Boussuges Inès-Véronique Psychanalyste- Chronique d'une Psy

Boussuges Inès-Véronique Psychanalyste- Chronique d'une Psy I-V BOUSSUGES PSYCHANALYSTE-THERAPEUTE
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LA MONTÉE DE LA VIOLENCE JUVÉNILE, OBSERVÉE :dans des contextes aussi variés que les banlieues françaises, les quartiers...
20/06/2025

LA MONTÉE DE LA VIOLENCE JUVÉNILE, OBSERVÉE :
dans des contextes aussi variés que les banlieues françaises, les quartiers américains, les rues de Tokyo ou les écoles du Moyen-Orient, soulève une question cruciale : qu’est-ce qui pousse des enfants, parfois à peine adolescents, à basculer dans des actes violents, brutaux, voire extrêmes ? Cette tendance n’est pas uniforme, mais elle est globale. Pour la comprendre, il faut mobiliser plusieurs grilles de lecture.

Analyse sociologique : l’effondrement des cadres structurants
La sociologie met en lumière la désintégration des institutions régulatrices traditionnelles : famille, école, religion, travail. Ces piliers structuraient la trajectoire des jeunes.

Aujourd’hui :
La précarité économique et le chômage des jeunes accentuent le sentiment d’inutilité sociale.
L’affaiblissement de l’autorité parentale, souvent pris dans une course à la survie ou désorientée face aux nouveaux repères, laisse place à une autonomisation prématurée.
Les réseaux sociaux et la culture du buzz offrent une scène immédiate à l’expression de la violence, valorisée par la visibilité.
En somme, la violence devient un langage de substitution : un cri, une revendication, une manière de dire « j’existe » dans un monde où l’on ne trouve plus sa place.

Analyse anthropologique : une jeunesse sans rites de passage
L’anthropologie rappelle que, dans de nombreuses cultures traditionnelles, le passage de l’enfance à l’âge adulte était ritualisé. Or, dans les sociétés modernes :
Ces rites de passage ont disparu ou se sont vidés de leur sens. Le jeune ne sait plus quand il devient "homme" ou "femme".
Cette absence de repères initiatiques crée un vide que certains comblent par l’épreuve violente : bagarre, affrontement, transgression.
La violence devient alors un rite d’initiation sauvage, une façon de construire son identité dans un monde flou.
C’est la crise de la transmission culturelle : le jeune ne reçoit plus un récit clair sur ce qu’est devenir adulte, et il invente ses propres chemins, souvent destructeurs.

Analyse psychanalytique : pulsion, narcissisme et manque de symbolisation
D’un point de vue psychanalytique, plusieurs dynamiques sont à l’œuvre :
L’enfant contemporain est souvent surinvesti narcissiquement par les adultes, sans que ses frustrations soient réellement contenues ou symbolisées.
Cela crée des personnalités fragiles, intolérantes à la frustration, qui peuvent exploser dans la violence dès qu’une limite est posée.

La perte du père symbolique, figure de la loi et du tiers séparateur, accentue cette difficulté à canaliser la pulsion agressive.
Le vide symbolique (manque de sens, d’horizon, de récit collectif) pousse à des passages à l’acte :
« si je ne peux pas dire ce que je ressens, alors je le fais avec mes poings ».
La violence devient alors le dernier langage quand les mots échouent.

Conclusion : une violence comme symptôme global :
La violence juvénile ne vient pas d’une "nature" mauvaise.
Elle est un symptôme collectif, un miroir de nos sociétés en perte de sens, de repères et de lien.
Elle exprime un malaise civilisationnel, au croisement du social, du culturel et de l’intime.

Répondre à cette violence, ce n’est pas seulement punir :
c’est réinventer des récits, des structures, des transmissions. Offrir des espaces où les jeunes peuvent devenir eux-mêmes, sans passer par la brutalité.

