Sandrine Gourdy - Accompagnement holistique corps - esprit

Sandrine Gourdy - Accompagnement holistique corps - esprit 🌿 Accompagnement global du corps et de l’esprit
Naturopathe & réflexologie auriculaire laser. Coach en santé & développement personnel. Aucun acte médical.

J'agis en soutien au bien-ĂȘtre, en complĂ©ment de la mĂ©decine. Je pourrais rĂ©sumer mon accompagnement avec cette seule phrase : J’ai vu un ange dans le marbre et j’ai seulement ciselĂ© jusqu’à l’en libĂ©rer.– Michel-Ange

Durant les accompagnements, je ne suis pas gentille, mais authentique et bienveillante. Il s’agit d’un accompagnement authentique de l’ĂȘtre
Or, durant cet accompagnement, la personne accompagnĂ©e, l’est dans toutes les dimensions de son ĂȘtre et en prenant en compte tout ce qui fait *qu'elle EST ! Et qui elle EST !
* lĂ  oĂč elle en est maintenant, au moment prĂ©sent. L’accompagnement est cocréé au moment prĂ©sent en fonction de l’Être. Ce voyage demande votre investissement. Vous cheminez et je marche avec vous. Je vous accompagne. J'ai ce rĂŽle de guide et aussi celui d’un enseignant. Un savoir et des enseignements doivent vous ĂȘtre transmis tout en favorisant votre autonomie et votre responsabilisation ! Lorsque je vous parle de spiritualitĂ© ou de dĂ©veloppement personnel, je ne vous parle pas d’une adaptation thĂ©rapeutique avec des thĂ©ories fumeuses , ce n'est pas l'endroit de "la spiritualitĂ© Doudou" non plus 😜😅

Non, je vous parle de vous, de votre vie, des lois cosmiques et de votre statut de crĂ©ateur. Je suis Ă  votre service pour vous accompagner, Ă  vous aider Ă  rĂ©aliser ce qui vous tient Ă  cƓur. L’important, ce n’est pas la thĂ©orie ou la mĂ©thode, c’est ce que vous vivez, dans la pratique : Ă  travers votre vie. Si vous souhaitez cheminer en ma compagnie. Il vous suffit de rĂ©server votre rendez-vous via messenger.

✹ Appel Ă  la solidaritĂ© Depuis des annĂ©es, une femme gĂ©nĂ©reuse ouvre son cƓur et sa ferme pour offrir gratuitement douce...
26/09/2025

✹ Appel Ă  la solidaritĂ©

Depuis des annĂ©es, une femme gĂ©nĂ©reuse ouvre son cƓur et sa ferme pour offrir gratuitement douceur et rĂ©confort aux personnes ĂągĂ©es et aux malades, grĂące Ă  ses animaux 🐑🐐🐎.
Aujourd’hui, c’est elle qui a besoin de nous.

👉 Le propriĂ©taire de ses terres est dĂ©cĂ©dĂ©, et ses enfants ont dĂ©cidĂ© de vendre. Le 7 octobre, elle doit tout quitter. Sans soutien, elle et ses animaux se retrouveront Ă  la rue.

Je me suis dit que nous sommes 17 000 ici. Si chacun offrait ne serait-ce qu’1 euro, nous pourrions l’aider à continuer sa mission et à rester auprùs de ses animaux.

💞 Imaginez le pouvoir d’une communautĂ© qui se mobilise pour prĂ©server une vie, une vocation, un lieu de rĂ©confort.

Une cagnotte en ligne a Ă©tĂ© créée. Chaque geste compte, mĂȘme le plus petit. Ensemble, nous pouvons faire la diffĂ©rence 🙏

📱 Merci de partager cette publication en masse : plus nous serons nombreux, plus nous pourrons l’aider Ă  traverser cette Ă©preuve.

