Praticienne diplômée de l'Ecole des Spas et Instituts à Paris (maintenant “Ecole Internationale du Spa”), je vous reçois sur rendez-vous uniquement. Le salon est situé à Notre-Dame de Gravenchon (76330) depuis 2012.
Afin d'éviter les visites intempestives et de préserver la quiétude du salon, l'adresse exacte vous sera communiquée par téléphone lors de la prise de rendez-vous. Je ne réponds pas aux appels masqués.
Massages de bien-être.
Réflexologie plantaire.
Photothérapie.
Ateliers Massages Enfants.
Pour plus de renseignements sur les prestations proposées, les tarifs, les offres du moment..., je vous invite à visiter le site : http://www.orient-ame.com
Sandrine Buissart est devenue masseuse depuis qu'un handicap visuel l'empêche d'exercer son métier dans l'industrie.
Sandrine Buissart a réussi sa reconversion professionnelle avec son Salon Orient-âme. Elle s'épanouit à masser pour apporter du bien-être à ses clients, tout en préservant leur intimité.
Sandrine Buissart est devenue masseuse depuis qu'un handicap visuel l'empêche d'exercer son métier dans l'industrie.
En commençant sa carrière dans une grande entreprise, Sandrine Buissart n'imaginait pas un seul instant qu'elle deviendrait masseuse à 45 ans. Pourtant, depuis huit ans, elle exerce cette profession à des fins non thérapeutiques, dans un salon aménagé avec goût dans son domicile, à Notre-Dame-de-Gravenchon. "J'ai perdu la vue de mon œil droit à cause d'un décollement de la rétine. J'ai été opérée sept fois, mais mon chirurgien n'a pas réussi à me soigner", raconte Sandrine Buissart. Après quatorze mois d'arrêt maladie, elle s'est vite rendu compte qu'elle ne pouvait plus exercer son métier. "J'étais infographiste. Je concevais des schémas industriels en trois dimensions, représentant des lignes de production et des équipements pour des besoins de formation. Sauf que pour voir en 3D, il faut avoir l'usage de ses deux yeux." Impossible alors de poursuivre sa mission.
"Je ne voulais pas dépendre des autres"
"Je n'ai plus l'appréhension de la profondeur. J'ai du mal par exemple à mettre une clef dans une serrure, à serrer une main. Au quotidien, c'est mon cerveau qui comble ma déficience visuelle, comme lorsque je monte sur un trottoir." Sandrine Buissart a peiné à accepter son handicap. "Je ne voulais pas dépendre des autres. Je me suis demandé ce que j'allais devenir", confie la Gravenchonnaise. C'est la fondation Valentin Haüy (au service des aveugles et malvoyants) qui l'a aidée à trouver sa voie : masseuse. "J'ai proposé à mon employeur de m'accompagner dans cette reconversion professionnelle pour continuer d'exercer au sein de l'entreprise. Au départ, la réponse a été oui. Mais, quand je suis revenue de ma formation, la direction a dit non, au prétexte que ce n'était pas la politique de la maison…"
"Je masse masquée"
Ces huit mois de formation à l'Ecole des spas et instituts à Paris l'ont passionnée. Pas question de revenir en arrière. Diplômée, Sandrine Buissart crée Orient-âme et s'installe chez elle comme autoentrepreneur en 2012. Après plusieurs travaux au fil des ans, elle dispose d'une salle de massage propice au lâcher-prise et une salle de repos qui fait aussi office de tisanerie. Massages de bien-être polynésien, tibétain, suédois…, en douceur ou toniques, n'ont plus de secret pour elle. Elle exerce également la réflexologie plantaire et la photomodulation LED.
A cause du Covid-19, son activité a été stoppée nette. Elle reprend doucement, malgré les clients fragilisés financièrement et rassure les personnes méfiantes sur le plan sanitaire. "J'intensifie les précautions que je prends déjà habituellement. Je masse masquée et je désinfecte en plus les rideaux et tapis." Pas de quoi remettre en question sa nouvelle vocation. "J'aimerais bien voir comment avant. Mais je n'échangerais pas ma vie d'avant pour celle d'aujourd'hui."