18 JUIN – L’APPEL DE l’INCONSCIENT :Il est des dates qui résonnent au-delà de l’histoire. Le 18 juin, dans l’imaginaire ...
18/06/2025

18 JUIN – L’APPEL DE l’INCONSCIENT :

Il est des dates qui résonnent au-delà de l’histoire. Le 18 juin, dans l’imaginaire collectif français, n’est pas seulement un moment politique — c’est un archétype : celui de l’appel intérieur, un sursaut de l’Être face à l'effondrement.

Ce jour-là, en 1940, dans le chaos de la défaite, un homme prend la parole à la radio de Londres. Mais ce n’est pas seulement un appel politique — c’est une voix symbolique qui surgit : celle du Moi en résistance contre le renoncement, celle du Sujet qui refuse de se dissoudre dans le silence ou la soumission.

En psychanalyse, nous savons combien l’appel est au cœur du travail analytique. L’analysant vient avec sa plainte, mais parfois c’est autre chose qui parle : une voix plus profonde, plus ancienne. Une voix qui dit : “Je ne peux pas m’en remettre à la capitulation de l’Autre. Je dois tenter une parole.”

Le 18 juin peut alors être entendu comme le moment d’une levée du refoulé collectif : le retour de la parole là où tout semblait perdu, le surgissement d’un désir là où ne restait que la répétition du trauma.

Comme dans toute cure, ce qui sauve n’est pas la force, mais le lien symbolique : la parole, même fragile, même minoritaire, qui résiste à la pulsion de mort.

En chacun de nous, il y a un 18 juin possible. Une adresse à soi. Un refus de se laisser totalement envahir par l’histoire de l’Autre.

LA NAISSANCE EST LE LIEU DE l’INÉGALITÉ. L’ÉGALITÉ PREND SA REVANCHE AVEC LA MORT. » – JEAN d’ORMESSON Freud aurait sour...
17/06/2025

LA NAISSANCE EST LE LIEU DE l’INÉGALITÉ. L’ÉGALITÉ PREND SA REVANCHE AVEC LA MORT. » – JEAN d’ORMESSON

Freud aurait souri : dès la sortie du ventre maternel, on ne naît pas égaux — ni devant le biberon, ni devant le symbolique. Certains héritent du capital, d’autres de la névrose familiale XXL, et beaucoup des deux. Bref, à la loterie oedipienne, il n’y a pas de ticket gagnant, seulement des variantes de symptômes.

Et puis, la mort, cette grande démocrate, vient tout niveler. Elle ne demande ni CV, ni classe sociale, ni nombre de followers. Elle est l’arbitre muette du grand théâtre des apparences.
Vous avez passé votre vie à accumuler, briller, dominer ? Bravo. Tout ça pour finir dans le même noir que votre voisin de palier qui vivait avec trois chats et une passion pour les timbres.

Moralité psychanalytique ?
On commence inégalement névrosé·e·s, on finit également mort·e·s.
Entre les deux, il reste l’inconscient, un peu de lucidité… et si possible, une bonne dose d’autodérision.

LE PARRAIN : UNE TRAGÉDIE ŒDIPIENNE SICILIENNE ? 🎬 ANALYSE PSYCHANALYTIQUE D’UN EMPIRE FONDÉ SUR LE SILENCE ET LE SANG :...
15/06/2025

LE PARRAIN : UNE TRAGÉDIE ŒDIPIENNE SICILIENNE ?
🎬 ANALYSE PSYCHANALYTIQUE D’UN EMPIRE FONDÉ SUR LE SILENCE ET LE SANG :

« Je vais lui faire une offre qu’il ne pourra pas refuser. »
Et si derrière cette phrase culte se cachait bien plus qu’une simple menace mafieuse ?
Un système archaïque, enraciné dans l’inconscient collectif, où la loi du père règne sans partage.

Le système mafieux, miroir du Surmoi :

Dans Le Parrain, la mafia sicilienne agit comme un Surmoi tribal, un surmoi collectif qui impose une loi non écrite : celle de l’honneur, du clan, du silence (l’omertà).
Ici, pas de justice symbolique de l’État, mais une justice patriarcale, orale, violente, qui repose sur la dette, la loyauté et le sang.
Le Parrain, figure paternelle absolue, n'est pas un criminel au sens classique :
il est le père archaïque freudien, à la fois protecteur et castrateur.