[👉 https://www.leetchi.com/fr/c/sauver-ma-fermemoietmesanimaux-6950180?utm_source=native&utm_medium=social_sharing&utm_campaign=pot]
lien vers la page Ferme De ValĂ©rie Thomas✹https://www.facebook.com/share/17KqmpedNz/

Merci du fond du cƓur pour votre aide, votre partage et votre solidaritĂ© ❀

S’éloigner n’est pas fuir.C’est parfois la seule maniĂšre de se protĂ©ger, de se respecter, et de s’aimer vraiment.Quand u...
26/09/2025

S’éloigner n’est pas fuir.
C’est parfois la seule maniĂšre de se protĂ©ger, de se respecter, et de s’aimer vraiment.
Quand une relation devient trop lourde, trop exigeante ou trop blessante, il arrive un moment oĂč l’on doit dire stop. Pas par Ă©goĂŻsme, mais par amour pour soi. Par respect pour son propre chemin. Parce que certaines Ă©tapes de vie demandent de retrouver du silence, de la clartĂ©, un espace intĂ©rieur pour entendre Ă  nouveau sa propre voix.
MĂȘme face Ă  un ami, un voisin, un membre de sa famille
 ou mĂȘme face Ă  son conjoint. Oui, il faut parfois s’éloigner.
Il est normal d’attendre de l’attention, de la reconnaissance, du soutien. Ce sont des besoins profondĂ©ment humains. Mais quand nous en faisons notre seule nourriture, nous restons affamĂ©s. Apprendre Ă  se les offrir Ă  soi-mĂȘme ne veut pas dire renoncer aux autres : cela signifie ne plus dĂ©pendre d’eux pour exister. Alors, ce qu’ils nous donnent devient un plus, un cadeau, et non plus une condition de survie.
Peu Ă  peu, j’ai dĂ©couvert que :
Je peux m’accorder de l’attention.
Je peux me reconnaĂźtre.
Je peux me soutenir.
Je peux avancer vers l’amour que je me dois.
Alors, mon regard sur les autres s’est apaisĂ©. Mes jugements n’ont pas disparu, mais ils se sont allĂ©gĂ©s. Ils ont perdu de leur duretĂ©, parce que j’ai cessĂ© d’ĂȘtre si sĂ©vĂšre avec moi-mĂȘme.
Prends soin de toi. Offre-toi d’abord ce que tu espùres des autres.
C’est dans cet amour-lĂ  que naĂźt la vraie libertĂ© intĂ©rieure — et c’est aussi lĂ  que les autres retrouvent enfin leur juste place.

Sandrine Gourdy đŸŒș

Aimer les animaux, les soigner et les protéger fait partie de notre mission humaine. Chacun est à sa place dans cette vi...
26/09/2025

Aimer les animaux, les soigner et les protĂ©ger fait partie de notre mission humaine. Chacun est Ă  sa place dans cette vie et la place de chacun est dans le cƓur de tous.
Bonne journĂ©e Ă  vous ❀

"L'art trouve souvent sa source dans une blessure, un manque, et il n'est pas rare que les artistes soient fonciĂšrement ...
26/09/2025

"L'art trouve souvent sa source dans une blessure, un manque, et il n'est pas rare que les artistes soient fonciĂšrement des rĂ©voltĂ©s, des ĂȘtres en recherche. Par l'art, je crois que nous cherchons Ă  dĂ©passer la douleur pour laisser advenir un monde meilleur.
La création, c'est comme un cri."
Michael Lonsdale,
🎹Toile de Sandrine Gourdy- Divine nature 60*80 acrylique fine

✹ Quand aimer, c’est se dĂ©pouiller« Lorsqu’un homme aime une femme avec sincĂ©ritĂ©, il comprend, au plus profond de son Ăą...
25/09/2025

