Géraldine Maigret - Neuropsychologue

Géraldine Maigret - Neuropsychologue Informations de contact, plan et itinéraire, formulaire de contact, heures d'ouverture, services, évaluations, photos, vidéos et annonces de Géraldine Maigret - Neuropsychologue, Service de santé mentale, 1 Rue Marechal Vaillant, Nogent-sur-Marne.
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Associations bidirectionnelles entre le temps d’écran et les comportements internalisés et externalisés des enfants 📺Alo...
17/11/2025

Associations bidirectionnelles entre le temps d’écran et les comportements internalisés et externalisés des enfants 📺

Alors qu’il est souvent avancé qu’un temps d’écran excessif peut entraîner des problèmes comportementaux, il a aussi été suggéré que les enfants présentant une dysrégulation comportementale se voient offrir davantage d’accès aux écrans pour gérer leurs comportements problématiques.

Dans cette étude de Neville et al. (2021), les associations à la fois stables dans le temps et longitudinales entre le temps d’écran et les comportements externalisés et internalisés au cours de l’enfance sont examinées afin d’aborder directement cette question de la directionnalité.

source : https://acamh.onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1111/jcpp.13425

Comprendre le contexte d’utilisation des médias numériques par les enfants — c’est-à-dire comment et à quel moment ces m...
14/11/2025

Comprendre le contexte d’utilisation des médias numériques par les enfants — c’est-à-dire comment et à quel moment ces médias sont utilisés par les enfants et leurs parents — semble essentiel pour clarifier les liens entre l’usage des écrans et le développement des enfants (Anderson & Hanson, 2017 ; Wu et al., 2023).

Chez les jeunes enfants, le rôle parental est déterminant à la fois dans la structuration de l’environnement médiatique (c’est-à-dire les règles, la disponibilité, les types de contenus, etc.) et dans le développement comportemental de l’enfant (Nikken & Schols, 2015 ; Pinquart, 2017).

Ainsi, la parentalité apparaît comme un facteur clé pour comprendre les liens entre l’usage des écrans chez les enfants et les troubles du comportement externalisés (Radesky et al., 2023).

Source : https://srcd.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/cdep.12500

Les recherches suggèrent que les enfants présentant des troubles du comportement externalisés, incluant des difficultés ...
13/11/2025

Les recherches suggèrent que les enfants présentant des troubles du comportement externalisés, incluant des difficultés d’autorégulation, d’inattention/impulsivité et d’agressivité, seraient plus susceptibles d’utiliser les écrans d’une manière non conforme aux recommandations de l’American Academy of Pediatrics (AAP) (Ansari & Crosnoe, 2016 ; Radesky et al., 2014 ; Thompson et al., 2013).�

De plus, ces modes d’utilisation des écrans pourraient eux-mêmes être liés à une augmentation des troubles du comportement externalisés (Eirich et al., 2022 ; Pagani et al., 2023).

Il existe donc une double relation entre les troubles du comportement externalisés (comme l’agressivité, l’opposition, l’impulsivité) et l’usage des écrans :
1. D’un côté, les enfants qui ont déjà des difficultés de comportement et d’autorégulation auraient tendance à utiliser les écrans de manière excessive ou inadaptée, par exemple en dépassant les durées conseillées, en utilisant les écrans seuls ou pour réguler leurs émotions.�→ Autrement dit, le trouble influence la manière d’utiliser les écrans.

2. De l’autre, cette utilisation excessive ou non encadrée des écrans serait susceptible d’aggraver les troubles du comportement, en favorisant davantage d’irritabilité, d’impulsivité ou d’agressivité.�→ Donc, les écrans peuvent à leur tour renforcer les difficultés existantes.

Ce type de relation est qualifié de bidirectionnelle : les troubles du comportement et l’usage problématique des écrans s’alimentent mutuellement.

source : https://srcd.onlinelibrary.wiley.com/doi/abs/10.1111/cdep.12500

Comment les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation peuvent prédire l’anxiété et la dépression chez les enfa...
10/11/2025

Comment les symptômes du trouble oppositionnel avec provocation peuvent prédire l’anxiété et la dépression chez les enfants présentant des troubles du comportement.

Une étude longitudinale menée auprès d’enfants présentant des troubles du comportement montre que les symptômes d’irritabilité (colère, susceptibilité, humeur changeante) sont les meilleurs prédicteurs du développement ultérieur de troubles anxieux et dépressifs — bien plus que les comportements de défi ou de vengeance.

Cette distinction est essentielle :
➡Elle permet d’ajuster nos interventions éducatives et thérapeutiques,
➡Et de prévenir l’évolution vers des troubles intériorisés à l’adolescence.

🧩 C’est précisément ce type de lien entre émotion, comportement et développement que nous explorerons dans la formation “Comprendre et gérer les troubles du comportement” qui aura lieu les 18, 19 et 20 février 2026.

📅 Une formation destinée aux professionnel·le·s de l’enfance et de l’adolescence souhaitant mieux comprendre les mécanismes du trouble oppositionnel avec provocation et trouble des conduites, les différents profils, et les stratégies d’accompagnement adaptées.