Michael Corleone : du fils rebelle au double du père :

Michael est d’abord celui qui refuse l’héritage : il s'engage dans l’armée, aime une Américaine, fuit le destin familial.
Mais au fur et à mesure, il devient le double refoulé du père. Il tue pour venger (la pulsion de mort), sacrifie l’amour, la famille, jusqu’à devenir ce qu’il craignait : le nouveau patriarche impitoyable.
C’est l’échec du désir de séparation, du processus d’individuation.

La mafia comme refoulement de la loi symbolique :

La mafia sicilienne représentée dans la saga est une société parallèle, qui fonctionne en dehors du symbolique (Lacan). Elle remplace la loi par une pseudo-loi fondée sur l'affect et la dette personnelle.
D’où la violence extrême : sans loi véritable, le refoulé (la pulsion de mort) revient au galop.

En résumé ?

Le Parrain ne parle pas que de crime. Il parle de nous. De nos désirs enfouis. Du poids de la filiation.
De l’impossible séparation du père.
Il parle de l’angoisse de la perte, de la loyauté étouffante, et du prix à payer quand on choisit la famille avant soi-même.

Le Parrain n’est pas un film sur la mafia. C’est un film sur l’âme humaine, ses blessures, et sa soumission à des lois plus anciennes que la loi.

BONNE  FÊTE À TOUS LES PAPAS 💙À ceux qui sont là, présents, aimants, parfois maladroits mais toujours essentiels.À ceux ...
15/06/2025

BONNE FÊTE À TOUS LES PAPAS 💙
À ceux qui sont là, présents, aimants, parfois maladroits mais toujours essentiels.
À ceux qui apprennent, qui soutiennent, qui écoutent (ou essaient 😅).

Et une pensée toute particulière à ceux dont le papa n’est plus là, mais dont l’amour continue de vivre dans les gestes, les souvenirs, les silences…

Aujourd’hui, on célèbre bien plus qu’un rôle : on célèbre un lien, unique et irremplaçable.


̂mes

TROIS QUESTIONS A Romy Sauvayre, SOCIOLOGUE* :Madame Figaro . – Les dérives sectaires touchent particulièrement les sect...
12/06/2025

TROIS QUESTIONS A Romy Sauvayre, SOCIOLOGUE* :

Madame Figaro . – Les dérives sectaires touchent particulièrement les secteurs de la santé et du bien-être. Comment l’expliquez-vous ? Romy Sauvayre. – Depuis toujours, quand on a un problème de santé, on cherche un remède. Et quand on ne trouve pas de solution avec son médecin, on se tourne vers un mouvement alternatif, on cherche des solutions miracles, on se dit que ça ne coûte rien d’essayer. Alors que cela peut être une porte d’entrée vers un mouvement dangereux. Et puis, il y a un effet Covid à prendre en compte. Un moment particulier où la science et la médecine n’ont pas pu soigner. De nombreuses personnes sont allées chercher des alternatives en dehors du monde médical. Le moment de bascule ? Quand on croit pouvoir soigner un cancer autrement qu’avec la médecine conventionnelle. Cela conduit à des pertes de chance dans le traitement, à des retards de prise en charge…
Les femmes sont-elles plus ciblées que les hommes ?
Absolument tout le monde peut se retrouver sous emprise sectaire. J’ai rencontré des adeptes de tous âges, de tous milieux sociaux. Dans le domaine de la santé, on s’est rendu compte que les femmes n’étaient pas prises en charge comme les hommes. Une étude récente révèle qu’on prend moins en compte leur douleur, qu’on sous-estime leurs symptômes, qu’on a tendance à dire « c’est dans votre tête ». Cela conduit certaines à se détourner de la médecine et à faire d’autres choix, qui peuvent s’avérer dangereux. Dès qu’un mouvement se met à distance de la médecine conventionnelle, ça sent déjà la petite dérive…
À quel moment faut-il être vigilant ?
Quand les promesses sont trop belles ! Que l’on vous propose de l’inédit réservé à une élite, qui serait scientifiquement prouvé. Il faut absolument faire des contre-recherches, exercer son esprit critique. Une carte astrale, une pierre à mettre autour du cou, un pendule… Ça n’a l’air de rien, mais tout peut basculer quand quelqu’un commence à ne plus croire qu’en cela, à remettre l’intégralité de son jugement à ces outils. Si vous croyez qu’une pierre peut vous guérir d’un cancer, par exemple, cela devient dangereux. Au début, pour les adeptes, c’est la lune de miel avec le mouvement, ils ont l’impression de s’être trouvés. Puis, arrive la descente aux enfers, avec l’abandon d’une activité professionnelle et, surtout, la rupture avec les proches qui n’adhèrent pas au mouvement : « Ils ne te veulent pas du bien », « Nous sommes ta nouvelle famille », entend-on souvent.
* Spécialiste des mécanismes de la croyance, sociologue des sciences et des croyances à l’Université Clermont Auvergne et au CNRS.

