03/05/2022
Il y’a douze ans, qu’est né mon amour pour l’ostéopathie.
Loli, quelques jours, un nerf vague comprimé par un os désaxé a cause de la césarienne en urgence. Loli qui boit un biberon entier, sans rôts ni régurgiter juste au sortir de la séance. La magie d’une consultation. Ça ne marche pas à chaque fois comme cela, mais ça peut aussi être ça !
Cette thérapie manuelle capable de traiter une infinité de symptômes, de troubles, de dysfonctions du corps humain.
A juste titre, parce que c’est son travail, vôtre spécialiste ou vôtre médecin va traiter vôtre pathologie via son organe, son système, sa région. En prenant rarement en charge les nombreux éléments qui y sont connectés localement ou à distance (système vasculaire, nerveux, métabolique, os, muscles, aponévroses, tendons, fascias etc). Nous sommes très loin de l’holisme, ligne de conduite immuable d’une prise en charge osteopathique. L’holisme c’est prendre en charge un être dans sa globalité, dans son entièreté (rien à voir avec la connotation erronée largement répandue d’une pratique holistique). Dans le corps absolument tout est interconnecté. De la cellule qui compose vos os au nerf qui fait battre vôtre cœur ou vous permet de marcher. Je rêve d’un monde où les médecins reconnaîtraient l’ostéopathe à sa juste valeur l’incluant totalement dans la prise en charge conventionnelle pour aider la guérison, soulager les douleurs, améliorer le confort ou maintenir la santé.
Pour continuer ces études avec la survenue de ma maladie la veille de la rentrée, nous sommes, dans l’obligation de redessiner littéralement notre vie matérielle, revendre notre maison. Mais la seule chose dont nous sommes certains c’est que poursuivre dans cette voix qui est celle qui me fait vibrer, est la seule chose à ne pas abandonner.
Bon éventuellement les enfants aussi. Surtout la nuit.
Lol of course.
L’ostéopathie c’est la vie !
́tudianteostéo ̀re ́