Fée de vie-Coaching et Soin énergétique holistiques-Morlaix

25/11/2025

14/11/2025

Julia Roberts a dit un jour :
« Vous savez que c'est de l'amour quand tout ce que vous souhaitez, c'est que cette personne soit heureuse, même si vous ne faites pas partie de son bonheur. »

Le véritable amour n'est pas une question de possession ; c'est un désir profond et désintéressé pour le bonheur de l'autre. Lorsque vous aimez quelqu'un sincèrement, son bien-être devient votre priorité, même si cela signifie que son chemin vers le bonheur peut l'amener dans une direction différente de la vôtre. Le véritable amour consiste à laisser quelqu'un vivre librement, sans le poids de vos attentes ou de vos besoins. C'est le genre d'amour qui murmure : « Je veux que tu sois épanoui, que je fasse partie de ce tableau ou non. »

Ce type d'amour exige du courage. Il nécessite de laisser de côté son ego et le désir de permanence. Il est ancré dans un profond respect pour l'autonomie et les rêves de l'autre. Aimer quelqu'un de cette façon signifie accepter que leur bonheur ne s'aligne peut-être pas toujours avec ce que vous aviez imaginé, et pourtant, vous pouvez trouver la paix dans cela. C'est la forme la plus pure de l'amour : celle qui ne souhaite que le meilleur pour l'autre, sans rien attendre en retour.

Lorsque vous atteignez ce niveau de désintéressement, vous expérimentez un amour à la fois profond et libérateur. C'est un amour qui transcende les désirs personnels, se concentrant plutôt sur la liberté et la joie de celui que vous chérissez. Vous souhaiteriez pouvoir être à leurs côtés, partager chaque moment, mais leur bonheur devient suffisant. Vous trouvez du réconfort dans la connaissance qu'ils se trouvent sur un chemin qui leur apporte épanouissement, et dans votre cœur, vous célébrez leur succès et leur joie, même à distance.

C'est l'essence de l'amour inconditionnel. Ce n'est pas une question de recevoir ; c'est une question de donner. C'est vouloir que l'autre grandisse, prospère et vive une vie qui lui apporte de la joie — même si ce voyage les éloigne de vous. Un tel amour est un cadeau non seulement pour la personne qui vous tient à cœur, mais aussi pour vous-même. Cela vous permet de vivre l'amour dans sa forme la plus pure et la plus généreuse, sans être altéré par des attentes ou des désirs égoïstes.

Lorsque nous aimons quelqu'un aussi profondément, nous apprenons une vérité précieuse sur l'amour : qu'il n'a pas besoin d'être réciproque pour être réel. L'amour, dans sa forme la plus élevée, ne dépend pas de la proximité, des expériences partagées ou d'être présents dans la vie de l'autre. C'est une lumière qui reste stable, même lorsque les circonstances changent. Et dans cet amour désintéressé, il y a une joie silencieuse et profonde – une satisfaction de savoir que vous avez aimé profondément, authentiquement et sans réserve.

Alors, lorsque vous vous trouvez à souhaiter uniquement le bonheur et l'épanouissement de quelqu'un, quelle que soit votre place dans leur vie, sachez que vous éprouvez une forme d'amour rare et magnifique. C'est un amour qui ne demande rien et donne tout. Et dans la simplicité de ce souhait, « Je veux juste que tu sois heureux », réside le véritable sens de l'amour.

🦋

13/11/2025

💔LE REJET 💔
Rejeté hier, vide aujourd’hui,
en quête d’amour demain

🌧️ Introduction
Ce vide qu’on ne comprend pas.

Le rejet, c’est comme une gifle invisible.
Tu ne vois rien, personne ne crie, mais tout ton être se referme d’un coup.
C’est ce moment où tu tends la main et qu’on ne la prend pas.
Où tu veux parler, mais on t’écoute pas.
Où tu donnes ton cœur, et on te fait sentir qu’il dérange.

Et sans comprendre pourquoi, chaque fois que tu revis un petit “non”, une porte fermée, un regard froid ou une absence de réponse… ton cœur se serre comme s’il revivait quelque chose d’ancien.
Comme si quelque chose de mon enfance venait me hanter.

Parce que le rejet d’aujourd’hui, bien souvent, c’est celui d’hier qui n’a jamais été guéri.

