastes, plus lumineux, entiers.

Perséphone nous enseigne que descendre n’est pas se perdre, mais se transformer,
et qu’en embrassant nos obscurités,
nous devenons souverain de notre royaume intérieur prêts à renaître à chaque cycle dans la Lumière.

Le Hieros Gamos.

Frédérique
Les Arômes de l’Alchimiste.

▲𝓛𝓮𝓼 𝓜𝔂𝓼𝓽è𝓻𝓮𝓼 𝓭’É𝓵𝓮𝓾𝓼𝓲𝓼De l’équinoxe de printemps jusqu’à Mabon, le Soleil règne en maître. Mais à l’équinoxe d’automne,...
22/09/2025


𝓛𝓮𝓼 𝓜𝔂𝓼𝓽è𝓻𝓮𝓼 𝓭’É𝓵𝓮𝓾𝓼𝓲𝓼
De l’équinoxe de printemps jusqu’à Mabon, le Soleil règne en maître.
Mais à l’équinoxe d’automne, c’est la Lune qui reprend le pouvoir.
Avec la Déesse de retour sur son trône et sans l’influence audacieuse du soleil, ce temps de l’année encourage à se poser et chercher les réponses à l’intérieur...
Temps parfait de retour vers soi, de descente dans les profondeurs, raison pour laquelle les Mystères d’Éleusis (en particulier les Grands Mystères) avaient lieu autour de l’équinoxe d’automne.

C’est à ce moment-là que la Déesse reprend son pouvoir, dans la puissance du Féminin et de tous ses attributs.
C’est aussi le mois où Hadès enlève la jeune Coré qui deviendra Persephone et la force à régner sur le monde souterrain.
Également connus sous le nom de Rites de Déméter, les Mystères ont eu lieu pendant près de 2000 ans, d’environ 1600 avant J.-C. à 400 après J.-C.

Les initiés devaient garder ces rites sous silence, les enseignements étaient transmis oralement pour protéger les secrets de la Déesse.
Aujourd’hui, la plupart de ce que nous savons provient de rumeurs et d’écrits obscurs d’anciens initiés comme Platon.
Ce rituel de 10 jours était le moyen pour la Déesse de connecter à l’immortalité de l’âme, à la transmutation, à la puissance des cycles de mort/renaissance,
comme en témoignent la descente, la transformation et le retour de Perséphone des enfers.

À travers ce rituel, les initiés étaient amenés à découvrir le but de leur vie et à ne plus craindre la mort...

Les mystères d’Éleusis ont presque été perdus au fil des siècles,
mais ecouter l’histoire de Déméter et de Perséphone est une façon de se connecter aux cycles de Mère Nature,
de la Vie,
Et surtout à l’essence de cette saison qui nous invite à ralentir et écouter, oser descendre dans ce qui paraît sombre, prendre le temps et accepter de laisser mourir ce qui n’a plus lieu d’être...
Pour préparer ainsi au mieux le terreau le plus fertile à la renaissance dans la Lumière de cette Reine des profondeurs, maîtresse de son royaume, de tout son royaume,
celui de la lumière comme celui des profondeurs.

Les Arômes de l’Alchimiste.

▲Mabon.Un passage Celui de l'été à l'automne. Une porte. Celle de l'Ouest. Dans la Roue de l'Année Celtique,c'est l'entr...
22/09/2025


Mabon.
Un passage
Celui de l'été à l'automne.
Une porte.
Celle de l'Ouest.
Dans la Roue de l'Année Celtique,
c'est l'entrée dans le dernier quart,
qui mènera jusqu'à Yule,
le Solstice d'hiver.
Mabon,
C'est l'énergie du crépuscule,
De la fin du jour.
Une invitation à ralentir.
À s'asseoir,
à accueillir les ombres de la nuit qui s'en vient.
Temps de bilan.
De récolte.
D'écoute.
De retour vers soi.
Et de gratitude.

Reliée à l'élément Eau,
la Porte de l'Ouest nous ouvre à nos émotions,
Et nous enseigne la fluidité, l'adaptabilité.
Et la force de la persévérance.
L'Eau.
Porteuse des Mémoires de la Terre.
Notre plus ancienne Grand-Mère
Celle qui donne la Vie.
Celle dans laquelle tout être incarné passe pour prendre corps.
Principe Féminin.
Accueil, douceur,
vulnérabilité et puissance.
Connaissance de soi.

À l'entrée du portail de l'équinoxe,
Je sais qui je suis et ce que je vaux.
J'ai confiance en ma Lumière.
Je connais mes dons et mes talents.
Alors je peux accueillir mes ombres sans peurs.
Je suis reliée à mon intuition,
Je la laisse me guider.
Et je porte dans mon ventre,
la force de l'Abandon Confiant.

