Graine de Parent

Graine de Parent Accompagnante en périnatalité, Doula, je propose un soutien bienveillant de la conception aux premiers mois de vie de votre enfant

Accompagnement non médical à la naissance
Conseil en périnatalité

21/08/2025
RIP Michel Odent, un grand Homme s’en va…
21/08/2025

RIP Michel Odent, un grand Homme s’en va…

Une Doula, c'est quoi?
09/03/2023

Une Doula, c'est quoi?

Nous voulions démontrer que main dans la main, doulas et professionnels de santé pouvaient entourer les parents dans ces moments si précieux. Ce documentaire...

25/02/2023

Portrait de Julien Jacquier, directeur de la crèche Montessori Ventoux, qui interviendra le 9 mars au sujet de la motricité libre lors du cycle d’accompagnement à la parentalité proposé par EDACADEMY et l’ISMM.

Une journée malheureusement trop fréquente....
02/02/2023

Une journée malheureusement trop fréquente....

J'AI 3ANS JE SUIS GRANDE

je vais à l’école, maman et papa travaillent, je me lève à 6h30. J’avale mon bibi en 5 mn et peut-être un biscuit…

Maman m’habille -ou Papa- et je mets mes « adadas », qui courent vite, toute seule : elles ont des scratchs.
Papa caresse ma joue : un ptit câlinou. Il part, il m’aime, il me l’a dit !

Maman cherche ses clés et elle s’énerve ,on est en re**rd ! Je prends mon doudou et ma susu : trop important !

Il est 7h05 houla, houlala : on a 5 mn de re**rd. On fonce, j’arrive à la garderie à 7h25. Maman m’embrasse tendrement 1 seconde. Elle m’aime : elle me l’a dit et elle est partie !

Je ne suis pas toute seule… Non ! Il y a mes copains, mes copines mais on joue pas encore. On a pris nos doudous et susus. Je ne pleure pas : je suis grande mais Maman me manque déjà, je suis sage.

Sophie me coiffe, Maman a oublié.

Sophie est gentille, elle me câline 1 seconde : il y a pas que moi

Il est 8h20 : je vais en classe, la maîtresse est là. Je pose doudou et susu : j’en ai plus besoin parce que je suis grande. J’ai 3 ans !

Il y a des livres, des puzzles, le coin dînette, le coin poupée, les constructions… La maîtresse dit : « on range » : il est 8h40.

On va au regroupement et la maîtresse explique le programme, je me rappelle que de la fin.

Je suis un peu triste mais pas le temps pour ça, on est 27 dans la classe et puis c’est l’heure du passage aux toilettes. On descend tous ensemble. Je passe devant mon sac -il y a doudou et ma susu dedans- mais non… je suis grande ! J’ai 3 ans !

Je donne la main, j’apprends vite, c’est bien, je cours pas dans le couloir. Sophie chante et sourit. Elle fronce les sourcils, on fait p**i, on ne joue pas avec l’eau, on boit si on a soif et on se lave les mains.

Allez… on se dépêche ! On retourne en classe et je repasse encore devant doudou et susu. Maman me manque mais non, je vais travailler c’est la maîtresse qui l’a dit. Je vais faire l’atelier peinture avec Sophie, j’aime la peinture mais pas longtemps parce qu’on est 6 à la table. On met les tabliers, on peint, on se lave les mains encore.

Il est 9h30 et la maîtresse dit : « on range » ! On va en motricité.

On se range, la salle est grande et j’ai envie de courir partout mais non, on s’assoit et on écoute.

Il est 9h45 enfin et on fait les animaux : la grenouille, le kangourou, l’ours, le serpent…

C’est fini ! On met les vestes parce que c’est la récréation : il est 10 h ! La maîtresse dit « essaie de la mettre toute seule ». C’est dur mais j’essaie : je suis grande, oui, j’ai 3 ans ! Sophie m’aide, elle est gentille !

Il est 10h10, je cours en récréation. Au milieu, je m’arrête, il y a tellement de monde. Je vois la maîtresse, 2 enfants par main, plus de place pour moi ! C’est pas grave, je vais la suivre, peut-être une place se libérera, Maman me manque.