✹ Quand aimer, c’est se dĂ©pouiller

« Lorsqu’un homme aime une femme avec sincĂ©ritĂ©, il comprend, au plus profond de son Ăąme, que l’amour n’est plus la recherche de la satisfaction de ses propres besoins.
Au contraire, l’amour devient une quĂȘte : celle de dĂ©couvrir quelles parties de lui-mĂȘme il peut abandonner afin de laisser davantage d’espace Ă  la femme qu’il aime.
Alors, il renonce volontairement aux vestiges de son ego, gardĂ©s dans l’ombre, qui pourraient se dresser entre eux.
C’est la douleur dans son ñme qui l’oblige à tout faire pour se perdre en elle.
Leurs Ăąmes se fondent si parfaitement qu’il devient impossible de discerner oĂč commence l’un et oĂč s’achĂšve l’autre.
Ainsi, le ciel s’ouvre et dĂ©verse sur eux des torrents de joie et d’extase, comme s’ils n’avaient jamais rien connu de tel dans le monde physique. »
— Daniel Nielsen

đŸ’« Ces mots m’ont touchĂ©e, ils m’ont invitĂ©e Ă  rĂ©flĂ©chir. Alors j’ai eu envie de poser les miens, en toute simplicitĂ©, et de les partager avec vous.

L’amour, dans son essence la plus profonde, ne nous demande pas tant d’ajouter que d’enlever. Il nous invite Ă  renoncer Ă  l’ego, aux besoins de domination, aux habitudes de contrĂŽle, Ă  toutes ces ombres qui se glissent entre deux ĂȘtres.

Mais qu’est-ce que cet “ego” dont tout le monde parle ?
âžĄïž Est-ce seulement l’orgueil ?
âžĄïž Ou bien une construction subtile de nos peurs, de nos attachements, de nos habitudes de survie ?

👉 On pourrait le dĂ©finir comme la voix du mental, ce systĂšme intĂ©rieur qui construit notre identitĂ©, qui veut exister, se protĂ©ger, ĂȘtre reconnu. Sans lui, nous serions perdus. Mais dans l’amour, ce mĂȘme ego peut devenir un obstacle : il cherche Ă  avoir raison, Ă  contrĂŽler, Ă  imposer sa logique lĂ  oĂč le cƓur voudrait simplement se relier.

đŸ”„ La passion, le sentiment amoureux, l’amour vĂ©ritable
 Ces mots semblent Ă©vidents. Mais savons-nous vraiment ce qu’ils dĂ©signent ?

La passion : flamme dévorante ou intensité qui peut devenir profondeur ?

Le sentiment amoureux : émotion passagÚre ou force durable ?

Et qu’est-ce qu’aimer, au fond ? Se perdre en l’autre, ou marcher cîte à cîte ?

Dans la vision de Nielsen, il y a quelque chose de mystique : deux Ăąmes qui se rejoignent au point de ne plus savoir oĂč commence l’une et oĂč finit l’autre. Comme si l’amour ouvrait une brĂšche vers l’infini.

Mais une question demeure :
👉 Jusqu’oĂč aller dans ce dĂ©pouillement ? Peut-on se perdre en l’autre sans disparaĂźtre soi-mĂȘme ?

🌿 Car quand deux ĂȘtres se rencontrent, ils apportent toute leur histoire.
Leurs forces, mais aussi leurs fragilités, leurs manques, leurs zones encore sensibles.

On entend souvent qu’il faut s’aimer soi-mĂȘme avant d’aimer. Mais est-ce si simple ?
👉 Penser ainsi, c’est oublier que l’amour n’est pas l’aboutissement d’un chemin intĂ©rieur dĂ©jĂ  accompli, mais souvent le terrain mĂȘme oĂč ce chemin se poursuit.

Peut-ĂȘtre que l’amour n’est pas une destination solitaire, mais le lieu mĂȘme oĂč les blessures trouvent Ă  se transformer.

L’autre agit comme un rĂ©vĂ©lateur : il rĂ©veille nos peurs d’abandon, nos colĂšres anciennes, nos fidĂ©litĂ©s invisibles
 Mais il ouvre aussi des ressources que nous ignorions.

