Nature et Equilibre

22/06/2025

Gillian Lynne : La petite fille qui ne pouvait pas rester en place
Gillian n’avait que sept ans lorsque le monde a décidé que quelque chose n’allait pas chez elle.
Elle ne tenait pas en place à l’école. Elle gigotait, rêvassait, partait dans ses pensées et n’arrivait pas à suivre les cours.
Les enseignants la grondaient. Ils la félicitaient lorsqu’elle parvenait à rester tranquille — mais, la plupart du temps, ils la punissaient.

À la maison, ce n’était guère différent. Sa mère, épuisée par les plaintes, la punissait aussi.
Gillian n’échouait pas seulement à l’école — on lui faisait ressentir qu’elle échouait aussi chez elle.

Un jour, l’école convoqua sa mère pour une réunion sérieuse.
Assise dans la pièce, anxieuse, se préparant à entendre de nouvelles critiques, Gillian écoutait les enseignants parler de troubles, de médicaments, peut-être d’hyperactivité.
Ils étaient convaincus qu’il fallait la « réparer ».

Mais alors, un enseignant plus âgé entra dans la salle. Il connaissait Gillian depuis un certain temps.
Il demanda à tout le monde de le suivre dans une pièce voisine, d’où l’on pouvait encore voir la fillette.
Avant de sortir, il alluma une petite radio et laissa la musique emplir l’espace.

Et là, ils la virent.

Gillian, seule, se mit à bouger.
Elle dansait. Son corps suivait la musique avec joie et instinct.
Ses pieds tapaient, ses bras s’envolaient — tout son être était en mouvement, rempli de rythme et de vie.

Le vieux professeur sourit simplement et dit :
« Elle n’est pas malade. C’est une danseuse. »

Il conseilla à sa mère de l’inscrire dans une école de danse.
Ce qu’elle fit.
Et dès son tout premier cours, Gillian rentra chez elle rayonnante en disant :
« Tout le monde est comme moi. Personne ne tient en place ! »

Cette petite fille devint plus t**d Dame Gillian Lynne, danseuse de renommée mondiale, chorégraphe, et esprit créatif derrière la célèbre comédie musicale Cats.

✨ Puisse chaque enfant incompris rencontrer quelqu’un qui voit son don, et non son défaut.

12/06/2025

LES 5 BLESSURES DE L'ENFANCE ET LEUR IMPACT SUR LE CORPS.

Les blessures émotionnelles que nous avons subies pendant notre enfance se reflètent dans notre posture, notre façon de marcher et notre poids corporel. Les reconnaître est la première étape vers les guérir.

Blessure d'humiliation :

Comment ça se manifeste

Posture courbée, dos à bosse.
Épaules tombées et tête inclinée vers le bas.
Fessiers à l'intérieur.

Cause

Cela se développe lorsqu'une personne a été embarrassée, critiquée ou ridiculisée dans son enfance. Cela peut conduire à penser que ce n'est pas suffisant ou qu'il mérite d'être punie.

Comment la guérir

Travailler sur l'estime de soi et l'acceptation de soi.
Pratiquer des affirmations positives et s'apitoyer sur soi.
Chercher un soutien thérapeutique pour libérer la honte accumulée.
Apprendre à fixer des limites et à apprécier sa propre voix.

Blessure d'abandon :

Comment ça se manifeste
En surpoids sans cause apparente.
Difficulté à perdre du poids même avec un régime et de l'exercice.
Sensation de vide que l'on essaie de remplir avec de la nourriture.

Cause

Cela se produit lorsqu'une personne s'est sentie émotionnellement ou physiquement abandonnée dans son enfance. Cela peut provenir de parents absents, indifférents ou émotionnellement froids.

Comment la guérir

Reconnaître la peur de la solitude et apprendre à profiter du temps seul.
Guérir l'attachement émotionnel et la dépendance affective.
Pratiquer la gratitude et se connecter à soi-même
Thérapie émotionnelle pour travailler le sentiment d'abandon.