DÉRIVES SECTAIRES DANS LE BIEN-ÊTRE ET LA SANTÉ : QUAND LA QUÊTE DE MIEUX-ÊTRE DEVIENT TERRAIN d’EMPRISE :Aujourd’hui, l...
12/06/2025

DÉRIVES SECTAIRES DANS LE BIEN-ÊTRE ET LA SANTÉ : QUAND LA QUÊTE DE MIEUX-ÊTRE DEVIENT TERRAIN d’EMPRISE :

Aujourd’hui, les pratiques de bien-être, les médecines alternatives, les coachings “holistiques” connaissent un essor sans précédent.
Mais derrière des apparences séduisantes de “retour à soi”, de “guérison intérieure” ou d’“éveil spirituel”, se cachent parfois des mécanismes inquiétants de sujétion et d’emprise psychologique.

Pourquoi ça marche ?
Parce que beaucoup d’entre nous cherchent du sens, une réparation symbolique à des blessures souvent anciennes. La psychanalyse le montre :
le besoin d’un Autre garant, porteur de vérité, reste fort, surtout dans des périodes de crise identitaire, sociale ou existentielle.
Le (la) "gourou" du bien-être vient se glisser dans cette place laissée vacante par le déclin des grandes institutions traditionnelles (Église, État, médecine classique…).

Du soin au pouvoir :
Dans ces dérives, l’autre (le thérapeute, le coach, le maître) ne soigne plus, il s’impose. Il capte l’angoisse, la transforme en croyance, puis en dépendance.
Par des techniques douces en apparence (retraites, jeûnes, “régressions karmiques”, promesses de “nettoyage énergétique”), il isole l’individu du réel et tisse autour de lui une toile de certitudes floues mais rassurantes.

Une société propice à l’emprise : Nous vivons dans une époque marquée par l’incertitude, la perte de repères, la défiance envers la science et les institutions.
Cette fragilisation du lien social favorise la montée de figures charismatiques qui offrent des réponses simples à des maux complexes.
Le désir d’autonomie devient paradoxalement une porte ouverte à la manipulation :
on croit se libérer, on se soumet à une nouvelle autorité.

Sortir de l’emprise :
Cela suppose un travail critique et psychique de reconnaissance : reconnaître que ce qui a pu “faire du bien” a pu aussi aliéner.
C’est accepter que la vérité du sujet ne se trouve pas dans une méthode miracle ou un discours absolu, mais dans un cheminement singulier, souvent douloureux, toujours imparfait.

Restons vigilants.
Informons !Écoutons! Soutenons ceux qui doutent. Les dérives sectaires ne sont pas marginales.
Elles infiltrent notre quotidien, nos réseaux, nos proches.
Ce n’est pas une faiblesse de tomber sous emprise.
Mais c’est une force immense de pouvoir en sortir.