Il est 10h30, la récréation est finie et la maîtresse avec Sophie, tapent des mains. On se range, ça prend du temps, on apprend. La maîtresse crie, Sophie court pour récupérer les enfants qui n’ont pas compris je crois. Moi, je suis rangée, j’ai compris je suis grande, on repasse aux toilettes et tout le tintouin…

Il est 10h45 Sophie s’en va manger, la maîtresse raconte une histoire, je suis fatiguée, je veux mon doudou et ma susu. Maman me manque de plus en plus.

Il est 11h15, Sophie revient : on repasse aux toilettes et tout le tintouin… Puis, on va à la cantine. On est 48 dans le réfectoire et ça fait un bruit énorme : je n’ai pas très faim, il y a de la salade ! Sophie dit : « on mange, on se dépêche ». Il y a le 2ème service, elle débarrasse la salade : ouf, je n’aime pas. Il y a des pâtes : génial ! Et des légumes dedans… Du rôti de boeuf : c’est dur, je mâche longtemps, les légumes dans les pâtes : je n’aime pas. Sophie dit « on goûte, c’est bon les légumes… ». Elle débarrasse ouf, enfin le dessert ! J’adore le dessert, c’est une pomme énorme. Sophie dit « allez on croque, la peau c’est plein de vitamine ». Maman, elle enlève la peau et coupe des petits morceaux mais on est trop nombreux ! Je suis fatiguée, je ne finis pas ma pomme : elle est trop grosse et trop dure aussi…

La cantine est finie et il est 12h15 ! On retourne dans la cour Sophie est sur le banc, aujourd’hui j’ai une place à côté d’elle, elle me câline j’en profite.

Il est 12h30. Sophie tape des mains : on va au dortoir, mais avant, on repasse aux toilettes et tout le tintouin…
Enfin je retrouve mon doudou et ma susu. J’enlève mes « adadas » toute seule. Oui, elles ont des scratches : je l’ai déjà dit !

Le dortoir est chaud, j’ai mon lit toujours à la même place. Je rentre dans mes draps, Sophie tire les rideaux, met la musique, met les couvertures, allez, on se repose.

Sophie passe sa main dans mes cheveux et je peux dormir : il est 13h.

14h30 : Sophie ouvre les rideaux, « allez on se lève », j’ouvre les yeux, j’ai oublié que je suis à l’école. Je veux encore dormir et je serre mon doudou, il y a du bruit dans le couloir. Sophie aide les enfants pour mettre les chaussures, maîtresse vient dans le dortoir : « allez debout, on pose doudou et susu, on met les chaussures toute seule et on va faire p**i ».

Il est 14h45, je suis dans la cour, tout va trop vite autour de moi, ma maîtresse n’est pas dehors, ni Sophie. Des grands viennent me parler, j’ai un peu peur ! Maman me manque terriblement mais moi aussi je suis grande, alors j’attends.

Enfin 15h15, on tape des mains on se range, toilettes et tout le tintouin.
15h30, retour dans la classe, activités autonomes, en gros je fais ce que je veux, sans bruit.

16h00, la maîtresse dit : « on range, on se regroupe, c’est bientôt l’heure ». Elle raconte une histoire, Sophie range et nettoie.

16h20, la maîtresse ouvre la porte, mon cœur bat la chamade. Elle appelle les enfants, mais moi… non ! Ma gorge se serre, je ne suis pas toute seule, Sophie nous prend dans ses bras. On va aller goûter et maman va bientôt arriver : je mange ma compote et mon biscuit.

La maîtresse est partie, Sophie nous laisse jouer sur les structures, j’aime bien. Je fais attention, je suis grande. J’ai 3 ans.

Il est 17h45, Maman arrive. Elle et là !! Mon cœur explose, c’est trop intense…

Je me laisse enfin aller, je pleure dans ses bras. Elle m’a tellement manqué. Maman dit « tu es grande, ne pleure pas comme un bébé ! ». C’est vrai, je viens de passer plus de 10h sans toi !

