29/07/2025
« Ce n’est pas l’autre que tu dois retenir… c’est toi que tu dois retrouver. »
🔹 1/4 – Quand la blessure d’abandon conditionne nos choix
Certains appellent ça « la peur de perdre »,
d’autres « la dépendance affective ».
Mais derrière ces mots, il y a une empreinte bien plus ancienne, plus subtile, plus enracinée :
la blessure d’abandon.
🌱 Cette blessure peut s’inscrire avant même notre naissance,
dans le ventre d’une mère absente, stressée, ou elle-même abandonnée.
Elle peut naître d’un parent émotionnellement indisponible,
ou simplement d’un instant, d’un geste, d’une absence…
qui a fait croire à l’enfant qu’il n’était pas assez important pour être aimé durablement.
Alors, très jeune, on développe des mécanismes de survie :
– On devient invisible, pensant que moins on dérange, plus on sera gardé.
– On devient parfait(e), pensant que si on comble tous les besoins des autres, ils ne partiront pas.
– On devient indispensable, pensant qu’en sauvant les autres, on méritera leur amour.
– On devient fusionnel(le), croyant que l’amour, c’est ne jamais se lâcher… quitte à s’étouffer.
💔 Et dans cette quête de réassurance, on s’oublie.
On vit dans l’adaptation permanente,
dans l’anticipation des besoins de l’autre,
dans la peur constante d’être « de trop » ou « pas assez ».
On ne fait plus de choix depuis notre vérité,
mais depuis notre peur.
Chaque décision est teintée d’un « Et si je me retrouve seul(e) ? »
Et à force, on construit une vie qui ne nous ressemble plus.
💡 Le paradoxe, c’est que plus on agit pour éviter l’abandon,
plus on s’abandonne soi-même.
Et l’âme, elle, ne cherche pas à fuir cette blessure.
Elle veut qu’on la regarde.
Qu’on entende l’enfant intérieur qui dit :
« J’ai peur d’être laissé(e), mais je ne veux plus me laisser moi. »
⏳ Demain, nous plongerons dans les masques et les stratégies que nous avons mis en place pour ne plus jamais revivre cet abandon…
Mais qui, sans le vouloir, nous en rapprochent encore.
Virginie
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