Que la porte de l'Ouest s'ouvre !

Frédérique.
Les Arômes de l'Alchimiste ©

▲C'est l'automne, avec sa luminosité particulière, qui enveloppe encore la nature tout en la préparant doucement à celle...
21/09/2025


C'est l'automne,
avec sa luminosité particulière,
qui enveloppe encore la nature tout en la préparant doucement à celle des mois d’hiver à venir, en allongeant ses ombres petit à petit...

Le mythe de Perséphone nous parle de ce passage, de cette dualité entre ombre et lumière, de l’union de la vie et de la mort, du cycle des saisons, du compromis qui permet l’équilibre.
Il illustre également la transformation,
le changement de forme, la transmutation à travers l’histoire de l’adolescente Coré, fille de Démeter qui va devenir Perséphone, femme d’Hadès et Reine du royaume des morts.

Hadès, fils de Chronos et de Rhéa est le Dieu des Enfers et souverain des morts, Parfois appelé l’Invisible, en référence à la kunée, ce casque d’invisibilité qu’il a reçu des cyclopes.

Un jour, alors qu’il sort des profondeurs de son royaume, il aperçoit Coré, qui signifie « la jeune fille ».
C'est la fille de Zeus et de sa sœur Déméter, la déesse de la Terre, de l’agriculture et des moissons.
Hadès tombe immédiatement amoureux de la jeune femme.

Déméter chérit tout particulièrement sa fille unique avec qui elle a une relation de fusionnelle.
Or Hadès enlève la jeune fille avec l’autorisation de Zeus. Il s’empare de la jeune femme et l’emporte dans les profondeurs de son royaume pour en faire son épouse et la reine des Enfers.

Lorsque Déméter s’aperçoit de la disparition sa fille, son chagrin est immense, et elle part à sa recherche. Sa tristesse est telle qu’elle refuse de faire germer les graines. Plus rien ne poussait alors sur la terre, les hommes et les bêtes mouraient de faim et les Dieux ne recevaient plus d’offrandes.
Déméter qui découvrit l’identité du ravisseur grâce à Hélios, le dieu du soleil qui voit tout ce qui se passe sur terre, se rendit alors auprès de Zeus pour exiger que sa fille lui soit rendue.
Ne voulait froisser ni sa sœur Déméter, ni son frère Hadès, Zeus proposa une conciliation :
La jeune fille passera six mois (automne et hiver) aux côtés de son époux en tant que Reine des Enfers et six mois (printemps et été) auprès de sa mère dans l’Olympe.
Ainsi naquit selon la mythologie grecque le rythme des saisons,
La jeune femme s’accoutuma à son nouveau royaume et accepta son nouveau rôle, agissant en accord avec son époux. Elle devient alors Perséphone à part entière.
Avec elle, les Enfers se transformerent en une région moins effrayante et plus juste. Hadès de son côté, en sa qualité d’époux, tient ce rôle de dieu des richesses cachées au sein de la terre.

En descendant dans les profondeurs, Perséphone fait l’expérience qui va lui permettre de devenir femme.
Elle se trouve confrontée à la réalité d’un monde terrifiant pour qui na pas encore ouvert les yeux.
C’est le lieu de l’inconscient et de toutes les expériences refoulées ou redoutées,
mais aussi celui des richesses possibles, de l’intuition et de l’imagination active.
En faisant le choix de rester près d'Hadès, elle accède au statut de Reine de l’ombre, puissante médiatrice, et comme Déesse du printemps et du renouveau.
Un équilibre entre deux dimensions, consciente et inconsciente, lui permettant d'accéder à la connaissance et à sa propre individualité.

Reine des passages secrets,
Perséphone temoigne de la richesse de l'acceptation de la descente dans les ombres, de la capacité de transmutation et de la puissance de cette union des apparents opposés.

Frédérique
Les Arômes de l'Alchimiste.

▲𝓓’𝓔𝓵𝓾𝓵 à 𝓣𝓲𝓼𝓱𝓻𝓮𝓲.En ce passage sacré, la Terre respire un seuil.La nouvelle lune soulève l’ancien devenu trop lourd,l’é...
21/09/2025


𝓓’𝓔𝓵𝓾𝓵 à 𝓣𝓲𝓼𝓱𝓻𝓮𝓲.
En ce passage sacré, la Terre respire un seuil.
La nouvelle lune soulève l’ancien devenu trop lourd,
l’éclipse entrouvre le voile,
et l’équinoxe appelle à la rencontre entre ombre et lumière.

Dans ce temps de bascule, nous sommes invités à déposer ce qui pèse encore,
à écouter la voix intérieure qui murmure :
« Deviens Espace pour le neuf. »

C’est un temps d’ensemencement.
Un temps pour aligner le cœur avec ce que l’âme est venue offrir.
Un temps pour laisser la lumière, l’or de l’alchimie à l’œuvre, se révéler.
Devenir coupe, réceptacle pour la graine de demain.