👶 Le rejet
ça commence très tôt

Un bébé n’a pas besoin qu’on lui parle pour savoir s’il est désiré.
Il le ressent profondément.
Dans la chaleur d’un câlin , dans la douceur du regard, dans la patience du parent.

Quand un enfant pleure et qu’on lui dit : “Arrête de faire ton bébé”, il apprend vite que ses émotions dérangent.
Quand il cherche un câlin et qu’on lui répond : “Va jouer, je suis occupé”, il comprend qu’il n’est pas une priorité.
Quand il fait un dessin et qu’on ne le regarde pas, il retient une chose : "Ce que je donne ne vaut rien."

Et à force, il se construit un masque : celui du “pas besoin”.
Celui du “je suis fort”, “je suis capable tout seul”.
Mais derrière ce masque, c’est un petit cœur affamé d’amour qui attend encore qu’on le choisisse.

L’enfant rejeté,
devient un adulte gravement blessé

Ce rejet de l’enfance ne disparaît pas. Il se cache au plus profond de nos comportements.
Tu crois avoir tourné la page… jusqu’au jour où un événement te ramène dans une blessure, qu’un son, une couleur, une personne, un geste, vient réveiller et tu pars en vrille .

Exemple:
Quelqu’un ne te répond pas à ton message, te regarde différemment, ou t’oublie dans une invitation.
Et puis voilà, ton cœur s’emballe.
Pas à cause de cette personne, mais à cause de tout ce que ça réveille qui était brisé en toi.

Et voilà, tu redeviens ce petit enfant rejeté, celui qui avait été mis de côté, celui qu’on ne voyait pas et qu’on ne choisissait jamais.

C’est pour ça que certaines personnes deviennent dépendants affectifs et à la recherche de l’amour :
ils en manquent depuis trop longtemps.
Et d’autres c’est le contraire, ils se referment complètement :
ils ont peur d’être rejetés à nouveau .

Le rejet ne crée pas seulement de la douleur. Il façonne ta personnalité. Il t’apprend à te méfier, à tout prévoir et à ne plus vraiment espérer.

Mais surtout, il t’apprend à te rejeter toi-même avant que les autres ne le fassent. C’est pourquoi que, dans beaucoup de relations, tu as tout saboté.

🪞 Se rejeter
la plus cruelle répétitions

Quand on a grandi sans se sentir assez aimé, on finit par se convaincre qu’on ne mérite pas de l’être. Et là, le rejet devient un mécanisme de protection.

Tu t’excuses toujours pour tout.
Tu t’excuses d’exister.
Tu ne prends jamais ta place.
Tu ris de toi avant qu’on le fasse.
Tu te déprécies croyant que tu ne vaut rien.
Tu t’effaces dans les groupes.
Tu fais passer les autres avant toi, même quand ça te détruit. Etc…

Et quand quelqu’un t’aime vraiment pour qui tu es, tu doutes et tu fuis avant qu’il ne te rejette.
Tu cherches la faille dans tout les faits et gestes. Tu te dis :
ça ne durera pas, tôt ou t**d il ou elle va me laisser.

Alors parfois, sans t’en rendre
compte, tu provoques toi-même ce départ pour ne pas souffrir plus t**d.
Tu ne crois plus en l’amour et tu fermes ton cœur avant qu’il ne se brise.
Mais en vérité, c’est ce mur-là qui te fait le plus mal. Celui qu’on t’a imposé dans ton enfance.

💥 La peur du rejet
Cette prison invisible

Cette peur gouvernent la vie de millions de personnes sans qu’ils en soient conscients.
C’est cette même peur qui décide de leurs choix, de leurs relations, de leurs silences.

Tu veux parler, mais tu te tais, de peur d’être jugé.
Tu veux dire non, mais tu dis oui, de peur qu’on ne t’aime plus.
Tu veux exister, mais tu t’effaces, pour ne pas déranger.

Et tu crois que c’est de la gentillesse. Tu crois que les gens vont sûrement dire que tu es une bonne personne et qu’ils vont t’apprécier beaucoup plus.
Mais non, parce qu’en vérité, ton comportement est un mécanisme de survie.

Chaque fois que tu te renies pour plaire, chaque fois que tu souris alors que tu veux pleurer, chaque fois que tu restes dans un lien qui te fait mal juste pour ne pas être seul… tu rejoues ton histoire d’enfance et tu essaies encore de survivre.

🔍 D’où vient cette souffrance profonde?