Aimer, ce n’est pas ĂȘtre complet d’abord.
C’est oser ĂȘtre inachevĂ©, vulnĂ©rable, et inviter l’autre Ă  marcher avec nous dans ce chemin toujours inachevĂ© qu’est la vie.

Alors aimer devient un équilibre subtil :
đŸ€ assez de renoncement pour se laisser transformer,
đŸŒ± assez de soliditĂ© pour rester soi.

Et n’oublions pas : l’amour ne se vit pas seulement dans l’extase.
Il se joue aussi dans l’ordinaire :

savoir écouter au lieu de triompher,

prĂ©parer un repas quand l’autre est fatiguĂ©,

rire ensemble d’une maladresse,

s’endormir cĂŽte Ă  cĂŽte aprĂšs une journĂ©e banale.

Ces gestes simples sont parfois les lieux les plus vrais du dépouillement du mental.

💭 Et si, finalement, aimer n’était pas tant une certitude qu’une question ouverte ?

đŸ”č Pour aller plus loin

Quand j’entre dans une relation, est-ce que je cherche Ă  me complĂ©ter, Ă  me sauver, ou Ă  marcher avec l’autre en gardant ma propre verticalitĂ© ?

Comment distinguer le besoin de l’autre qui nourrit la relation de celui qui m’enferme dans une dĂ©pendance affective ?

Quels signes montrent que je fais de la place à l’autre sans m’effacer ?

Quelles fragilitĂ©s ressurgissent quand j’aime ? Est-ce que je les accueille comme des occasions de croissance ?

Quelle place je laisse Ă  l’ego : au service de la relation ou en quĂȘte de contrĂŽle ?

Dans ma maniĂšre d’aimer, est-ce que je tends vers la fusion, l’indĂ©pendance, ou une interdĂ©pendance Ă©quilibrĂ©e ?

Qu’est-ce qu’aimer pour moi aujourd’hui, concrùtement ?

✹ VoilĂ  ce que ces mots ont rĂ©veillĂ© en moi, et que j’avais envie d’offrir.
Sandrine GourdyđŸŒș

"Le silence est tranquillité mais jamais un vide; Il est clarté mais jamais absence de couleur; Il est rythme; Il est le...
25/09/2025

"Le silence est tranquillité mais jamais un vide; Il est clarté mais jamais absence de couleur; Il est rythme; Il est le fondement de toute pensée".
~Yehudi Menuhin~
Belle journĂ©e Ă  vous ❀

Le 23 septembre 1909 naissait la militaire britannique Susan Travers, qui s'illustra durant la Seconde Guerre mondiale p...
25/09/2025

Le 23 septembre 1909 naissait la militaire britannique Susan Travers, qui s'illustra durant la Seconde Guerre mondiale pour avoir été la premiÚre et seule femme membre de la Légion étrangÚre avec laquelle elle participa à la bataille de Bir Hakeim.

Fille d'un capitaine de la Royal Navy, ses origines aristocratiques lui permirent de voyager Ă  travers l'Europe oĂč elle Ă©cuma les cours de tennis et se fit remarquer pour sa personnalitĂ© trĂšs aventureuse. Elle Ă©tait alors prĂ©sente dans le sud de la France lorsque la guerre Ă©clata en 1939 et elle s'y engagea aussitĂŽt en servant d’abord comme infirmiĂšre de la Croix-Rouge puis comme conductrice d'ambulance en Finlande. Elle retrouva le volant lorsqu'elle rejoignit les Forces françaises libres (FFI) du gĂ©nĂ©ral De Gaulle en 1940 et se rendit au Moyen-Orient oĂč elle participa Ă  l'opĂ©ration Exporter (juin-juillet 1941) qui vit les Français libres s'emparer de la Syrie et du Liban des mains du rĂ©gime pĂ©tainiste. Elle fut ensuite affectĂ©e en Afrique du Nord. Elle ne combattait alors pas, mais Ă©tait tout de mĂȘme sur le front en train de transporter mĂ©decins et soldats tout en continuant ses activitĂ©s d'infirmiĂšre.

