Hypnose Nice. Fabienne Butruille-Kisvel

30/04/2024

Endométriose, cette maladie méconnue

Qu’est-ce que l'endométriose ? Une maladie invalidante qui résulte du développement anarchique de la muqueuse utérine en dehors de l’utérus.
Les symptômes ? Des saignements prémenstruels, des brûlures urinaires, une fatigue chronique, des troubles digestifs, des douleurs aiguës, parfois une dépression, de l’angoisse et même une infertilité...
L’hypnose est une bonne approche globale des différentes problématiques de l’endométriose, la douleur bien sûr mais aussi l'anxiété, les troubles du sommeil, les dyspareunies, la confiance en soi...
En interrogeant l’inconscient, c’est un peu comme si on avait accès à des petites réglages intérieurs. Pour modifier sa perception du ressenti et se détacher de la douleur, le cerveau répond bien souvent en mode automatique, pour travailler sur les traumatismes vécus qui conditionnent réflexes et réactions qui sont ensuite traduits par des réponses anarchiques des cellules.
L’hypnose dissociative va réparer, booster le système de pensée et transformer le fonctionnement du corps en mobilisant les ressources intérieures.

16/11/2022

Se soigner de son cancer

Si les protocoles médicaux permettent aujourd’hui de guérir 50 % des cancers qui, chaque année en France, touchent près de 450 000 nouvelles personnes, d’autres aides sont utiles pour transcender l’épreuve.
Le cancer ne touche pas uniquement le corps, il ébranle la vie dans toutes ses dimensions : intime, émotionnelle, familiale, sociale, professionnelle...
La première main tendue est médicale. Il faut agir. Techniques, pas toujours empathiques, les oncologues connaissent leurs protocoles, mais émotionnellement, ce peut être l’effondrement, la maladie bouleverse profondément l’existence.
Le patient est trop impacté pour parvenir seul à trouver les ressources. Il y a nécessité à l’aider à se réapproprier son corps, à gérer ses émotions, à retrouver un équilibre pour se projeter dans l’avenir. Consulter un psychologue permet de passer d’une médecine centrée sur la maladie à une médecine centrée sur soi et son projet de vie.
L’hypnose a aujourd’hui toute sa place dans l’accompagnement. Cette pratique n’est pas un plus, elle doit faire partie intégrante du soin. La menace génère un état de désarroi, de tristesse ou de colère, le corps se bloque et n’a plus accès à ses capacités. L’hypnose va permettre un travail sur soi pour créer un sentiment de sécurité et de détente. Elle peut modifier les schémas du cerveau au profit d’une sensation de bien-être et d’optimisme, favorable au rebond, avec une véritable opportunité d’élévation vers la réparation.

01/11/2022

Mon pire ennemi, c’est moi !

« Je ne suis pas à la hauteur ! » Première injonction qui envahit lorsque l’on constate qu’il existe un gouffre entre ce que l’on veut et ce que l’on fait réellement. Dès lors va naître une douloureuse guerre intérieure, une faiblesse de la volonté, une véritable impuissance à agir, car une soif de sécurité nous voudrait lisses, dépourvues du moindre paradoxe.
Il convient d’abord d’assumer ses contradictions plutôt que de fermer les yeux, car refouler épuise et, tôt ou t**d, le conflit réapparaît avec une violence accrue.
Comme préalable, il s’agit de plonger en soi sans craindre d’y rencontrer ses tiraillements. Si la vérité de ses désirs doit servir de guide et libérer, il ne s’agit pas de les suivre aveuglément, mais plutôt de tenter de parvenir à un équilibre harmonieux entre les forces en présence, cheminer vers la réunification de sa personnalité.
Grâce à l’hypnose, mieux se connaître et appréhender ses véritables aspirations intérieures donne une juste place aux éléments qui nous constituent, et permet à nos faiblesses et nos fantasmes d’exister sans les mépriser. Ainsi pas à pas, après avoir reconnu et admis les champs de bataille qui nous troublent, on peut se diriger vers cette justice intérieure où chaque composant de sa personne peut vivre sans devenir un tyran ou un esclave, assumer étape après étape la vie qui progresse en soi, dense, complexe et fluide afin de retrouver une belle sérénité.