Le rejet, c’est la blessure la plus ancienne de l’humanité.
C’est celle d’Adam et Ève, chassés du paradis.
C’est celle qu’on a transmise de génération en génération.
C’est celle du bébé qu’on laisse pleurer dans son berceau parce qu’on dit : "Laisse-le pleurer, il va s’habituer."
C’est celle du petit garçon à qui on dit : “T’es jamais correct.”
C’est celle de la petite fille qu’on compare à sa sœur à qui on dit :
" Pourquoi t’es pas comme ta sœur?"

C’est la douleur d’avoir cru, un jour, qu’on n’était pas “assez” pour être aimé.
Pas assez beau.
Pas assez gentil.
Pas assez intelligent.
Pas assez silencieux ou pas assez fort.

Mais l’erreur, ce n’était pas toi.
C’était le monde autour, incapable de s’aimer et d’aimer sans conditions.

🕯️ Comment guérir du rejet?

La première étape, c’est de reconnaître ta blessure.
De cesser de dire
“ce n’est pas grave”.
Parce que oui :
c’est grave, c’est même très grave.
Un enfant rejeté grandit en se croyant de trop et qu’il n’a pas sa place dans ce monde.

Ensuite, il faut oser ressentir.
Pleure, crie, hurle, si tu le dois.
Fais sortir tout ce que tu n’as pas pu dire, crier, pleurer.
Parce que tant que cette douleur reste coincée, elle continue de contrôler tes comportements.

Puis, apprends à te choisir toi-même.
Apprends à t’aimer.
Tu n’as plus besoin que quelqu’un te valide pour exister.
Tu existes.
Regarde-toi dans le miroir et dis-toi : “Aujourd’hui, je me choisis. Même si personne d’autre ne le fait.”

Et petit à petit, tu vas te réconcilier avec la plus belle vérité :
Tu n’as jamais été rejeté par la Vie.
Tu as juste grandit dans un monde qui avait été blessé par des âmes qui ne savaient pas aimer.

🌱 Apprendre à te protéger
sans te fermer

Guérir ne veut pas dire tout accepter.
Ça veut dire apprendre à dire non sans culpabilité.
NON est une phrase complète.
Apprends à poser tes limites sans peur de perdre l’amour de l’autre.
Parce que la personne qui t’aimes vraiment ne s’en va pas quand tu te respectes.

Protège ton cœur, mais ne le transforme pas en une tour sans porte ni fenêtre.
Laisse une porte et une fenêtre ouverte pour que l’amour puisse encore entrer.
Car chaque fois que tu repousses quelqu’un par peur d’être rejeté, tu t’enfonces et tu te prives d’une guérison possible.

🫶 Comment “dealer” avec le rejet aujourd’hui

Quand tu sens que le rejet te frappe :
respire profondément.
Rappelle-toi :
ce n’est pas le présent qui fait mal, c’est le passé qui revient.
Tu n’as plus 5 ans maintenant, tu as atteint la maturité affective et la force de t’aimer toi-même.

Ce que tu peux faire de plus:
👉 Écris ce que tu ressens.
👉 Parle à ton enfant intérieur. Dis-lui : “Je t’ai vu, je t’entends, tu n’es plus seul.”
👉 Entoure-toi de gens qui t’aiment sans condition — même s’ils sont rares.
👉 Prie, médite, marche dehors et respire à la vie.

Et surtout : ne fuis plus.
Quand tu restes présent avec la douleur, elle fond doucement.
Elle arrête d’être un monstre et devient un souvenir.

✨ La beauté derrière la blessure

Le rejet t’a appris à voir les autres.
À reconnaître la solitude derrière les sourires.
À tendre la main à ceux qu’on oublie.
Tu es devenu une âme profonde, sensible, humaine.

Tu n’as peut-être pas reçu tout l’amour que tu méritais, mais aujourd’hui tu es capable d’en donner comme personne d’autre ne peut le faire.

Et ça, c’est ta victoire.

❤️ Conclusion
tu n’as jamais été de trop

Si tu lis ces lignes avec les larmes aux yeux, c’est que ton cœur sait que tu n’étais pas le problème.
Tu étais juste un enfant qui voulait être aimé pour vrai. Et tu as porté ce vide comme un secret toute ta vie.

Mais ce vide peut devenir ton espace de lumière. Car c’est souvent dans le cœur le plus rejeté que Dieu plante la plus belle graine d’amour.