Le temps de rentrer à la maison il sera déjà 18h. Entre le bain, le repas et la petite histoire, nous aurons bien profité l’une de l’autre et si j’ai de la chance, je verrais peut-être papa avant de m’endormir à 20h30…

Mais tout ça n’a pas d’importance puisque j’ai 3 ans et que je suis grande et que je vais vivre jusqu’à 100 ans !

~Sophie ATSEM membre du collectif indépendant ATSEM de France.

Bravo à Sophie pour ce superbe texte qui nous fait prendre conscience de la réalité d’une journée en petite section de maternelle

Comment comprendre les enfants de 3 ans ?
Il est important de se rappeler que les enfants de 3 ans ont encore un développement limité de leurs capacités linguistiques et de leur compréhension. Il peut être utile de parler lentement et clairement, en utilisant des mots simples et en montrant des images ou des objets pour aider à illustrer ce que vous voulez dire.

Il est également important de donner des instructions simples et de les répéter si nécessaire. Il est important de montrer de la patience et de la compréhension envers les enfants de cet âge, car ils apprennent encore à naviguer dans le monde qui les entoure.

L’écoute, la compréhension et l’encouragement sont essentiels pour le développement global des enfants pour plusieurs raisons:

Leur estime de soi: Être écouté et compris permet aux enfants de se sentir valorisés et importants. Cela renforce leur estime de soi et leur confiance en eux.
Leur développement émotionnel: Les enfants qui sont encouragés à exprimer leurs émotions et qui sont aidés à les comprendre peuvent développer une meilleure intelligence émotionnelle.
Leur apprentissage: Les enfants qui sont écoutés et compris sont plus enclins à poser des questions et à explorer leur curiosité, ce qui les aide à apprendre et à découvrir de nouvelles choses.
Leur bien-être: Les enfants qui se sentent écoutés et compris se sentent plus en sécurité et plus en confiance, ce qui contribue à leur bien-être général.
En résumé, l’écoute, la compréhension et l’encouragement sont essentiels pour le développement global des enfants, y compris leur développement émotionnel, social et cognitif.

Tellement vrai
25/09/2022

Tellement vrai

Extrait du livre d’Isabelle Filliozat « J’ai tout essayé »
qui travaille autour des émotions et de la parentalité positive…

A partagerLa surprotection a ses limites dans le développement de l'enfant, le laisser expérimenter est la base de sa co...
03/11/2021

A partager
La surprotection a ses limites dans le développement de l'enfant, le laisser expérimenter est la base de sa construction.

https://www.scienceshumaines.com/comment-rendre-un-enfant-stupide_fr_39556.html

L’enfer est pavé de bonnes intentions : la surprotection d’un enfant pourrait lui rendre un très mauvais service en freinant le développement de son intelligence !

30/10/2021
19/04/2021

Règles: attention aux tampons et à la cup!

09/03/2021

Allongement de la durée du congé maternité.

Signez, Partagez pour que cela deviennent enfin possible !

https://petitions.senat.fr/initiatives/i-548

Marie Andrée BOTHOREL 26/01/2021

L'allongement du congé maternité pourrait avoir un impact positif sur la santé publique ainsi que sur les dépenses liées à celle-ci. C'est pourquoi, je propose que les femmes puissent bénéficier d'un congé maternité à 100% jusqu'aux 6 mois de leur enfant. Actuellement en France, une femme qui ne peut pas se permettre financièrement de prendre un congé parental, doit reprendre le travail 10 semaines après la naissance (soit 2,5 mois).

Or, l'OMS recommande un allaitement exclusif jusqu'à 6 mois, puis jusqu'à 2 ans minimum en complément d'une alimentation solide. Et cette reprise précoce d'une activité professionnelle n'est souvent pas compatible avec la poursuite de l'allaitement de part : un manque d'accompagnement et de formation du personnel médical, des entreprises, des assistant.e.s maternel.le.s ou crèches.
Et bien que la loi autorise 1h de "pause allaitement" pendant le temps de travail, il n'est parfois pas possible d'en profiter : professions qui nécessitent de nombreux déplacements, postes où la personne est seule et ne peut s'absenter (surveillantes de nuits dans des structures sociales par exemple...)...

