
08/06/2025
Je ne maîtrise pas la préparation d'une pâte anko ; texture farineuse et granuleuse, souvent trop sucrée...bref, ce n'est pas (encore) ça. Dois-je abandonner l'idée de confectionner des dorayaki ou m'escrimer à recommencer encore et encore avec l'espoir d'atteindre le résultat escompté ?
Qu'est ce qui compte vraiment ? Prendre du plaisir et partager le fruit de ce qui sortira de ma poêle à ma pancakes (et peu importe quel nom je lui donne) ou laisser ce soin à d'autres dont je pense qu'ils sont plus expérimenté.e.s que moi ?
La pâtisserie et le jardinage sont deux terrains d'observation et d'expérimentation qui me permettent de questionner mon rapport à moi-même (mes envies et mes doutes) et ma relation au monde.
Pâtisser, jardiner, pratiquer le shiatsu, révèlent, selon ma propre définition, un élan du cœur qui permet d'entrer dans la matière et accéder à une autre dimension, celle de la reliance. On n'entre pas en contact vierge, mais riche d'un vécu qui nous permet de découvrir, tester, ajuster, se laisser surprendre. Parfois, c'est source d'émerveillement, parfois d'attentes déçues, et parfois c'est juste ce qu'il fallait au bon endroit, au bon moment.
La confiance se nourrit d'un temps pour se lancer, faire, observer, laisser reposer et puis se lancer à nouveau. Il y a une base, une technique, une transmission... Et puis il y a ce qu'on en fait.
Aujourd'hui, pas de dorayaki mais de délicieux pancakes à la farine d'épeautre et à la confiture des mûriers de mon jardin. 😋