Alors relève la tête. Dis-toi que tu es exactement à ta place.
Pas à moitié, pas en option, pas en trop. Juste à ta place.

Et maintenant, choisis-toi.

🌟 Le rejet t’a fait croire que tu ne méritais pas l’amour… mais c’est justement ton cœur blessé qui en porte la plus belle preuve.

🧡Maintenant redonne cette amour généreusement.🧡

💚Daniel Lamontagne 💚
🤫🤫Le Poids Du Silence🤫🤫
@à la une

22/10/2025

✨L’ESSENCE DE L'ETRE – Retraite dans le silence des sables " ✨ Mars 2026
Plongez au cœur du désert et reconnectez-vous à l’essentiel.

✨ Découvrez des paysages à couper le souffle : dunes dorées, ciels infinis, et une nature d’une pureté saisissante.
✨ Ressentez le silence vibrant, où chaque souffle devient une méditation.
✨ Laissez-vous porter par la majesté des levers et couchers de soleil, qui illuminent les dunes d’une lumière magique.

"L’Essence de l’Être" est bien plus qu’un voyage. C’est une invitation à ralentir, à respirer, et à vous recentrer.
💫 Marchez en conscience, guidé par une équipe de nomades.
💫 Vivez des moments de connexion profonde, à vous-même et à la beauté qui vous entoure.
💫 Offrez-vous un temps d’introspection, sous un ciel étoilé d’une intensité rare.

Je suis là pour vous accompagner avec douceur, dans cet espace hors du temps, où chaque instant est une célébration de l’être.

📍 Où : Le désert marocain
🗓️ Quand : du 5 au 12 mars 2026 matin
🌵 Places limitées – Réservez dès maintenant.

"L’Essence de l’Être – Une aventure intérieure dans les vastes sables du Maroc"

20/10/2025

LA FATIGUE ET LES NOUVELLES FRÉQUENCES"

La fatigue physique que la grande majorité ressent ces derniers temps est due aux nouvelles fréquences électromagnétiques intelligentes qui arrivent du Soleil central.

Celles-ci bougent radicalement dans nos structures physiques, émotionnelles et spirituelles, comme si nous étions un téléphone portable connecté à la batterie d'un immense vaisseau.

Il y a beaucoup d'énergie provenant du monde spirituel. Il y a donc un besoin de stabilisation.

QUE FAIRE ?

MENTALEMENT

– Vibrer en haute résonance, de préférence dans l'énergie la plus élevée possible, l'énergie de la gratitude, de la compassion, de la générosité, de la bienveillance et du partage mutuel des idées.

- Evitez les jugements des autres, car on ne sait pas vraiment ce que chacun est venu traverser dans cette vie.

– Élevez vos pensées vers des choses nobles au lieu de continuer à partager des nouvelles inutiles et terribles qui ont tendance à se multiplier à la télévision et sur les réseaux sociaux.
Soyez différent, trouvez de bonnes choses dans les gens et les situations, elles existent, mais on les oublie.

– Arrêtez de vous plaindre et commencez à remercier, la gratitude est l'énergie qui façonnera le nouveau monde.

– Lorsqu'une mauvaise pensée survient, comprenez-la et neutralisez-la immédiatement par une pensée supérieure et positive.

– Lorsqu'un problème vous vient à l'esprit, transmutez l'information, cherchez immédiatement la solution par vous-même et concentrez-vous sur celle-ci.
Changez de focus, trouvez de belles choses en vous, dans votre comportement, arrêtez de vous mutiler énergétiquement, nous avons tous de bonnes choses et des vertus.

PHYSIQUEMENT

– Faites des exercices calmes et concentrés, émettant des ondes bleues en même temps que vous les faites à tous les endroits où vous ressentez de la douleur, de l'inconfort ou de la fatigue musculaire, transformant un simple exercice d'étirement et de renforcement en un exercice vibratoire quantique intensifié.

– Buvez beaucoup d'eau minérale, de préférence celle qui vient directement des pierres, car elle apporte des fragments de minéraux purs du centre de la montagne, des roches et des cristaux.

– Évitez les aliments transformés et les assaisonnements exagérés.

– Mettez des choses belles, saines et vivantes dans votre corps. Imprégnez-vous du soleil et remerciez le lorsque vous le faites.