18/10/2022

MANGER SES EMOTIONS

Saviez-vous que nous ne sommes pas aptes à faire la différence entre une appétence physiologique et une appétence émotionnelle ? Lorsque nous mangeons, nous ne savons pas forcément si c’est pour répondre au besoin de notre organisme ou pour combler un manque psychoaffectif.
En revanche, nous pouvons interroger notre envie de manger : De quoi ai-je vraiment faim ? Quelles émotions ai-je besoin de combler ici et maintenant ? Y voir plus clair dans nos envies et nos besoins est le premier pas vers une relation plus consciente avec la nourriture.
Ce que nous ingérons interroge sans détour la relation que nous avons avec notre corps. Quelle relation avons-nous avec le plaisir et la frustration ? Sommes-nous excessifs ou modérés ? Il n’est pas facile de trouver la bonne distance avec la nourriture. Il faudrait se tenir ni trop près ni trop loin d’elle. À cet endroit qui favorise le désir, la modération et le plaisir.
Panser ses blessures affectives les plus anciennes par la nourriture peut entraîner un ascétisme par peur et non par goût. Il s’agit alors de cultiver l’excès dans le « peu » par crainte d’être débordé par le trop, si jamais on lâchait la bride à ce qu’on pense être sa véritable nature. De même que l’on peut passer beaucoup de temps à cuisiner et goûter sa production du bout des lèvres, on peut également s’investir dans la cuisine non parce que l’on est un bon vivant, mais parce qu’on a connu des souffrances existentielles précoces.

07/10/2022

BURN-OUT

Le burn-out, littéralement « se consumer » à l’image d’une bougie qui s’éteint, est un syndrome responsable d’un mal-être général dont l’origine est un épuisement professionnel.
Anxiété, irritabilité, troubles de la mémoire et de l’attention, repli sur soi, troubles du sommeil et baisse de motivation sont autant de signes traduisant l’implantation de cet épuisement physique, émotionnel et mental.
Les situations susceptibles de faire plonger un employé en burn-out ont de multiples visages. Il peut s’agir d’une surcharge de travail, d’objectifs irréalistes, de conflits, d’un manque de soutien ou encore de la confrontation à la souffrance des autres ou à la mort.
Un burn-out qui se prolonge peut entraîner des complications graves ; accident du travail, divorce, dépression avec risque suicidaire.
Une des premières solutions réside dans le fait de ne pas avoir l’impression de subir son travail en recherchant de nouvelles motivations, tout en se faisant aider par un professionnel de santé. Un Psychologue Hypnothérapeute peut permettre d’identifier le problème, de restaurer l’estime de soi, et de modifier la façon d’appréhender le stress subi afin de retrouver équilibre et nouvelle dynamique dans le travail et par là même l’harmonie dans la vie personnelle.

28/09/2022

INCESTE
Les violences vécues dans l’enfance se répercutent de façon dramatique à l’âge adulte.
Une immense souffrance ressentie par les victimes reste présente et vive bien que les violences aient pu avoir lieu des décennies auparavant. Les victimes reconnaissent que l’inceste a eu un impact sur leur confiance en soi, sur leur santé psychique et physique, dans leur vie affective, sexuelle et professionnelle.
Près d’une femme sur deux décrit des troubles du comportement alimentaires et près de quatre hommes sur dix font état de problèmes graves d’addiction. Des troubles psycho-traumatiques refont surface avec des conduites d’évitement, des tentatives de su***de, des dépressions, des insomnies avec cauchemars récurrents.
L’impact sur la vie intime a de nombreuses conséquences ; les femmes souffrent de vaginisme, de problèmes gynécologiques, les hommes rapportent des problèmes d’érection. Beaucoup parlent d’une baisse ou d’une absence de libido, voire d’une absence totale de vie sexuelle. Les conséquences peuvent aussi être diamétralement opposées se traduisant par une hypersexualité avec une multiplication des partenaires.
Le traumatisme touche aussi la parentalité et la maternité. Il y a, d’une part, l’hypervigilance et la peur de reproduire les agressions sur leurs propres enfants, d’autre part, le renoncement à la maternité et à la construction d’une famille.
Une thérapie par Hypnose dissociative, menée par un professionnel de santé, peut apporter aide et solution.

