
24/07/2025
Alors comme ça on lui fait de la peine ??? Non mais sérieusement, comment peut elle encore représenter la République ?
RACHIDA DATI PLUS QUE JAMAIS EMPÊTRÉE DANS LES AFFAIRES
En visite au festival d’Avignon ce 24 juillet, Rachida Dati a été accueillie par une cinquantaine de manifestant·es, à l’appel de la CGT-Spectacle, qui l’attendaient, casseroles en main, pour dénoncer ses réformes. Une image saisissante, alors que la ministre est renvoyée en correctionnelle pour corruption et trafic d’influence.
Déterminée à imposer la création d’une holding de l’audiovisuel public, la ministre de la Culture a fait adopter sa réforme à la hussarde, en dégainant le « vote bloqué » le 11 juillet au Sénat. Derrière cette manœuvre brutale, la volonté de concentrer les médias publics dans une structure pilotable d’en haut... Aujourd’hui, les professionnel·les du monde culturel réclament l’arrêt des coupes budgétaires qui asphyxient le secteur, la préservation du service public de la culture et une véritable concertation avec les organisations syndicales représentatives, exclues au profit des acteurs de la tech.
Quant aux ambitions électorales de Mme Dati – à la mairie de Paris comme aux législatives dans la capitale –, elles se heurtent désormais à ses nombreuses casseroles judiciaires : affaire Ghosn, honoraires occultes, bijoux non déclarés, soupçons de financement politique depuis le Qatar, etc. Sa présence au gouvernement n’est pour autant pas remise en cause, ni ses candidatures pour lesquelles elle devra jongler, dès le mois de septembre, entre agenda politique et calendrier judiciaire.