28/08/2025
Si tu es ici, que tu suis mon compte c’est sûrement que ton cœur est aussi sensible que le mien.
Et je sais comme la dualité de notre monde nous affecte et que les douleurs nous transpercent.
Depuis plusieurs années maintenant, j’ai fait le choix conscient de ne plus m’informer, de ne plus suivre la politique, les médias, les journaux télévisés.
Ce n’est pas pour fuir la réalité, ce n’est pas non plus par égoïsme de préserver à tout prix ma propre paix.
Non…
Tout simplement parce que voir les images, entendre sans cesse les mêmes choses vient altérer mon discernement et ma capacité à rester centrée.
Lorsque l’on apprend à se connecter à soi, au monde, on sent ce qui s’y passe, de la misère affective d’un voisin, à la souffrance des animaux de l’abattoir d’à côté, à la résonance puissante de la peine et de la peur générée par les conflits plus gros.
Savoir, lorsque notre capacité d’action est limité n’est qu’un sacerdoce.
Surtout que de là où je regarde, je vois bien que tout notre système n’est qu’une vaste plaisanterie, que tout ce qui nous est transmis est complètement orienté, falsifié et conçu pour occuper nos pensées et nos discussions. Ils le savent, des humains impuissants qui se battent pour des causes inaccessibles n’ont pas le temps de voir que leur pouvoir est grand si ils observent les choses de manière plus globales et agissent à leur portée.
Alors voilà. Je voulais juste te dire que tu as le droit d’avoir une belle vie, de sourire, de rire, d’aimer.
Ta lumière ne nie pas la souffrance du monde. Elle est un contrepoids à l’ombre.
Que nos prières et nos actes partent du cœur, non de la pitié.
Que notre joie et notre paix soient aussi une façon de servir.
Être vivant, pleinement, c’est déjà une forme de résistance et d’amour.
Love 🌸
J