C'est dans ce contexte qu'elle cĂŽtoya des membres de la 13Ăšme demi-brigade de la LĂ©gion Ă©trangĂšre, constituĂ©e exclusivement d'hommes, et qu'elle rĂ©ussit Ă  se faire une place parmi eux oĂč elle Ă©tait une figure populaire surnommĂ©e « la Miss ». Elle rencontra leur capitaine Marie-Pierre KƓnig (1898-1970) dont elle devint la conductrice personnelle en juin 1941 et son amante. Elle participa avec lui Ă  la guerre du DĂ©sert (juin 1940 - fĂ©vrier 1943), et notamment Ă  la cĂ©lĂšbre bataille de Bir Hakeim (27 mai 1942 - 11 juin 1942) oĂč la 1Ăšre brigade française libre, commandĂ©e par KƓnig, parvint Ă  rĂ©sister aux forces germano-italiennes de l'Afrika Korps pourtant dix fois plus nombreuses. La bravoure de Susan Travers, qui rĂ©ussit Ă  s'en sortir et Ă  mener les voitures la suivant jusqu'aux lignes britanniques, lui valut la croix de guerre 1939-1945. KƓnig fut ensuite affectĂ© ailleurs, mais elle resta avec la LĂ©gion Ă©trangĂšre et servit durant la campagne d'Italie (juillet 1943 - mai 1945) puis sur le front occidental oĂč elle fut blessĂ©e au volant d'un canon automoteur aprĂšs qu'elle ait roulĂ© sur une mine.

AprĂšs la guerre, Susan Travers devint officiellement une membre de la LĂ©gion Ă©trangĂšre en recevant son matricule qui la consacra comme la premiĂšre - et la seule Ă  ce jour - Ă  faire partie de cette institution. Adjudant-chef, elle servit durant la guerre d'Indochine (1946-1954) lors de laquelle elle Ă©pousa l'un de ses camarades aussi prĂ©sent Ă  Bir Hakeim, et prit finalement sa retraite militaire en 1947. Elle fut par la suite trĂšs discrĂšte sur son histoire durant la Seconde Guerre mondiale et resta globalement oubliĂ©e des archives militaires, mĂȘme si elle reçut la mĂ©daille militaire des mains de KƓnig en 1956. Elle ne refit parler d'elle qu'en 1996 lorsqu'elle reçut enfin la LĂ©gion d'honneur, puis en 2001 lorsqu'elle sortit son autobiographie. Susan Travers mourut finalement en 2003 Ă  l'Ăąge de 94 ans, et son incroyable vie a depuis fait l'objet d'un documentaire du français Patrick Jeudy rĂ©alisĂ© en 2017 sous le titre « Susan, l'hĂ©roĂŻne cachĂ©e de Bir Hakeim ».