Aujourd’hui, je choisis d’accueillir ce cycle comme un rite de passage.
J’ouvre mes mains à l’inconnu,
mon cœur au souffle qui crée,
je me tiens au seuil,
Vide et pleine,
Dans toute mon humanité, mes faiblesses, ma vulnérabilité,
Et toute ma force, mon amour, ma foi, ma dévotion.

Hineini.

Frédérique
Les Arômes de l’Alchimiste



📷 lors de la retraite Ahava avec ma très chère

Si vous voulez devenir un bon alchimiste, il n'est pas nécessaire de vous plonger dans de vieux grimoires et encore moin...
20/09/2025

Si vous voulez devenir un bon alchimiste, il n'est pas nécessaire de vous plonger dans de vieux grimoires
et encore moins de vous installer un laboratoire.

C'est dans la vie de tous les jours que vous avez l'occasion de faire un travail alchimique,
en vous efforçant de transformer tout ce qui est négatif, et le laboratoire est en vous-même.

Alors, au lieu de vous plaindre qu'un tel vous a lancé de mauvais regards,
que tel autre ne vous a pas salué ou qu'un troisième vous a dit des paroles blessantes,
efforcez-vous de transformer tout ça !

Dites-vous que ce sont comme des cailloux que l'on vous jette,
et que ces cailloux sont comme une matière première qui peut être transformée en pierres précieuses.

Qu'est-ce que les grands Maîtres,
les Initiés n'ont pas reçu comme cailloux de tous les côtés...
des montagnes de cailloux !

Mais ils ont trouvé le moyen de les transformer en pierres précieuses.
Tous ces trésors qu'ils nous ont laissés sont des cailloux qu'on leur avait jetés et sur lesquels ils ont travaillé.
C'est cela la véritable alchimie.
Puisque la terre est capable de transformer la matière brute en pierres précieuses, pourquoi pas nous ?
L'être humain possède toutes les forces, toutes les puissances ;
même la pierre philosophale est là en lui, qui transforme le plomb en or ;
mais il faut qu'il apprenne à travailler dans son laboratoire intérieur.

Omraam Mikhaël Aïvanhov

"Or il y avait des graines terribles sur la planète du petit prince... c'étaient les graines de baobabs. Le sol de la pl...
18/09/2025

"Or il y avait des graines terribles sur la planète du petit prince...
c'étaient les graines de baobabs.
Le sol de la planète en était infesté.
Or un baobab, si l'on s'y prend trop t**d,
on ne peut jamais plus s'en débarrasser...
Et si la planète est trop petite, et si les baobabs sont trop nombreux, ils la font éclater."

Saint Exupery.
Le Petit Prince.

La peur, l’insécurité, la déception, la colère... autant de graines de Baobab qui peuvent pousser dans notre coeur...
Le Petit Prince, tous les matins, retire toutes les graines des gigantesques baobabs de sa petite planète de crainte qu’ils ne poussent trop,
Et que leurs racines gigantesques détruisent tout ce qu’il aime...

"C'est une question de discipline, me disait plus t**d le petit prince.
Quand on a terminé sa toilette du matin, il faut faire soigneusement la toilette de la planète.
Il faut s'astreindre régulièrement à arracher les baobabs dès qu'on les distingue d'avec les rosiers auxquels ils ressemblent beaucoup quand ils sont très jeunes.
C'est un travail très ennuyeux, mais très facile."

▲𝓛𝓮 𝓭é𝓼𝓮𝓻𝓽 𝓪𝓹𝓹𝓻𝓸𝓬𝓱𝓮.Dans ce temps planétaire entre éclipses, année 9, énergie du serpent et derniers jours du mois d’Elu...
18/09/2025


𝓛𝓮 𝓭é𝓼𝓮𝓻𝓽 𝓪𝓹𝓹𝓻𝓸𝓬𝓱𝓮.
Dans ce temps planétaire entre éclipses, année 9, énergie du serpent et derniers jours du mois d’Elul, je me prépare à rentrer avec vous au cœur des dunes.
Vivre une initiation des plus anciennes, des plus intenses : celle de la traversée du désert.
Je sens comme je suis déjà entrée dans ce labyrinthe, comme je suis dans cette phase de dépouillement, de repli, de silence que le désert appelle.
J’ai du mal à être ici, à vous écrire, à vous partager ce qui me traverse.

Nous sommes à la fin d’Elul, le dernier mois de l’année lunaire. Ce temps est comme un passage étroit, un seuil où tout se resserre avant de s’ouvrir à nouveau.

