JNL Préparation mentale

JNL Préparation mentale Diplômé en psychologie du sport. Sophrologue et préparateur mental certifié.

Consensus scientifique : Mindfulness et auto-hypnose optimisent la performance. Mais au fond, ne parlerions-nous pas de ...
23/11/2023

Consensus scientifique : Mindfulness et auto-hypnose optimisent la performance.

Mais au fond, ne parlerions-nous pas de la même chose ?

Jusqu’en 2010, des études de neuro-imagerie ont permis d’identifier des régions du cerveau plus ou moins actives pendant les états de méditation et d’hypnose. Après cette date, le nombre d’études s’est considérablement accru, avec des méthodes et techniques de plus en plus sophistiquées, et centrées sur la connectivité de la fonction cérébrale.

Les pratiques méditatives le plus étudiées sont la « Focuse Attention » et l’ « Open Mentoring attention ». Deux techniques qui sont aussi utilisées pour induire la transe hypnotique.

En 2001, il y a donc plus de vingt ans, le chercheur Charles T. Tart avait déjà proposé dans une comparaison de retenir la méditation comme une forme d’autohypnose. Il pointait l’ambiguïté des termes dans l’exercice clinique car ce qui est souvent décrit comme hypnose peut être nommé méditation et inversement.

En 2016, William McGeown publie quant à lui une méta-analyse des études de neuro-imagerie intégrant hypnose et méditation, par IRM fonctionnelle, tomographie par émission de positron, et par émission de photon. Et ses recherches ont abouti à déterminer à la fois l’activation et la non activation des mêmes zones du cerveau en méditation et en hypnose, mais aussi une connectivité fonctionnelle entre les zones suivantes :
- Le réseau de contrôle exécutif (intégrant le cortex frontopariétal latéral gauche et droit, le cortex préfrontal dorsomédial).
- Le réseau de saillance (cortex fronto-insulaire et le cortex cingulaire antérieur) impliqué dans le filtrage sensoriel et l’intégration, la douleur, l’interoception, le traitement émotionnel.
- Un troisième réseau DMN (vagabondage de l’esprit) qui implique le cortex cingulaire postérieur, la région parahippocampique, le cortex préfrontal médial frontal et le précuneus), qui est actif pendant la pensée autoréférentielle, la mémoire autobiographique, la planification future, la rêverie, et la cognition sociale.

Bref, la recherche en neurosciences nous montre que ces deux pratiques que la clinique s’évertue à différencier ont les mêmes effets : modification des télomérases, augmentation de la substance grise et de l’épaisseur du cortex, amélioration de la plasticité cérébrale, gestion des émotions, gestion du stress, prévention des rechutes dépressives et jusqu’à une amélioration de l’immunité.

Source : « Méditation et hypnose. Au travers des neurosciences », du Dr Olivier DE PALÉZIEUX, in « Hypnose et thérapies brèves » N°57.

Comment vous sentez-vous ? Pas en général, mais ici et maintenant…Bien, mal, angoissé, ça va pas, ça va : le vocabulaire...
01/11/2023

Comment vous sentez-vous ? Pas en général, mais ici et maintenant…

Bien, mal, angoissé, ça va pas, ça va : le vocabulaire utilisé la plupart du temps pour répondre à cette question comprend moins de mots que de doigts aux deux mains. Pas plus de 10 mots dans 90% des cas.

C’est pourtant ainsi que j’accueille très souvent l’athlète ou le dirigeant d’entreprise venu me consulter. Et devant le pauvreté de la réponse, je pose aussi souvent une deuxième question : comment savez-vous que vous allez bien ou mal, que ça va ou que ça ne va pas, que vous êtes angoissé, stressé ou anxieux ?

Dans le meilleur des cas, après un instant de surprise, voire de saisissement devant l’interrogation, la personne cherche alors à l’intérieur d’elle-même les sensations, les perceptions, qui lui indiquent l’état émotionnel dans lequel elle se trouve.

Dans les cas habituels, elle me répond par ce qu’elle pense de la vie, de la situation dans laquelle elle se trouve, ce qu’elle pense d’elle-même, des autres, du monde.

Ces deux questions sont pour la suite fondamentales. Elles me permettent en effet d’estimer rapidement le niveau d’intéroception de mon interlocuteur(trice).

Qu’est-ce que l’intéroception ? C’est notre capacité à évaluer de manière précise notre activité physiologique, par exemple : notre rythme cardiaque, la détente musculaire, ou la boule au ventre de l’anxiété et du stress.

Ce sixième sens, comme n’hésitent plus à l’appeler les scientifiques, est l’expression de l’activité de différentes régions corticales: le cortex somato-sensoriel, le gyrus cingulaire, le cortex frontal et le cortex insulaire.

Or, comme ressentir nos états internes interagit avec la cognition et les émotions, c’est une compétence clé de performance. Y sont associés par exemple la capacité à prendre de bonnes décisions, la capacité sociale et le bien-être émotionnel. La recherche montre aussi qu’une faible intéroception est corrélée avec différentes pathologies, telles que la dépression, l’anxiété ou les troubles alimentaires.

La bonne nouvelle, c’est que cette compétence intéroceptive peut se développer.

L’intéroception peut être en effet divisée en trois habiletés : la précision intéroceptive, la sensibilité intéroceptive et la conscience intéroceptive. Et ces trois habiletés peuvent être stimulées, renforcées, aiguisées par des séances d’hypnose telle que je la pratique (dans le courant de François Roustang).

Ces histoires d’intéroception et d’hypnose ont chatouillé votre curiosité ? Rencontrons-nous en visio : 06 09 63 21 01 ou message en MP.

Adresse

Morienval
60127

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque JNL Préparation mentale publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Partager

Share on Facebook Share on Twitter Share on LinkedIn
Share on Pinterest Share on Reddit Share via Email
Share on WhatsApp Share on Instagram Share on Telegram