24/09/2025

24/09/2025

Accueillir que tout n'est pas parfait.
Que l'on ne peut pas non plus tout maĂźtriser.
Que l'on fait de son mieux, avec ce que l'on est.
Que parfois l'on porte trop, et que la branche finit par casser sous un poids qu'elle ne peut porter seule.
Que le vent, la pluie, le froid, la grĂȘle, les tempĂȘtes, les excĂšs de chaleur ou de sĂ©cheresse sont injustes, mais font partie du cycle de la vie et nous demande d'ĂȘtre rĂ©silient.
Le miroir de nos ombres est toujours glacial, c'est la chaleur du coeur qui fera fondre la glace pour que les larmes de compassion arrose Ă  nouveau la terre pour la rendre fertile.
Mais une flamme éteinte par le froid et l'humidité demande du temps pour se raviver.
Du temps, de la patience, de la présence, de la chaleur.
La nature a cette capacitĂ© d'absorber les coups. Elle ne les rend pas, elle les transforme. MĂȘme si en apparence, tout semble chaotique, secrĂštement elle Ɠuvre au creux de sa matiĂšre pour sĂ©parer le subtil de l'Ă©pais, et faire naĂźtre les arbres dont les feuilles danseront avec le soleil.
đŸŒč
Ces mots, je les ai écrit il y a quelques jours.
Dans un processus qui m'amena Ă  transformer les ombres en lumiĂšre. Et pour transformer ces ombres, il faut d'abord les voir...
Puis les accueillir...
Aujourd'hui, je suis retournée voir quelques uns de mes rosiers. Quelle ne fut pas ma surprise de retrouver l'un d'eux en fleurs.
Cette annĂ©e il n'avait rien donnĂ©, rien du tout. Je m'Ă©tais donc rĂ©solu Ă  son choix. J'en ai mĂȘme Ă©prouvĂ© un sentiment de rejet. Oui, on peut se sentir rejeter par les plantes, les fleurs, les arbres... On se demande pourquoi ils ne poussent pas, pourquoi ils ne vont pas bien, pourquoi ils ne donnent pas de fleurs ou pas de fruits, on se dit que l'on a pas fait ce qu'il fallait, que nous n'avons pas posĂ© les justes choix... Alors on se sent coupable...
Et puis je reviens à mon souffle, aprÚs la sagesse de l'eau et du miroir qui me montre les choses telles qu'elles sont, je me rappelle la sagesse de la terre, son équanimité, sa générosité mais aussi sa nature impartiale. Lorsqu'un arbre donne ses pommes, il les donne à tous, sans aucun jugement. Il donnera autant au saint homme, qu'au pire des tyrans... au-delà des jugements.
Au-delĂ  des sentiments de culpabilitĂ©, je peux me rappeler que la terre est toujours sous mes pieds, le ciel toujours au-dessus de ma tĂȘte, et je peux avoir confiance.
Puis, avec patience et diligence, l'arbre donne ses fruits, la rose offre ses fleurs... Ainsi s'ouvre le cƓur de la Tendresse.
Beau passage à tous, que chacun puisse s'accueillir tel qu'il est, et savourer le nectar de ses ombres comme le terreau fertile de la sagesse lumineuse qui réside en son coeur.
Jess
Herboriste et poétesse
Jardin Alchimique
www.jardinalchimique.com

🌿 Le silence qui coupe le lien : ghosting et valeur des relationsDans nos vies, le silence n’est jamais neutre. Qu’il vi...
19/09/2025

🌿 Le silence qui coupe le lien : ghosting et valeur des relations

Dans nos vies, le silence n’est jamais neutre. Qu’il vienne d’un patient, d’un ami ou d’une rencontre amoureuse, il bouscule.
Faut-il y voir un manque de respect, un Ă©vitement, ou le reflet d’un malaise plus profond dans notre maniĂšre de crĂ©er du lien ?
Plongeons ensemble dans cette réalité souvent passée sous silence : le ghosting.

En cabinet, il m’arrive d’envoyer un message d’encouragement ou une relance bienveillante. Parfois, la rĂ©ponse ne vient pas. Ce silence interroge. Il pique, il déçoit, il peut mĂȘme blesser — surtout quand on s’investit humainement.

Exemple trĂšs simple :

« Bravo, cela fait une semaine que vous ĂȘtes non-fumeuse. FĂ©licitations, je suis lĂ  si vous avez besoin. »
Et derriĂšre
 rien. Pas un « merci », pas un signe.
Alors, on s’interroge : est-ce du dĂ©sintĂ©rĂȘt, de la gĂȘne, de la honte d’avoir craquĂ© ?

Avec le temps et l’observation (des patients
 et de nos vies personnelles), j’en suis venue Ă  voir ce silence comme un phĂ©nomĂšne Ă  plusieurs Ă©tages : individuel, relationnel et sociĂ©tal.

Ce que le silence dit
 et ce qu’il ne dit pas

Ce qu’il ne dit pas forcĂ©ment : « je ne te respecte pas ».

Ce qu’il dit souvent : j’ai honte / je n’ai pas tenu / je ne sais pas quoi rĂ©pondre / je fuis le conflit / je suis saturĂ©(e) / je n’arrive pas Ă  me remettre en mouvement.