Ces jours qui nous approchent de la lune noire du 21 septembre portent une intensité particulière.
Dans le dépouillement de ce mois de la Vierge, la lumière se retire, ouvrant petit à petit l’espace au vide — un vide matriciel, fécond.

Énergétiquement, c’est un temps de jachère, de dépouillement, de purification, de présence accrue, un “passage étroit” qui appelle silence, prière, offrande intérieure.
Je le sens plus que jamais.
Jusque dans mon corps.

Quelle merveilleuse synchronicité que de vivre ce passage quelques jours avant d’entrer dans le désert.

Cosmiquement, c’est un moment de vide fertile : tout ce qui est laissé dans ce silence devient le terreau du prochain cycle.
Tout ce que nous portons dans notre prière, notre alignement intérieur, s’inscrit comme une graine dans le livre de vie — une promesse de ce qui s’annonce mais n’est pas encore né.
Une invitation à se rapprocher de notre mission, de ce que notre âme est venue offrir au monde.

Je me laisse porter dans ce vide, dans ce ralentissement, dans ce nettoyage, luttant parfois contre les « il faut » et les « je dois ».
J’aimerai vous partager ce que représente le désert, symboliquement, profondément, peut être les mots viendront bientôt.

Et toi, comment vis-tu ces dernières semaines de septembre ?
Ressens-tu aussi cet appel au silence, à l’écoute intérieure, à plus d’alignement et de justesse ?

Frédérique
Les Arômes de l’Alchimiste

▲𝓛𝓪 𝓡𝓸𝓼𝓮 𝓭𝓾 𝓭é𝓼𝓮𝓻𝓽 Plus que 10 jours qui nous séparent de ce moment où nous allons nous retrouver. Quelque part, à l’oré...
17/09/2025


𝓛𝓪 𝓡𝓸𝓼𝓮 𝓭𝓾 𝓭é𝓼𝓮𝓻𝓽

Plus que 10 jours qui nous séparent de ce moment où nous allons nous retrouver.
Quelque part, à l’orée des dunes…
Là où le bitume s’arrête et le désert commence…

Comme à chaque fois, mon cœur tremble.
Je connais le bruit de mon ventre,
des battements de mon coeur avant de partir pour vous rencontrer.

Je ne sais quel moment est mon préféré.
Celui-ci, avant le départ,où je regarde avec émerveillement la beauté de ce qui va nous guider,
Le moment où les premiers regards se croisent, ou au contraire, les derniers,
quand j’y lis toute l’intensité de ce qui s’est partagé, quand je ressens les liens qui se sont créés ?

Je crois que c’est un peu de toute cette magie et de tout l’indicible qui l’entoure,
qui me remplit le cœur,
nourrit ma joie, ma foi, mon service
et me donne l’élan de vous retrouver,
encore et encore.

Dans 10 jours,
Des hommes et des femmes vont entrer dans le désert.
Nous avions rendez-vous.

Frédérique.
Les Arômes de l’Alchimiste

▲𝓓𝓲𝓿𝓲𝓷𝓮 𝓜𝓸𝓽𝓱𝓮𝓻La voie de la Mère, Celle de l’offrande totale.Pas pour mériter. Pas pour être sauvé.Mais parce que ton âm...
15/09/2025


𝓓𝓲𝓿𝓲𝓷𝓮 𝓜𝓸𝓽𝓱𝓮𝓻

La voie de la Mère,
Celle de l’offrande totale.
Pas pour mériter. Pas pour être sauvé.
Mais parce que ton âme reconnaît en Elle l’origine, la matrice, le Souffle qui donne et reprend tout.

C’est une voie de confiance nue,
où tu descends de ton trône d’orgueil,
où tu cesses de vouloir comprendre ou contrôler,
et où tu chantes, tu pleures, tu ouvres les bras
comme un enfant perdu qui retrouve enfin sa Source.

C’est le chemin du cœur vulnérable,
qui ose rester tendre dans un monde dur.
C’est l’art d’embrasser la vie dans tout ce qu’elle contient :
la beauté, la perte, l’amour, la mort, la naissance…
en murmurant :
“Tout est Toi, Mère bien-aimée.”

C’est honorer le corps comme un autel.
C’est oindre la blessure, bercer la colère, écouter le silence.
C’est savoir que chaque geste, chaque souffle, chaque larme offerte
peut devenir prière.

C’est une voie d’union, pas d’effort.
Une voie de souvenir, pas de mérite.
Elle ne demande rien, si ce n’est un vrai “oui”.
Celui qui jaillit du creux de ton ventre,
quand tu n’as plus rien à défendre.

Et si tout ce mystère s’exprimait dans une seule parole, ce pourrait être celle-ci :

« Aime-toi comme Elle t’aime.
Et tu connaîtras l’immensité. »

Frédérique
Les Arômes de l’Alchimiste

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