Toutes ces contraintes entraînent un sevrage précoce, voir pas d'allaitement du tout. Dans notre pays, le taux d'allaitement à la naissance est de 68%. A 3 mois, soit à la fin du congé maternité, il est d'environ 22%, pour n'être plus qu'à 11% à 6 mois, ce qui est extrêmement faible. A contrario, dans les pays scandinaves où le congé maternité est beaucoup plus long, 70% des bébés sont encore allaités à 6 mois, et 60% à 1 an.

Quelques rares entreprises françaises proposent un congé post-natal de 6 mois pour allaitement, car elles ont compris que ces enfants allaités 6 mois et au-delà auront globalement une meilleure santé et donc que ces salariées seront moins absentes au travail.

Voilà donc ce que permettrait un congé maternité post-natal de 6 mois pour la société :
- augmentation du taux d'allaitement et de sa durée
- moins d'absentéisme au travail
- moins d'hospitalisations
- moins de dépenses de santé à court et long terme.
Que la mère allaite ou non, un tout petit bébé a besoin du contact de ses parents et notamment de sa mère dans laquelle il a passé 9 mois. La séparation à 2,5 mois peut être vécue comme une forme de violence pour le bébé et sa maman. L'allongement du congé maternité pour toutes permettrait un renforcement du lien mère-enfant, une séparation plus sereine lors de la fin du congé et donc un retour au travail plus productif pour la femme.

Combattre les croyances populaires sur la rupture de la poche de eaux
21/02/2021

Combattre les croyances populaires sur la rupture de la poche de eaux

💧 Laissez la poche des eaux intacte.

La croyance populaire (😅 merci Hollywood !) raconte que la majorité des accouchements commencent par une rupture franche de la poche des eaux. Or, dans la réalité, seulement 10% des femmes commenceront leur travail suite à une rupture franche des membranes.

La croyance populaire raconte aussi que la rupture artificielle de la poche des eaux, par une sage femme, permet d’accélérer le travail et l’accouchement. C’est plutôt faux. La seule chose qui va accélérer c’est la douleur de vos contractions, car la poche des eaux joue un rôle d’amortisseur naturel pour la maman et pour le bébé.

💖 La poche des eaux joue un rôle essentiel.

Déjà, parce que la poche des eaux est le dilatateur par excellente. Comme vous pouvez le voir sur la photo, elle est bombée et précède la tête du bébé. Ainsi, grâce à sa forme homogène, elle permet une dilatation en douceur du col et du canal de la naissance. Les tissus sont respectés. Alors que la tête du bébé n’est pas aussi « ronde » que la poche des eaux et peut appuyer de manière inégale sur le col.

Si nous laissons la poche des eaux faire son travail, la dilatation sera optimale. Et quand elle se rompra naturellement, elle permettra de lubrifier le canal de la naissance et de faire un « voile protecteur » pour protéger le bébé des germes présents dans cette zone.

✨ Certains bébés naissent même avec leur poche des eaux intactes. Cela s’appelle des bébés nés « coiffés ». C’est magnifique et la croyance populaire nous dit que cela porte chance 😉

🙋🏼‍♀️ Quant aux mamans qui ont vécu une rupture franche de la poche des eaux en début de travail, voilà quelques éléments de réponse. Cela est souvent dû à la position du bébé. En effet, les bébés en position postérieure, dans leur tentative de rotation, sollicitent fortement la poche des eaux avec leur tête, ce qui la fait parfois « exploser » alors que le travail n’est pas encore lancé.

💖 Donc si on vous fait la proposition tentante de percer la poche des eaux pour accélérer le travail... réfléchissez-y à deux fois !

PS : parfois, en toute fin du travail, quand la dilatation est complète mais que la progression du bébé stagne dans le canal de naissance, rompre la poche des eaux aide le bébé à naître plus rapidement. Mais, vraiment à la fin du travail et en dernier recours.

Adresse

Rue Du Four
Montgiscard
31450

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