➡️ Intéressé·e ? Les inscriptions sont déjà ouvertes
https://formation.neuropsychologue-nogent-sur-marne.fr/troubles-disruptifs

Lien vers l'étude : https://link.springer.com/article/10.1007/s10578-016-0652-5

Les troubles du sommeil toucheraient jusqu’à deux enfants sur cinq durant les années d’école primaire et sont associés à...
06/11/2025

Les troubles du sommeil toucheraient jusqu’à deux enfants sur cinq durant les années d’école primaire et sont associés à divers effets négatifs sur la santé et la réussite scolaire des enfants, ainsi qu’à des répercussions sur le bien-être parental.

Une association fréquemment mise en évidence par les études transversales et longitudinales concerne le lien entre les troubles du sommeil chez l’enfant et les difficultés comportementales, qu’elles soient internalisées (anxiété, dépression) ou externalisées (agressivité, opposition, hyperactivité).

Cependant, la direction de cette association dans le temps, ainsi que les éventuelles différences selon le type de difficultés comportementales rencontrées par les enfants, demeurent mal comprises

Une étude australienne, particulièrement importante car elle suit près de 5 000 enfants sur 8 ans (de 4 à 13 ans), tente de comprendre la dynamique temporelle entre sommeil et comportements.

🔄 Résultat principal
* Relation bidirectionnelle confirmée entre sommeil et comportements externalisés :
* Moins de sommeil → plus d’agressivité, d’agitation, d’opposition.
* Plus de comportements difficiles → sommeil plus perturbé.

* En revanche, la relation entre sommeil et troubles internalisés (anxiété, tristesse) est unidirectionnelle :
* Les troubles du sommeil augmentent le risque d’anxiété ou de dépression,
* mais l’anxiété ou la dépression n’affectent pas significativement le sommeil dans cette cohorte

💡 Implications pratiques
* Améliorer le sommeil pourrait avoir des effets positifs globaux sur la régulation émotionnelle et comportementale.
* Les interventions comportementales (ciblant l’opposition, l’impulsivité) peuvent aussi améliorer la qualité du sommeil.
* En revanche, cibler uniquement les symptômes émotionnels (anxiété, tristesse) ne semble pas suffisant pour améliorer le sommeil.

source : https://jamanetwork.com/journals/jamapediatrics/fullarticle/2664532

L' Acte II de la r***e Contraste (N°62), auquel j’ai eu le plaisir de contribuer, est désormais disponible. Vous y trouv...
05/11/2025

L' Acte II de la r***e Contraste (N°62), auquel j’ai eu le plaisir de contribuer, est désormais disponible.

Vous y trouverez l’article que j’ai coécrit avec le Pr Édouard Gentaz et le Pr Fleur Lejeune sur la prévention des comportements externalisés dans le contexte de la prématurité.

Maison d'édition spécialisée dans les sciences humaines. Enfance & parentalité, Gérontologie, Psychanalyse, Santé mentale, Société, Travail social & Handicap

Conférence mensuelle 🎓 La démarche diagnostique dans le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) et le trouble des c...
05/11/2025

Conférence mensuelle 🎓

La démarche diagnostique dans le trouble oppositionnel avec provocation (TOP) et le trouble des conduites

Comprendre un enfant en difficulté, ce n’est jamais se limiter à un seul regard.
Lors de cette conférence, nous explorerons une approche multimodale du diagnostic :

➡ Croiser plusieurs sources d’information (entretiens, observations, échelles, contexte familial et scolaire)
➡ Donner la parole à différents informateurs : l’enfant, ses parents, ses enseignants et d’autres adultes de son environnement
➡ Intégrer les approches neurobiologique et psychosociale

Ces approchent se complètent dans une vision dynamique où les vulnérabilités biologiques influencent la manière dont l’enfant perçoit et réagit à son environnement, tandis que le contexte vient, en retour, façonner l’expression et la régulation de ces vulnérabilités.

Nous nous retrouvons pour cette nouvelle conférence mensuelle le vendredi 21 novembre à 18h30 (en live ou en replay).

Une conférence pour affiner le regard clinique et renforcer la qualité des évaluations dans les troubles du comportement.

Vous n'êtes pas encore inscrit ? Dépêchez-vous ! 👇
https://formation.neuropsychologue-nogent-sur-marne.fr/demarche-diagnostique

Il est bien établi que le sommeil et le comportement sont liés. Il s’agit de la première r***e systématique offrant une ...
03/11/2025

Il est bien établi que le sommeil et le comportement sont liés. Il s’agit de la première r***e systématique offrant une analyse complète d’une relation réciproque entre le sommeil et les comportements externalisés.

🔁 Relation bidirectionnelle : cela signifie que le manque ou les troubles du sommeil peuvent aggraver les comportements problématiques, et inversement, les comportements difficiles peuvent nuire à la qualité du sommeil.

🧩 Méthodologie variée : les auteurs ont comparé différentes façons d’étudier cette relation (suivi sur le temps, questionnaires parentaux, mesures objectives comme les actimètres, etc.).

