08/10/2025
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🔥 Les blessures qui sabotent la sexualité
Je vais te dire ce que j’ai compris, parfois à mes dépens :
la sexualité n’est jamais “juste du sexe”.
C’est toujours un miroir.
Un miroir de nos forces… et surtout de nos blessures.
Quand on croit qu’on peut laisser les manques, les peurs, les humiliations du passé à la porte de la chambre, on se trompe.
Ils entrent avec nous. Ils prennent place dans nos gestes, dans nos silences, dans notre façon de regarder l’autre.
Et trop souvent, au lieu de se rencontrer en adulte, homme et femme…
on se rejoue inconsciemment nos rôles d’enfant blessé.
Quand l’enfant prend la place de l’adulte
Je vais être cru, mais c’est ma vérité :
Une femme n’a pas envie de faire l’amour avec un petit garçon qui cherche inconsciemment une mère.
Et un homme n’a pas envie de faire l’amour avec une petite fille qui attend secrètement un père.
Ça peut choquer, mais c’est la réalité que je vois partout autour de moi.
Une femme veut rencontrer un homme debout, dans son masculin, ancré, solide, fiable.
C’est dans cette sécurité qu’elle peut se donner, s’ouvrir, s’abandonner à son féminin.
Un homme veut rencontrer une femme dans son féminin, vivante, accueillante, vraie.
C’est dans cet accueil qu’il peut déposer son armure, se révéler et exprimer son masculin sacré.
Quand on reste coincés dans nos blessures, on n’offre pas ça à l’autre.
On lui offre notre manque. Notre vide. Nos attentes.
Et ça finit par tuer le désir, parce que l’autre n’a pas signé pour être un parent de substitution.
Pourquoi c’est si important selon moi:
La sexualité consciente, ce n’est pas une technique.
Ce n’est pas une méthode à appliquer.
C’est un choix courageux : celui de se présenter en adulte.
Ça veut dire oser voir ses blessures.
Ça veut dire arrêter de les cacher, ou de les projeter sur l’autre.
Ça veut dire apprendre à créer un espace de confiance, où la vulnérabilité de chacun peut être accueillie avec bienveillance.
Parce que c’est là, et seulement là, que le couple devient un temple.
Ce que la science dit (et que je constate dans ma vie)
Les sexologues montrent que la honte et l’anxiété de performance étouffent le désir.
Les chercheurs en psychologie de l’attachement prouvent que l’insécurité relationnelle réduit la satisfaction sexuelle.
Et toutes les thérapies de couple disent la même chose :
sans sécurité, il n’y a pas de vraie intimité.
Je le crois profondément.
Pas parce que c’est écrit dans des études, mais parce que je l’ai vécu.
Quand une femme se sent vraiment en sécurité, elle s’ouvre comme jamais.
Quand un homme se sent accueilli dans sa vérité, il devient une force tranquille et stable.
C’est une évidence : le corps ne peut pas s’abandonner quand le cœur a peur.
Si je t’écris ça, ce n’est pas pour donner une leçon.
C’est parce que j’ai touché du doigt cette vérité, et qu’elle a changé ma vie de couple.
Ton couple peut rester le théâtre de tes blessures d’enfant.
Ou il peut devenir le lieu où elles se transforment, pas à pas, dans l’amour et la conscience.
C’est un choix.
Le choix de ne plus chercher une mère ou un père dans ton lit.
Mais d’oser être homme. D’oser être femme.
Alors la sexualité n’est plus une performance, ni une fuite.
Elle devient ce qu’elle aurait toujours dû être :
une danse sacrée, où deux êtres adultes s’unissent pour s’élever ensemble.
CÉDRIC JARDEL