Blessure d'injustice :

Comment ça se manifeste

Corps rigide, ni trop mince ni trop lourd.
Difficulté à prendre ou perdre du poids, toujours à une taille moyenne.
Posture corporelle tendue et perfectionnisme dans la marche.

Cause

Cela se produit chez des gens qui ont grandi avec des normes très strictes, des exigences élevées ou des sentiments que rien de ce qu'ils font n'est suffisant.

Comment la guérir

Apprendre à être flexible et lâcher le besoin de contrôle.
Guérir l'exigence de soi et se permettre de faire des erreurs.
Pratiquer l'équilibre entre donner et recevoir.
Travailler la confiance dans la vie et les gens.

Blessure de trahison :

Comment ça se manifeste

Chez les hommes : dos large, fort et musclé.
Chez les femmes : hanches et fessiers gros, bien formés.
Apparence de force, mais effrayée par la tromperie.

Cause

Elle se développe lorsqu'il y a eu une figure de référence (père ou mère) qui n'a pas tenu ses promesses ou trahit la confiance de l'enfant. Génère le besoin d'être fort pour éviter d'être blessé.

Comment la guérir

Apprendre à faire confiance et lâcher le contrôle.
Guérir la peur d'être blessé dans les relations.
Pratiquer le pardon, sans justifier ce qui s'est passé.
Travailler sur la sécurité personnelle sans avoir besoin d'être fort tout le temps.

Blessure de rejet :

Comment ça se manifeste

Sensation de vouloir disparaître ou éviter certains endroits.
Insécurité dans les groupes ou les milieux sociaux.
Je rejette moi-même et les autres sans m'en rendre compte.

Cause

Cela se produit lorsqu'une personne a senti depuis son enfance qu'elle n'était pas désirée ou acceptée, ce qui lui fait chercher constamment à s'échapper.

Comment la guérir

S'accepter complètement et guérir l'estime de soi.
Identifier les pensées autocritiques et les transformer.
Apprendre à recevoir de l'amour et de la reconnaissance sans peur.
Thérapie pour travailler la peur du rejet et renforcer l'identité.

Ces blessures émotionnelles affectent non seulement l'esprit, mais aussi le corps. Les guérir n'est pas une question de changer de posture ou de régime, mais de travailler sur la racine émotionnelle.

La guérison commence par la connaissance de soi et la décision de changer ce qui nous limite.

07/06/2025

Les arbres parlent:
Un récente rapport met en évidence que les arbres agissent comme un « collectif vivant » ou un « organisme collectif ». 🌳🌳

Dans une étude innovante, une équipe de scientifiques a découvert que les arbres peuvent coordonner leurs signaux électriques de manière collective, en anticipant une éclipse solaire.

Réalisée dans les Dolomites, en Italie, lors d’une éclipse partielle en octobre 2022, l’étude a montré que les sapins ont réagi de façon bioélectrique remarquable dans la forêt, plusieurs heures avant le début de l’éclipse.

À l’aide de capteurs installés sur les troncs, les racines et les branches, les chercheurs ont enregistré les variations de tension interne des arbres, également appelées potentiels bioélectriques, et ont observé un changement synchronisé indiquant que les arbres sont bien plus sensibles et interconnectés qu’on ne le pensait.

Les arbres les plus âgés ont présenté des réponses anticipées plus marquées que les jeunes, ce qui suggère que les vieux arbres peuvent conserver une « mémoire écologique » et aider les plus jeunes à faire face à des phénomènes naturels inhabituels comme les éclipses. Même les souches d’arbres anciens ont montré une activité subtile, ce qui indique qu’elles sont encore partiellement vivantes et qu’elles font partie du réseau forestier.

Cette étude, publiée dans Royal Society Open Science, s’ajoute aux preuves croissantes que les forêts fonctionnent comme des systèmes complexes et collaboratifs, soulignant l’importance des arbres matures comme éléments essentiels à la résilience des écosystèmes et à la transmission des connaissances.

R***e Plant Signaling & Behavior

UNE ÉTUDE DÉMONTRE QUE LES ARBRES SYNCHRONISENT LEURS SIGNAUX ÉLECTRIQUES LORS D'UNE ÉCLIPSE SOLAIRE

Des scientifiques ont découvert que les arbres pourraient agir comme un « collectif vivant », synchronisant leurs signaux électriques internes en prévision d'une éclipse solaire.