Parfois, c’est un rĂ©flexe neurophysiologique : figement, Ă©vitement, Ă©conomie d’énergie. Le silence devient un symptĂŽme plus qu’un message construit.

Le ghosting dans la sphĂšre amoureuse : quand le lien se consomme

On connaĂźt bien le ghosting sur les applications de rencontre : disparaĂźtre sans explication, du jour au lendemain.

Un exemple fréquent :

Vous Ă©changez depuis plusieurs jours avec quelqu’un, les messages sont fluides, il/elle vous dit : « HĂąte de te voir bientĂŽt. »
Puis soudain
 plus rien. Le profil est toujours là, mais aucun mot. Silence absolu.
Et vous restez avec vos questions : « Ai-je dit quelque chose de travers ? Ai-je dĂ©plu sans m’en rendre compte ? »

ScÚne incarnée :
Vous rouvrez l’application, vous rafraĂźchissez l’écran. Vous voyez « en ligne il y a 3 minutes », ou « message vu Ă  18h03 ». Votre cƓur bat plus vite, vous attendez
 mais aucune rĂ©ponse. Le vide devient plus lourd que mille mots.

Pourquoi cette banalisation ?

Abondance de choix et dĂ©filement infini : quand il suffit d’un clic pour passer d’une personne Ă  l’autre, l’autre devient interchangeable.

CoĂ»t de sortie quasi nul : fermer une conversation, c’est un clic. L’absence d’explication devient une option facile.

Communication asynchrone : sans prĂ©sence rĂ©elle, la responsabilitĂ© relationnelle s’amenuise.

Illettrisme Ă©motionnel : dire « non », nommer son inconfort, supporter la gĂȘne
 ce sont des compĂ©tences qui s’enseignent peu.

Fatigue psychique : surcharge cognitive, anxiĂ©tĂ©, burn-out attentionnel → on coupe lĂ  oĂč c’est le plus simple.

RĂ©sultat : le lien se traite comme un produit. On « prend tant que ça apporte », puis on passe Ă  autre chose. Non pas toujours par malveillance, mais parce que nos outils et nos habitudes sociales rendent cette sortie silencieuse terriblement facile
 et, petit Ă  petit, normale.

L’impact pour celui/celle qui reçoit le silence :

DĂ©stabilisation (pas d’explication = pas de sens),

auto-accusation (« qu’est-ce que j’ai fait de mal ? »),

micro-atteinte Ă  l’estime (« je ne vaux pas une rĂ©ponse ? »),

et parfois une douleur de rupture sans rituel de fin, donc sans réparation.

Exemple quotidien que beaucoup ont connu :

Vous envoyez un long message Ă  une amie pour prendre de ses nouvelles. Vous voyez « lu » en dessous
 mais aucune rĂ©ponse.
Ce silence pĂšse parfois bien plus qu’une rĂ©ponse maladroite.

Le plus violent n’est pas le « non », c’est l’absence de clĂŽture.

Pourquoi certains ghostent (sans s’en vanter)

-Évitement du conflit et peur de dĂ©plaire,

-honte (je n’ai pas tenu ma parole, j’ai peur d’ĂȘtre jugĂ©),

-immaturitĂ© relationnelle : on n’a pas appris Ă  dire « merci, mais non »,

-surcharge : on remet à plus t**d
 puis on disparaüt,

-figement : quand le systÚme nerveux se fige, le geste le plus simple (répondre) devient disproportionné.

Comprendre n’est pas excuser. Mais comprendre aide à ne pas se l’approprier.

Réparer la valeur du lien : réhabiliter la petite clÎture
La clîture relationnelle n’est pas une thùse de doctorat. C’est souvent un petit geste :

un merci,

un non clair et respectueux,

un « je m’arrĂȘte ici »,

un « j’ai besoin de temps ».

Ces micro-rituels restaurent la valeur : ils disent « je te vois », mĂȘme si je n’avance plus avec toi.

