Conseil Conjugal et Familial Montbrison

18/08/2025

Ma fille me tendit son bulletin scolaire.
Il regorgeait de coches positives, une belle série de réussites, sauf une… Une seule coche isolée, presque perdue, qui contrastait avec toutes les autres.

« Maman, comment je m’en sors ? » demanda-t-elle avec une maturité touchante, bien loin de son petit corps ébouriffé, ses lunettes glissant sur son nez taché d’empreintes de doigts. Son petit doigt se posa sur les mots soigneusement écrits par son enseignante :

« Distractible en grand groupe. »

Je le savais déjà. Je le savais depuis longtemps, bien avant qu’un bulletin ne l’atteste. Depuis toute petite, cette enfant avait l’art de remarquer ce que beaucoup ignorent.

Je lui fis remarquer tous les points positifs, puis je lus ce qui était noté. Elle eut un mince sourire, timide, et avoua d’une petite voix :
« C’est vrai… je regarde beaucoup autour de moi. »

Mais avant que la honte ou l’impression d’échec ne l’effleurent, je me suis agenouillée pour la regarder droit dans les yeux. Je voulais qu’elle ne se contente pas d’entendre mes mots, mais qu’elle les ressente profondément.

« Oui, tu regardes beaucoup autour de toi.
Tu as vu Sam, seul avec son genou écorché pendant la sortie scolaire, et tu es allée le consoler.
Tu as vu que Banjo avait le nez qui coulait, et grâce à toi, le vétérinaire a dit que nous l’avions amené à temps.
Tu as vu que notre serveuse travaillait très dur et tu as proposé de laisser un pourboire plus généreux.
Tu as vu que ton grand-père marchait plus lentement que nous tous, et tu as choisi de l’attendre.
Tu vois chaque fois la beauté du paysage quand nous traversons le pont pour aller à la piscine.

Et tu sais quoi ? Je ne veux jamais que tu cesses de remarquer. Parce que c’est ton don. C’est le cadeau que tu offres au monde. »

Dans ses yeux brillait alors une lumière nouvelle, la fierté d’être acceptée telle qu’elle est. Et j’ai compris que sa façon d’aborder la vie avait le pouvoir de transformer le monde.

Parce qu’au fond, nous attendons tous la même chose :
Que quelqu’un remarque… notre douleur, nos blessures, nos peurs.
Que quelqu’un remarque… nos joies, nos victoires, notre courage.

Et celui qui remarque est un être rare.
Un véritable cadeau.

07/08/2025

03/08/2025

03/08/2025

27/07/2025

21/07/2025

Nous avons souvent tendance à vouloir calmer l’émotion de colère d’un enfant. Pourtant, en tant qu’adultes et professionnels, nous gagnerions à laisser cette émotion émerger, à être exprimée jusqu’au bout.
⏩ Comment réagir face à l’émotion de colère ?👇👇https://apprendreaeduquer.fr/la-colere-dun-enfant-comment-y-reagir/

20/02/2025

(Texte de Sandrine Calmel)

Quand l'absence de sécurité émotionnelle détruit l'amour, en silence 💔
Il ne crie pas forcément.
Il ne frappe pas.
Il ne menace pas.
Et pourtant… il détruit.
Pas par la violence des gestes, mais par l’absence.
Par ce vide émotionnel qui te glace le cœur, lentement, jusqu’à t’éteindre sans même t’en rendre compte.

L'HOMME QUI NE SAIT PAS AIMER AUTREMENT QU'EN SE PROTÉGEANT
Il est là, mais il est absent.
> Il esquive chaque conversation importante.
> Il se ferme dès que tu exprimes un besoin.
> Il fuit à la moindre émotion trop intense, comme si aimer, c’était dangereux.

Tu cherches le dialogue,
Il t’offre le silence.
Tu tends la main,
Il se replie dans sa forteresse invisible.
Tu espères des réponses,
Il te renvoie des reproches.

Et tu commences à croire que c’est toi le problème.
Parce qu’il te le fait croire.
Pas avec des mots blessants, non.
Avec des silences qui t’accusent.
Avec des regards vides qui disent : "Tu en demandes trop."
Avec des soupirs lourds de non-dits.

L'ÉPUISEMENT DE CELLE QUI VEUT RÉPARER
Alors tu t’adaptes.
> Tu marches sur des œufs.
> Tu pèses chaque mot.
> Tu t’effaces un peu plus chaque jour,
Pensant que si tu es assez douce, assez patiente, assez parfaite,
Peut-être qu’il t’aimera mieux.

Mais l’amour n’est pas un trophée qu’on gagne à force de se sacrifier.
Et tu t’épuises à vouloir combler un vide qui ne t’appartient pas.

Ce vide-là, il était déjà là avant toi.
Ancré dans des blessures qu’il refuse de voir.
Des blessures d’enfance qu’il camoufle derrière l’indifférence, le contrôle ou la colère.
> Tu n’es pas la cause de sa froideur.
> Tu n’es pas la solution non plus.

CE QUE J'AI COMPRIS…
On ne sauve pas quelqu’un qui ne veut pas être sauvé.
On ne peut pas aimer assez pour réparer ce que l’autre refuse de regarder.
> L’amour ne guérit pas les blessures que l’autre nie.
> L’amour ne remplit pas les silences que l’autre impose.
> L’amour ne survit pas à l’absence d’amour de soi.

Parce qu’au bout d’un moment,
> Tu ne ressens plus rien non plus.
> Tu t’éteins à force de porter seule le poids d’un couple à bout de souffle.
> Tu perds ton désir, ton énergie, ton envie de vivre.

Et là, tu réalises :
Ce n’est pas ça, l’amour.
Ce n’est pas ça, être en couple.
L’amour ne devrait jamais te faire sentir seule à deux.

🔥 AUJOURD'HUI, JE CHOISIS DE NE PLUS ME BATTRE POUR ÊTRE AIMÉE 🔥
Je ne veux plus de ces relations où je dois mendier des gestes simples.
Je ne veux plus être celle qui porte tout, qui répare tout, qui comprend tout.

Je veux quelqu’un qui sache se regarder en face.
Quelqu’un qui ose affronter ses failles, pas les cacher derrière l’indifférence.
Quelqu’un qui sait que la vraie force, ce n’est pas de fuir ses émotions,
Mais de les affronter, de les comprendre, de les partager.

Parce que l’amour, le vrai,
> Ce n’est pas un combat à sens unique.
> Ce n’est pas un terrain miné où il faut avancer sur la pointe des pieds.
> Ce n’est pas une salle d’attente où tu espères qu’un jour, il changera.

L’amour, c’est un espace où tu peux respirer.
Où tu peux être toi, sans avoir peur d’être "trop".
Où tu te sens vue, entendue, soutenue.

Texte de Sandrine Calmel

18/02/2025