SPIRITUELLEMENT

– Faites attention à l'intuition, car elle vient avec force et c'est la première information qui vient du monde spirituel à entrer dans votre esprit.

- Écoutez de la bonne musique, celle qui vous fait dresser les poils sur les bras, car elle est capable de produire une résonance avec votre esprit.

– Faites attention aux inspirations, car elles viennent de manière pure et simple, si on ne peut pas écrire ce qui est reçu, ou faire quelque chose au même moment où ça arrive, on perd le contact et l'esprit met du temps à le ramener.
L'inspiration est quelque chose que votre propre esprit vous envoie, ce n'est pas un troisième esprit ou une aide, c'est vous-même dans une manifestation future et une dimension divine essayant de vous parler.

RELATIONS

- Vous n'avez plus besoin de crier sur qui que ce soit, votre cœur ne supporte plus les cris et les disputes, il veut juste l'harmonie et la compréhension, le temps de la souffrance est révolu, celui qui persiste dans cette idée passera par de grandes épreuves. Si vous avez besoin de vous positionner, positionnez-vous et faites ce qui doit être fait.

TRAVAIL

– Votre esprit ne veut plus faire ce qui n'a pas de sens et ne remplit pas votre objectif de vie. Il vous oblige à entrer de plein fouet dans votre centre de synergie, celui qui s'accorde aux forces qui viennent de l'Univers.
Si vous ne changez pas ou n'améliorez pas votre relation avec votre travail, votre vie deviendra de plus en plus vide, même si à travers elle vous recevez beaucoup d'argent, rien de tout cela ne pourra désormais donner un vrai sens à votre existence.

Ne vous souciez pas de trouver le nouveau monde, ce n'est pas un lieu mais une fréquence, un état vibratoire dans lequel chacun peut se trouver s'il le souhaite.

L'état de gratitude pure et silencieuse.
L’écoute est le chemin... connectez-vous avec vous-même.
ATTACHÉ À RIEN, CONNECTÉ À TOUT

Jpbernard massage

12/10/2025

✨Retraite initiatique✨ dans le désert du 5 mars au 12 mars matin 2026.✨

Envie de vous reconnecter à l'essentiel au cœur des dunes marocaines ? 🌄
Entre silence, méditation et pratiques de ressourcement, offrez-vous une expérience unique et transformative.

👉 Réservez vite en message privé !

09/10/2025

“Tu ne m’écoutes jamais !”

Ces mots ont claqué dans la cuisine. Elle, les bras croisés, le visage fermé. Moi, bouche bée, persuadé d’avoir écouté. Enfin… d’avoir entendu. Enfin… d’avoir été dans la même pièce pendant qu’elle parlait.

Ce soir-là, j’ai compris quelque chose : communiquer, ce n’est pas parler. Et écouter, ce n’est pas se taire en attendant son tour.

On nous apprend à lire, à écrire, à compter. Mais communiquer vraiment ? Dire ce qui compte sans attaquer ? Écouter sans se défendre ? Personne ne nous l’enseigne. On improvise. On reproduit les patterns de nos parents. On navigue à vue. Et on se demande pourquoi nos relations ressemblent à des champs de mines.

La communication consciente, c’est l’art de créer des ponts au lieu de creuser des fossés.

Marshall Rosenberg, créateur de la Communication Non-Violente, racontait cette histoire : “Quand quelqu’un vous dit ‘Tu es un idiot’, il ne parle pas de vous. Il parle de sa douleur, de son besoin non satisfait, qu’il exprime maladroitement.”

Ça change tout, non ?

Le problème, c’est qu’on a appris à communiquer en mode attaque-défense. Tu dis quelque chose qui me blesse → je riposte pour me protéger → tu contre-attaques → escalade → guerre froide ou chaude.

Je me souviens de ce couple. Mariés depuis quinze ans. Au bord du divorce. Lui : “Elle est toujours sur mon dos !” Elle : “Il s’en fout de moi !” En creusant, la vérité était plus simple, plus touchante. Lui avait besoin d’espace pour respirer. Elle avait besoin de connexion pour se sentir aimée. Deux besoins légitimes. Deux façons maladroites de les exprimer.

Trois mois plus t**d, après avoir appris à communiquer autrement, ils se retrouvaient. Pas de miracle. Juste des mots différents. Des écoutes nouvelles.