18/05/2021

VIOLENCES CONJUGALES
Combien de cœurs se sont arrêtés de battre lors de l’annonce du confinement ? De cœurs de femmes victimes de violences, terrifiées à l’idée de se retrouver coincées avec leur conjoint. Le niveau de tension peut devenir tel qu’il déclenche les premiers coups dans un couple où les violences psychologiques sont déjà installées, celles-ci montent d’un cran, deviennent physiques ou sexuelles, pouvant aller jusqu’au risque ultime : le féminicide.
Comment enrayer sa propre violence ou la violence de l’Autre ?
La rancœur amène à accuser l’Autre de tous les maux, les reproches s’accumulent jusqu’à faire de lui un ennemi. Désigné comme tel, il peut devenir le sujet d’une attaque.
Reconnaître les processus qui amènent à être violent ; s’alcooliser, casser un objet, repousser son partenaire, lever la main sur lui.
Repérer les signes physiques tels que ; la mâchoire serrée, les traits tendus, le visage plus rouge ou plus pâle, les poings crispés, des signes de nervosités ; tics, tremblements, gestes répétitifs...
Les mots deviennent durs, les injures fusent. Déshumaniser son partenaire facilite le passage à l’acte. Ces actes doivent permettre une prise de conscience pour trouver une porte de sortie avant qu’il ne soit trop t**d ; si l’agresseur sent qu’il va exploser, il doit rapidement s’isoler, la victime doit sortir et ne pas hésiter à demander de l’aide aux proches ou à des professionnels pour trouver des solutions et anticiper son retour.

01/09/2020

LE PORT DU MASQUE
Outre nos clefs, notre téléphone, notre carte bleue, le masque devient un des indispensables de notre quotidien dans cette période difficile où il nous faut lutter contre un ennemi invisible. Il nous prive de notre légèreté, de notre insouciance passée, à penser sans cesse au danger, à nous en protéger, à maintenir des relations distanciées.
En limitant nos expressions du visage dans les relations aux autres, il modifie notre façon d’exprimer ce que nous avons à dire, nous obligeant à employer plus de mots pour remplacer ce que notre visage exprimait de lui-même. Il renforce la primauté du regard, ainsi il modifie les codes de communication.
Il devient tout-puissant dans la protection de ceux que nous aimons et de nous-même. Il faut réinventer sa façon de travailler, de rentrer en contact, de se protéger du risque. L’Autre est devenu le porteur potentiel d’un virus qui peut être mortel, de quoi changer notre rapport aux autres.
Certains vont s’adapter assez facilement à ces nouvelles contraintes, pour d’autres submergés par le stress, ce sera plus compliqué, le masque venant raviver cette sensation de respirer moins bien, d’étouffer, renforçant l’angoisse de l’inconnu et l’angoisse de mort déjà présente.
Ce que symbolise aussi ce masque c’est cette transition nécessaire entre notre vie d’avant et notre vie d’après, sans doute différente, pour certains plus douloureuse, pour d’autres plus heureuse car plus centrée sur ce qui est essentiel.

01/09/2020

31/03/2020

CONFINEMENT = DÉCLENCHEMENT DE STRESS, ANXIÉTÉ, HYPOCHONDRIE…
COMMENT EN SORTIR GRÂCE À L’HYPNOSE ?

Le confinement peut être vécu comme une privation de liberté et exacerber toutes les angoisses.

