05/09/2025
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Parasites et peau : un lien sous-estimé et bien réel mais qui existe depuis la nuit des temps !
Et pourtant comme tout effet de mode, je n’entends plus parler que de cela, d’où mon article ci-dessous :
« Ma grand-mere nous vermifugeait plusieurs fois par an ! »
Combien de fois ai-je entendu cette phrase …
Nos anciens savaient intuitivement que bien des troubles – qu’ils soient digestifs, nerveux ou cutanés – pouvaient être liés aux parasites intestinaux.
Chez l’enfant qui fait encore p**i au lit, celui qui s’agite sans raison, qui dort mal ou celui qui présente une peau sèche avec dartres, on soupçonnait déjà la présence de « vers ». Pour vous dire, aujourd’hui on fait aussi le lien avec le TDA , la parasitose faisant partie des causes en partie explicatives.
Aujourd’hui, nous disposons d’outils scientifiques pour confirmer ce que la tradition pressentait : les parasites jouent un rôle clé dans de nombreux désordres de santé, et la peau est souvent le premier organe à en signaler la présence.
Chez nous on déparasite deux fois par an.
Mais on met facilement de l’ail dans nos plats, excellent à ce sujet! On l’oublie trop aujourd’hui car on a peur de notre haleine 😉
Ma grand mère mangeait une gousse chaque jour.
Parasites : qui sont-ils vraiment ?
On distingue principalement deux grandes familles :
• Les nématodes : de petits vers ronds (ex. ascaris, oxyures).
• Les plathelminthes : vers plats (dont le ténia, mais aussi l’échinocoque).
Certains provoquent fatigue, anémie, troubles digestifs, amaigrissement. Mais le plus souvent, ce sont les symptômes cutanés et immuno-allergiques qui trahissent leur présence.
Quand la peau parle pour l’intestin :
La peau est un véritable miroir du tube digestif. Voici quelques signaux fréquents :
• Prurit a**l ou génital (souvent confondu avec une cystite ou une mycose)
• Urticaire chronique ou œdème de Quincke récidivant
• Eczéma sec, dartres de l’enfant (jusqu’à 50 % liés aux parasitoses)
• Pellicules résistantes aux shampooings antifongiques
• Vulvites chez la petite fille avec grattage et surinfections
• Mycoses vaginales à parasitose .
Autrement dit, lorsque la peau gratte ou s’enflamme sans cause claire, il est pertinent de considérer la piste parasitaire.
J’y pense aussi dans les cas de candidose chronique et systémique tenace, souvent sur fond de parasitose.
Pourquoi les vers s’installent-ils ?
Les parasites ne colonisent pas un intestin sain. Ils profitent de :
• une muqueuse fragilisée (hyperperméabilité, inflammation chronique),
• des intolérances alimentaires (gluten, lait de vache, œufs,…),
• des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI, Crohn).
• L’excès de consommation de cru, de sucres rapides.
• L’immunité trop faible.
• D’un manque d’acide gastrique, première barrière contre les parasites.
En retour, ils aggravent cette inflammation, entretiennent l’entéropathie et favorisent la pénétration de toxines et d’antigènes dans la circulation. C’est un cercle vicieux.
Détection : pourquoi les tests sont souvent décevants ?
• Analyse de selles : négative dans 90 % des cas, même chez des personnes infestées.
• Sérologie sanguine : peu spécifique, parfois faussement négative (patients qui ne produisent pas d’anticorps).
• Éosinophiles : une variation subtile mais chronique sur plusieurs années peut trahir une parasitose passée ou persistante. Surtout si les IgE sont bas !
Mais beaucoup de parasites inversement sont à l’origine de contextes allergiques et non des moindres…
• Test PCR chez Lims
• Methode Klinghardt ( Allemand) assez fiable
• Je vois les conditions de parasitose en microscopie sur fond noir
• A la pleine lune les démangeaisons a**les et de la peau se manifestent davantage .
Mais quoiqu’il en soit il y a bien trop de parasites pour pouvoir tous les repérer !!
Moralité : un test négatif ne signifie pas l’absence de parasite. Le diagnostic clinique et l’interrogatoire restent essentiels.
Il y a plus de dix ans, j’ai co-conçu et co-formulé la formulé Para Biotics qui a fait ses preuves sur le marché Belge notamment .