ANALYSE  PSYCHANALYTIQUE DE LA CORRIDA :Le taureau : figure de la pulsion :Le taureau incarne la force brute, l’instinct...
10/06/2025

ANALYSE PSYCHANALYTIQUE DE LA CORRIDA :
Le taureau : figure de la pulsion :
Le taureau incarne la force brute, l’instinct, l’énergie vitale non domestiquée – ce que Freud appellerait la pulsion (ou le "Ça").
Il représente la sexualité, l'agressivité, la puissance archaïque et animale de l'inconscient.

Le noir du taureau :
couleur du mystère, de l’inconscient, de la mort.

Sa corne : symbole phallique, de virilité et d’agression.

Il surgit dans l’arène comme surgissent les pulsions dans le psychisme : de manière explosive, incontrôlable.

Le torero : le moi qui maîtrise :
Le matador symbolise le Moi freudien, l’instance qui tente de contrôler les pulsions tout en tenant compte de la réalité.
Son art consiste à canaliser l’énergie du taureau, à la sublimer dans la chorégraphie de la faena.

Sa tenue d’apparat (le "traje de luces") :
narcissisme, idéal du Moi, image maîtrisée, sublimée.

Sa gestuelle codifiée : forme de sublimation, acte esthétique face à la violence pulsionnelle.

L’arène : le théâtre du psychisme :
L’arène peut être vue comme une représentation du psychisme lui-même :
Un espace clos, circulaire (comme le ça inconscient, en perpétuelle répétition).

Le centre où se rejoue une lutte symbolique entre pulsion de vie et de mort.

Le public : figure du Surmoi, instance jugeante, spectatrice, voire complice.

Le sacrifice final : Thanatos, la pulsion de mort :
Le coup de grâce porté au taureau (l’estocade) est la mise à mort symbolique de la pulsion brute.
Elle est nécessaire pour que l’ordre revienne, mais elle se fait dans un rituel codifié, théâtralisé : la mort devient spectacle, donc maîtrisée.

SI ON GLISSE VERS UNE ANALYSE DISONS PLUS SOCIÉTALE ET ANTHROPOLOGIQUE :

Héritage du rite sacrificiel :
La corrida est souvent comparée aux rites anciens de sacrifice (tauromachies minoennes, sacrifices rituels).
Il s’agit de calmer les dieux, de faire société en désignant un bouc émissaire (le taureau).

Elle est un rite d'intégration :
la communauté se rassemble pour assister à la réaffirmation d’un ordre symbolique.

Elle incarne une forme de violence légitimée et ritualisée, canalisée dans un cadre strictement codé.

Masculinité, domination et pouvoir :
La corrida est souvent perçue comme une mise en scène de la virilité, de la domination de l’homme sur l’animal, donc sur la nature.

Le torero est un héros tragique, viril, seul face à la mort.

Le taureau est une force brute à dompter : cela reflète une vision patriarcale où l’ordre social repose sur la capacité à maîtriser ce qui est "autre", "sauvage", "femme", ou "nature".

Le spectacle de la mort et la société du divertissement :

Dans une lecture plus contemporaine :
La corrida interroge notre rapport au spectacle, à la violence comme divertissement, à la mort mise en scène.

Elle soulève un paradoxe : d’un côté, elle est rejetée comme acte barbare dans des sociétés humanistes modernes ; de l’autre, elle fascine par sa beauté tragique, sa force esthétique et symbolique.

Conclusion :
La corrida peut être vue comme une allégorie puissante :
elle met en scène la lutte entre pulsion et civilisation, entre nature et culture, entre vie et mort.
Dans une société contemporaine en crise de repères symboliques, elle suscite autant le rejet que la fascination, précisément parce qu’elle exhibe ce que notre culture tend à refouler :
la violence fondatrice, la mort, la sexualité, et le besoin de rites.