Décompte des morts, progression du nombre de malades, stigmatisation de ceux mis en quarantaine, virus comme ennemie indétectable… Ces troubles anxieux généralisés peuvent déclencher une hypochondrie réactionnelle.
L’isolement, l’inactivité, l’ennui, la perte de revenus… L’être humain a besoin d’interagir avec les autres, il doit pouvoir parler et bouger. Le voilà prit entre deux feux ; la peur d’être seul et la trop grande proximité dans un espace réduit.
Le confinement risque d’induire anxiété, stress et angoisse pouvant aller jusqu’à générer un syndrome de stress post-traumatique.
L’hypnose est un moyen d’exprimer ses émotions, de faire baisser sa colère, de détourner son anxiété vers d’autres solutions. L’intérêt est de permettre un recentrage sur soi afin d’envoyer un message d’écoute à son inconscient, voyage intérieur de reconnexions entre son conscient et son inconscient afin de soulager la partie qui génère l’anxiété. L’hypnose va permettre d’accepter plus facilement ce qui est en dehors de notre contrôle, les évènements extérieurs, et de reprendre la main sur ce qui est contrôlable ; nos réactions, afin de puiser dans l’inconscient la ressource nécessaire pour combattre son stress, sa fatigue émotionnelle, son anxiété et retrouver sérénité et apaisement.

10/01/2020

HYPNOSE ET DÉPRESSION

Si l’hypnose permet de résoudre de nombreux problèmes psychiques, tels que phobies, addictions, insomnie… elle est particulièrement efficace dans la dépression.

La dépression se caractérise par une immobilisation du corps et de la pensée entraînant un fonctionnement en boucle d’idées pessimistes, de faible estime de soi et de sentiments de culpabilité. Il existe autant de dépressions que de patients. On peut néanmoins en identifier trois types :
• Les dépressions réactionnelles liées à un traumatisme.
• Les dépressions névrotiques dont le lien causal n’est pas identifié.
• Les dépressions masquées qui sont somatisées, entraînant des maux divers : mal de tête, problèmes digestifs, impuissance…

Lors d’une première consultation, le psychologue fait ressortir et amplifier le désir du patient de sortir de la crise qu’il traverse. Cet interrogatoire est important car il permet de cibler le moment d’apparition de l’état dépressif, de le comprendre et d’orienter le travail sous dissociation hypnotique.

Lors de l’hypnose, le questionnement repose sur :
• De l’investigation et une reviviscence des problématiques pour retrouver les causes de la dépression.
• La réparation : travail de l’inconscient sur les traumatismes et le mal-être.
• Une affirmation du Moi afin que le patient retrouve confiance en lui et élabore de nouveaux modes de pensée.

28/10/2019

HYPNOSE CONTRE LA DOULEUR
L’hypnose est une bonne alternative aux opioïdes contre la douleur. Des chercheurs ont passé au crible 85 études portant sur les potentielles antidouleur de l’hypnose. Les études portent sur plus de 5 600 adultes volontaires en bonne santé. Ces derniers ont accepté de recevoir des stimuli très douloureux en limite de brûlure, gelure, pression sur un membre et de donner une échelle de leurs niveaux de douleur. L’hypnose a permis d’atténuer la douleur ressentie jusqu’à 72 % par rapport au stimulus douloureux sans hypnose ni aucun autre antidouleur.
Mark Jensen demeure cependant prudent : « Il est bien sûr important de reconnaître que la douleur clinique n'est pas tout à fait la même que la douleur induite expérimentalement, même si la douleur induite en laboratoire ne fait pas moins mal ! Si l'hypnose est efficace pour réduire la douleur expérimentale, il y a de quoi être optimiste sur le fait que cela puisse avoir le même effet sur la douleur clinique. »
La douleur est un phénomène complexe, ce n'est pas juste une question de douleur aiguë ou de douleur chronique. Il existerait différentes causes sous-jacentes à la douleur et l'hypnose pourrait être plus efficace pour certains types de douleurs que pour d'autres. Aussi Mark Jensen conseille aux personnes souffrant de douleurs de consulter un professionnel de santé qui propose l’hypnose pour essayer. Il met par ailleurs en garde sur les charlatans qui se disent hypnotiseurs sans aucune qualification.