Voici ce que j’ai appris sur le chemin de la communication consciente :

1. Parler depuis “je”, jamais depuis “tu”

“Tu ne m’aides jamais” → attaque, défense garantie.
“Je me sens dépassée et j’aurais besoin de soutien” → ouverture, dialogue possible.

Le “tu” accuse. Le “je” révèle. L’un ferme les cœurs. L’autre les ouvre.

2. Séparer l’observation du jugement

“Tu es égoïste” → jugement, guerre déclarée.
“Quand tu pars sans me prévenir, je me sens inquiète” → observation, espace de compréhension.

Les faits ne blessent pas. Les jugements, oui.

3. Exprimer ses besoins, pas ses stratégies

“Il faut que tu rentres plus tôt !” → exigence rigide.
“J’ai besoin de partager ma journée avec toi, c’est important pour moi” → besoin authentique.

Derrière chaque demande, il y a un besoin. C’est le besoin qu’il faut révéler, pas imposer une solution unique.

4. Faire des demandes claires, pas des reproches déguisés

“Tu pourrais au moins…” → reproche masqué.
“Est-ce que tu serais d’accord pour…?” → demande respectueuse.

Une demande vraie laisse la place au “non”. Un reproche déguisé est un piège.

5. Écouter pour comprendre, pas pour répondre

C’est le plus difficile. Quand quelqu’un nous parle, notre mental prépare déjà la réponse. On n’écoute pas. On attend. On guette la faille. On construit notre défense.

L’écoute consciente, c’est suspendre son propre agenda. Se taire vraiment. Accueillir ce qui est dit sans filtrer à travers nos peurs, nos jugements, nos histoires.

J’ai testé un exercice avec un ami en conflit avec sa sœur. “Redis-lui ce qu’elle vient de dire, sans ajouter, sans interpréter.” Il a essayé. “Tu veux dire que…” “Non, juste répète.” Trois tentatives. À la troisième, il a pleuré. “Je ne l’avais jamais vraiment écoutée.”

Sa sœur aussi a pleuré. Pour la première fois depuis des années, elle se sentait entendue.

La pleine conscience transforme la communication parce qu’elle crée l’espace.

Espace entre le stimulus et la réaction. Espace pour observer ce qui se passe en nous avant de le projeter sur l’autre. Espace pour choisir nos mots au lieu de les cracher.

Une amie médecin m’a raconté : “Depuis que je pratique la communication consciente avec mes patients, tout a changé. Avant, j’expliquais le diagnostic, ils hochaient la tête, ils ne suivaient pas le traitement. Maintenant, je les écoute d’abord. Vraiment. Je leur demande ce qu’ils craignent. Ce dont ils ont besoin. L’observance a explosé.”

Parce que les gens ne veulent pas qu’on leur parle. Ils veulent être entendus.

Voici une micro-pratique que j’utilise quotidiennement : La pause des trois respirations

Quand une conversation devient tendue, que tu sens la réactivité monter, fais une pause. Trois respirations conscientes. Sens l’air entrer. Sens l’air sortir. Reviens dans ton corps. Puis parle.

Cette pause de dix secondes change tout. Elle transforme la réaction en réponse. L’automatisme en choix. La guerre en dialogue.

Un manager m’a dit : “Cette pratique a sauvé mon équipe. Avant, je réagissais à chaud. Maintenant, je respire, je sens ce qui se passe en moi, puis je choisis mes mots. Mes collaborateurs me trouvent plus posé, plus juste.”

La communication consciente n’est pas une technique. C’est une posture. Une façon d’être en relation. Une pratique quotidienne d’humanité.

Elle se cultive. Elle s’apprend. Elle se raffine avec le temps. Dans des espaces où l’on peut s’entraîner sans enjeu, où l’on peut se tromper en sécurité, où l’on découvre que parler vrai ne blesse pas, au contraire, ça libère.

Alors la prochaine fois qu’une conversation dérape, que les mots fusent, que le cœur se ferme… arrête-toi. Respire. Trois fois.

Et demande-toi : “Qu’est-ce que j’essaie vraiment de dire ? Quel besoin est vivant en moi ?”

Parce que sous la colère, il y a souvent de la peur. Sous le reproche, un désir de connexion. Sous l’attaque, un appel à l’amour.

Quand on apprend à traduire nos jugements en besoins, nos accusations en vulnérabilités, nos guerres en dialogues… tout devient possible.

Et si tes mots devenaient des ponts au lieu de murs ?

Jean-Marc