Lors de l'éclipse de 2022 au-dessus des Dolomites italiennes, des chercheurs ont enregistré des épicéas alignant leur activité bioélectrique quelques heures avant le début de l'événement.

Cela suggère que les arbres ne subissent pas passivement les changements environnementaux : ils les anticipent et y réagissent comme des organismes interconnectés. Plus l'arbre est âgé, plus ses signaux d'anticipation sont forts, ce qui suggère une transmission potentielle de la conscience écologique à travers la forêt.

À l'aide de capteurs personnalisés installés sur des arbres vivants, voire de vieilles souches, les scientifiques ont observé des variations coordonnées de tension au sein des cellules, appelées potentiels bioélectriques. Ces signaux, transmis par les flux ioniques à travers les membranes, indiquent que les arbres pourraient communiquer et s'adapter collectivement.

Ces résultats étayent fortement l'idée que les forêts ne sont pas de simples regroupements de plantes individuelles, mais des systèmes interdépendants où les arbres anciens jouent un rôle essentiel dans la résilience et l'intelligence des écosystèmes. L'étude renforce également les appels croissants à préserver les forêts anciennes pour leur sagesse écologique invisible, mais vitale.

(L'étude est publiée dans la r***e de la Royal Society Open Science.)
Francis Petot

23/03/2025

Les enfants ne sont pas un substitut à l’amour ; ils ne viennent pas réparer une vie brisée, ni combler le vide d’une existence inachevée. Ils ne sont pas une matière façonnée pour panser nos manques, mais une responsabilité sacrée, un devoir profond. Ils sont les plus purs joyaux de l’amour libre, offerts avec une générosité infinie.

Ils ne sont ni les jouets des parents, ni le prolongement de leur soif d’exister, ni l’écho de leurs ambitions inassouvies. Ils sont une promesse, une mission : celle d’élever des êtres heureux et conscients de leur propre destin.

Simone de Beauvoir

08/03/2025

24/02/2025

Le deuil n’est pas un instant. Ce n’est pas une ombre qui s’efface simplement parce que le temps avance. Il demeure, se transforme, et devient un compagnon silencieux pour ceux qui ont perdu un être aimé. Le monde voudrait croire que le chagrin a une date d’expiration, qu’il finira par disparaître, mais la vérité, c’est que la perte ne se contente pas d’emporter une personne—elle emporte aussi des fragments de la vie d’avant, réécrivant les fondations mêmes de notre existence.

Quand quelqu’un s’en va, le monde ne s’arrête pas. Le temps poursuit sa course, les gens continuent, les saisons changent. Mais pour ceux qui restent, tout bascule. Les lieux autrefois emplis de rires résonnent désormais du poids de l’absence. Les moments partagés laissent une empreinte incomplète. Ce n’est pas seulement l’absence que l’on pleure—c’est la perte de ce qui fut, la perte de tout ce qui aurait pu être.

Certains demandent : « Tu es encore en deuil ? » comme si le temps pouvait alléger l’amour qui a existé. Mais le deuil n’est ni une course ni un fardeau que l’on mesure en jours et en mois. Il s’entrelace à l’âme, reflet de la profondeur d’un amour donné et reçu.

Pourtant, au cœur même du chagrin, il y a une résilience. Une force discrète dans le fait de porter des souvenirs, d’apprendre à vivre dans un monde qui n’est plus tout à fait le même. Le deuil n’est pas une prison, il est une manière d’honorer ce qui a été perdu tout en avançant. Il est la preuve que l’amour ne s’éteint pas. Il se métamorphose.

Alors, laissez le deuil être. Qu’il existe sans honte. Il n’est pas une faiblesse, mais l’écho d’un amour qui se prolonge au-delà de la perte. Certains ne comprendront pas, mais ceux qui savent reconnaissent que le deuil n’est pas un refus d’aller de l’avant—il est le témoignage d’un amour qui ne s’effacera jamais.

Anne Dugar

24/02/2025