MELANGE COCAÏNE + ALCOOL : EFFETS PSYCHOLOGIQUES, CÉRÉBRAUX ET RISQUES À LONG TERME :Effets psychologiques immédiats :Le...
09/06/2025

MELANGE COCAÏNE + ALCOOL : EFFETS PSYCHOLOGIQUES, CÉRÉBRAUX ET RISQUES À LONG TERME :

Effets psychologiques immédiats :
Le mélange intensifie certains effets recherchés, mais aussi les effets indésirables :

Effets recherchés :
Euphorie puissante (plus forte que cocaïne seule)

Confiance excessive, sensation de toute-puissance

Désinhibition et augmentation du désir sexuel

Réduction de l’anxiété liée à l’alcool

Effets négatifs :
Agitation, impulsivité, irritabilité

Paranoïa, agressivité, voire comportements violents

Altération du jugement, prises de risques extrêmes

Crises de panique possibles au retour à l'état normal (descente)

Effets neurologiques et sur le cerveau :
Le mélange cocaïne + alcool perturbe fortement le cerveau :

Production de cocaéthylène, une molécule qui :

renforce l’effet dopaminergique (sensation de plaisir)

est plus neurotoxique que la cocaïne seule

Altération des circuits de la récompense : le cerveau apprend à associer ce mélange à une sensation « supérieure », favorisant la dépendance.

Risque accru de :
troubles de l’humeur (dépression, anxiété chronique)

troubles cognitifs (troubles de la mémoire, de la concentration)

crises convulsives

Risques à long terme :
L’association régulière cocaïne + alcool augmente de nombreux dangers :

Santé mentale :
Addiction croisée (alcool + cocaïne)

Syndromes dépressifs sévères

Risque de psychose (hallucinations, paranoïa durable) :
Troubles anxieux chroniques

Santé physique :

Dégâts cérébraux progressifs

Maladies cardiovasculaires (crises cardiaques, AVC)

Hépatotoxicité (foie surchargé, risque d’hépatite toxique)

Détérioration du sommeil, épuisement chronique

En résumé (à retenir) :

Le mélange cocaïne + alcool n’annule pas, mais modifie et aggrave les effets de chacun.

Il produit le cocaéthylène, qui augmente les risques de dépendance et de dommages au cerveau.

Les risques psychologiques et neurologiques sont très élevés, même si les effets immédiats peuvent sembler agréables.

Au Napoléon 1et étage dès ce soir 🙂😉
05/06/2025

Au Napoléon 1et étage dès ce soir 🙂😉

MAIS C’EST QUOI UN COUPLE ?🤔🤔Au fond, le couple, c’est peut-être cette tentative obstinée de deux inconscients de guérir...
03/06/2025

MAIS C’EST QUOI UN COUPLE ?🤔🤔
Au fond, le couple, c’est peut-être cette tentative obstinée de deux inconscients de guérir leurs blessures d’enfance… à travers une personne qui a probablement les mêmes.
Mais bon, on appelle ça "l’amour", c’est plus sexy que "la reproduction des névroses primaires".😉

Anthropologiquement, le couple, c’est une alliance stratégique ancestrale, une forme d’entreprise émotionnelle à deux, souvent montée pour survivre à la jungle
(autrefois la savane, aujourd’hui le loyer parisien).

Avant, on chassait le mammouth ensemble. Aujourd’hui, on partage un compte Netflix… et une phobie de l’engagement.

Socialement, c’est un modèle à la fois sacralisé et en crise.
Il faut être en couple, mais pas dépendant.
Fusionnels mais libres.
Fidèles mais ouverts. Communicants mais mystérieux.
Bref, il faut tout et son contraire, le tout sans faire de vagues. Bon courage😀

Mais malgré tout, le couple reste cette drôle d’aventure humaine où l’on choisit, parfois sans trop savoir pourquoi,
une autre personne pour affronter le monde.
Et souvent, pour affronter la vaisselle.😀

Alors c’est quoi un couple ?
Peut-être juste deux solitudes qui ont décidé de ne pas rester seules… et qui apprennent à se supporter entre deux thérapies.

Et vous, c’est quoi votre définition du couple ?

Adresse

442 Avenue Jean Prouvé, Bâtiment D1 Actipolis
Nîmes
30900

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