⚠️ Résultat principal : il existe une interaction réciproque entre sommeil et comportements externalisés, mais on ne sait pas encore quelle cause précède l’autre de façon certaine.

💡 Implication clinique : agir tôt sur le sommeil et le comportement pourrait éviter que l’un n’alimente l’autre dans un cercle vicieux.

*🧪 Limite : les études actuelles sont surtout observationnelles, donc on ne peut pas prouver une causalité sans études expérimentales manipulant le sommeil.

source : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2667343622000208

🧠 Conférence du 21 novembre 2025« Démarche diagnostique dans le cadre des troubles du comportement »Trouble oppositionne...
28/10/2025

🧠 Conférence du 21 novembre 2025

« Démarche diagnostique dans le cadre des troubles du comportement »
Trouble oppositionnel avec provocation (TOP) et trouble des conduites

Comprendre un trouble du comportement, c’est avant tout s’interroger sur la durée, la fréquence, l’intensité et le retentissement des comportements :

⏱ Durée : Les comportements persistent-ils dans le temps ?
🔁 Fréquence : Les épisodes sont-ils nombreux dans la semaine ?
🔥 Intensité : La réaction émotionnelle déborde-t-elle au point de rompre le lien ou de devenir destructrice ?
🏫 Retentissement : Les conséquences sont-elles observables à l’école, à la maison ou dans les relations sociales ?

💬 La prochaine conférence mensuelle proposera une réflexion clinique et pratique autour de l’évaluation, du repérage précoce et de la distinction entre comportements « difficiles » et véritables troubles du comportement.

📅 Le 21 novembre 2025
🕐 De 18h30 à 20h30 en ligne

👉 Inscriptions
https://formation.neuropsychologue-nogent-sur-marne.fr/demarche-diagnostique

Les styles parentaux et la santé mentale des enfants et adolescents 🔍Les styles parentaux jouent un rôle essentiel dans ...
27/10/2025

Les styles parentaux et la santé mentale des enfants et adolescents 🔍

Les styles parentaux jouent un rôle essentiel dans la construction de la santé psychologique des enfants, notamment en ce qui concerne l’estime de soi, la régulation émotionnelle et le bien-être général. �

Malgré leur importance reconnue, il n’existe pas de r***e complète établissant un lien entre des styles parentaux spécifiques et la santé mentale des enfants et des adolescents, tout en considérant de manière globale les autres aspects qui en sont affectés.

Cette étude visait à examiner les effets des différents styles parentaux sur la santé mentale des enfants et des adolescents, y compris les conséquences sur le bien-être physique et émotionnel, l’estime de soi, les troubles du comportement, les problèmes médicaux, la performance scolaire et le fonctionnement social, afin d’offrir une analyse complète de leur impact global.

Résultats
Cette r***e met en évidence l’impact significatif des différents styles parentaux sur de multiples aspects du développement de l’enfant et de l’adolescent.�

Le style parental autoritatif (ferme mais bienveillant) est généralement associé à une meilleure santé mentale, une plus grande stabilité émotionnelle, une estime de soi plus élevée et de meilleures compétences sociales.�

En revanche, les styles autoritaire (strict, sans chaleur) et négligent (peu impliqué) sont liés à une santé mentale plus fragile, une faible estime de soi et davantage de problèmes de comportement.

Recommandations 💁
1. Mettre en place des programmes parentaux adaptés aux contextes culturels pour encourager les pratiques autoritatives.
2. Orienter les recherches futures vers l’exploration des facteurs culturels et contextuels, des traumatismes intergénérationnels et des effets de la coparentalité.

Source : https://www.researchsquare.com/article/rs-7530197/v1

📊 Que deviennent les enfants nés grands prématurés ?Les cohortes EPIPAGE-2 (France) et EPICE-SHIPS (Europe) ont suivi, d...
23/10/2025

📊 Que deviennent les enfants nés grands prématurés ?

Les cohortes EPIPAGE-2 (France) et EPICE-SHIPS (Europe) ont suivi, depuis 2011, des milliers d’enfants nés grands prématurés — entre 24 et 34 semaines de gestation — et leurs familles.

✅ En 25 ans, la survie s’est nettement améliorée, mais les différences entre pays restent importantes, notamment pour les naissances les plus précoces.
⚠️ En France, à l’âge préscolaire :
28 % des enfants nés à 24–26 SA présentent des déficiences modérées à sévères,
contre 5 % seulement chez les enfants nés à terme.

💡 Pourtant, 30 à 40 % des enfants concernés ne bénéficient d’aucune prise en charge spécialisée. En Europe, le pourcentage d'enfants bénéficiant de ces prises en charge variait de 28 à 50% selon la région européenne.

Ces cohortes ont profondément transformé nos connaissances, les pratiques médicales et les politiques de santé autour de la grande prématurité.
Mais, près de 15 ans après, une nouvelle évaluation s’impose pour mieux comprendre le devenir et les besoins de ces enfants.



source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S2468718925003393

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