L’objectif était clair : créer une synergie naturelle et placer les accompagnements en parallèle capable d’agir sur plusieurs fronts :
• limiter la charge parasitaire
• Traiter les parasites au stade d’œufs, adultes et intermédiaires
• Traiter les pathogènes libérés lors de l’élimination des parasites
• restaurer la muqueuse intestinale
• rééquilibrer le microbiote
• Soutenir le foie toujours en parallèle et veiller à la bonne détox des métaux lourds libérés par les parasites lors de leur traitement .
Aujourd’hui, je suis heureuse de constater que la science confirme cette vision pionnière : le triptyque parasites – microbiote – immunité cutanée est désormais au cœur de la recherche.
L’aromathérapie : une arme fine mais puissante🌱
Les huiles essentielles apportent une aide précieuse.
Leur action est antiparasitaire, anti-inflammatoire et immunomodulatrice.
Voici une formule type, pensée pour les terrains prurigineux et inflammatoires :
• Zingiber officinale
• Thymus vulgaris thuyanol (thym thuyanol
• Cinnamomum verum écorce (cannelle de Ceylan)
• Origanum majorana terpinene-4-ol (marjolaine
• Aloysia citriodora (verveine odorante
• Chamaemelum nobile (camomille romaine)
• Cymbopogon martini (palmarosa)
🌱HE Herbalvetica de Eodis
Ces formules doivent toujours être personnalisées, en gélules gastro résistantes et encadrées par un professionnel formé. Pas d’auto supplémentation please !!!
Parasites et immunité : un lien bien plus large
Les parasites ne se contentent pas d’agacer nos intestins et notre peau. Ils exercent une pression immunosuppressive qui ouvre la porte à d’autres pathogènes :
• Herpès virus : boutons de fièvre, zona, herpès génital plus agressif.
• Epstein-Barr virus (EBV) : mononucléose infectieuse et certains lymphomes.
• Papillomavirus (HPV) : leur présence intestinale favorise la prolifération du HPV au niveau cervical, avec un impact sur le risque de cancer du col.
• COVID-19 et ivermectine : des pistes de recherche suggèrent que la réduction de la charge parasitaire améliore la réponse immunitaire antivirale.
• VIH/SIDA : la question reste ouverte, mais il serait pertinent d’explorer l’impact d’un traitement antiparasitaire sur l’évolution du système immunitaire des personnes séropositives.
En d’autres termes, les parasites n’affectent pas seulement notre confort digestif ou cutané : ils influencent la dynamique de tout notre système immunitaire.
D’un point de vue immunité :
La réponse immunitaire qu’on manifeste est surtout Th17 avec à chaque moment assistance des T reg pour éviter une réaction excessive.
Si les NK & Th1 sont moins performants, d’office le risque augmente.
Il y a aussi la participation des eosinophiles & des neutrophiles et il faut tenir compte de la multi résistance et du BIOFILM.
Donc rien ne s’improvise, on consulte un professionnel de la santé averti.
L’ennemi numéro 1 des parasites est l’acide gastrique, donc on veille à ce que le PH de l’estomac et les secrétions gastriques soient optimum, c’est aussi notre job 😉
Je référence aussi Nutrined pour les formules Biofilm, et anti parasitaires que je varie, ainsi que Biform santé qui s’apprête à sortir la sienne tout aussi excellent Para complex ( aroma+ phyto), Copmed et sa formule liquide adaptée aux enfants.
Bref, je travaille en direct avec plusieurs labos triés sur le volet depuis toujours.
Pourquoi se vermifuger régulièrement ?
On vermifuge nos animaux de compagnie deux fois par an. Pourquoi pas nous ? Et d’autant plus si nous sommes à leur contact !
Les parasitoses sont universelles, discrètes, chroniques.
Elles entretiennent l’inflammation et fragilisent nos défenses.
Ne pas les prendre en compte, c’est parfois laisser perdurer :
• fatigue chronique,
• prurits récurrents,
• troubles cutanés inexpliqués,
• infections virales réactivées.
• Parasites dans le cerveau et troubles neuro préoccupants.
Nos grands-mères avaient vu juste. Aujourd’hui, la naturopathie et la science nous offrent les outils pour repenser cette hygiène de vie, avec discernement et efficacité.
Take care ✨
Catherine Godisiabois
Naturopathe spécialisée en Micronutrition