
16/06/2025
Je voudrais pousser un coup de gu**le contre la GMS.
Je vais sûrement me faire mal voir, mais tant p*s, il faut dénoncer ça. 😤
J’ai accompagné plusieurs jeunes femmes en bilan de compétences qui travaillent en GMS (Grandes et Moyennes Surfaces — les supermarchés, quoi).
Elles y sont arrivées un peu par défaut.
Elles n’avaient pas de diplôme particulier, pas de compétences… et c’est un secteur qui recrute facilement sans qualification.
Et ce secteur les a broyées. 💔
Il a mis à mal une confiance en soi déjà fragile.
Il a tiré sur la corde, essoré ces jeunes femmes jusqu’à ce qu’elles fassent un burn-out, une dépression…
Jusqu’à ce qu’elles craquent et s’effondrent.
Dans ce secteur, on demande beaucoup… et on ne donne rien en échange.
💬 Ma bénéficiaire aujourd’hui m’a demandé si c’était OK d’arriver en re**rd à nos sessions…
On lui impose des heures supplémentaires, sans qu’elle puisse dire non. Des heures jamais payées, jamais récupérées.
Sur le papier, elles le sont. Dans les faits ? Jamais.
Donc dans ce secteur, la loi, on s’en fout !
Et c’est, bien sûr, au détriment de ceux qui se donnent à fond.
Mais de quel droit ? 🤬
Et après ça, je les récupère avec une estime de soi en miettes.
On les a tellement rabaissées qu’elles pensent ne rien valoir, ne rien savoir faire.
Et là, commence le vrai travail :
🔁 déconstruire
🩹 réparer
🔥 rallumer la flamme
💪 reconnecter à leur puissance
Mais qu'en est-il de tous ceux qui n’ont pas la force, pas les ressources financières, pas les infos pour faire un bilan de compétences ?
Qu'en est-il de ceux qui restent bloqués là-dedans, sans issue ?
C’est honteux de traiter les gens comme ça.