Si vous recevez le silence (piste de régulation)

Prendre soin de son systĂšme nerveux : respiration, marche, pause Ă©crans → garder la tĂȘte hors de l’eau avant d’interprĂ©ter.

VĂ©rifier la rĂ©alitĂ© : bug, changement de numĂ©ro, pĂ©riode chargĂ©e ? Éviter les scĂ©narios-catastrophes automatiques.

Envoyer un seul message clair (si le lien compte) :

« Je prends de tes nouvelles. Si je n’ai pas de rĂ©ponse d’ici [date], je comprendrai que tu prĂ©fĂšres arrĂȘter lĂ . Prends soin de toi. »
Donner une porte et une date. Puis tenir parole.

Se dĂ©sengager sans se dĂ©nigrer : le silence de l’autre n’est pas la mesure de votre valeur.

Si vous vous surprenez à ghoster (piste de responsabilité douce)

Un mini-script suffit :

« Merci pour nos Ă©changes. De mon cĂŽtĂ© je n’ai pas l’élan de poursuivre. Je te souhaite le meilleur. »

Ou, en contexte pro :

« Je mets le suivi en pause pour l’instant. Si j’ai besoin plus t**d, je reviendrai vers vous. Merci. »
Ce n’est pas confortable
 mais c’est respectueux et libĂ©rant pour tout le monde.

Et dans l’accompagnement thĂ©rapeutique ?
Pour les soignants et praticiens (moi comprise), quelques repùres m’aident :

Cadre explicite dÚs le départ : « Je peux envoyer une relance. Sans réponse, je considérerai que vous reprenez quand vous voudrez. »

Une relance maximum, claire et sans moraliser ; puis laisser la porte ouverte.

Messages modĂšles prĂȘts Ă  l’emploi (gagnent du temps & protĂšgent l’affect).

HygiĂšne personnelle : ne pas confondre qualitĂ© de prĂ©sence et obligation de rĂ©ciprocitĂ©. Garder son Ă©nergie pour ceux qui s’engagent.

Le fond de l’histoire : revaloriser la relation
Le ghosting ne se résout pas avec un hashtag. Il nous pose une question de culture du lien :

apprendre Ă  dire non sans humilier,

oser la clĂŽture sans dramatiser,

remettre de la valeur dans les petits gestes (répondre, remercier, informer).
C’est simple
 et c’est profond.

💬 Et vous, qu’en pensez-vous ?

Avez-vous dĂ©jĂ  Ă©tĂ© « ghostĂ©(e) » ? Comment l’avez-vous vĂ©cu ?

Vous est-il arrivĂ© de « ghoster » quelqu’un ? Qu’est-ce qui vous a retenu d’écrire une clĂŽture ?

Que mettriez-vous en place, à votre échelle, pour redonner de la valeur au lien (perso ou pro) ?

Partagez vos expériences, vos phrases-ressources, vos rituels de clÎture.
Plus on met des mots, moins le silence fait mal. 🌿

✹ RĂ©pondre, mĂȘme en une phrase, c’est parfois peu
 mais c’est immense pour l’autre.
C’est dire : « Je t’ai entendu, je t’ai vu, je te respecte. »
Et si nous rĂ©apprenions ensemble Ă  redonner de la valeur Ă  ces petits gestes, peut-ĂȘtre que nos liens gagneraient en profondeur et en humanitĂ©.

Sandrine Gourdy đŸŒș

L’acteur, le film, nos viesJ’ai appris hier la mort de Robert Redford.La nouvelle m’a bouleversĂ©e, et j’ai eu envie d’éc...
18/09/2025

L’acteur, le film, nos vies

J’ai appris hier la mort de Robert Redford.
La nouvelle m’a bouleversĂ©e, et j’ai eu envie d’écrire sur le sujet.

Quand un acteur disparaĂźt, ce n’est pas seulement une star de cinĂ©ma qui s’éteint : c’est une part de nous-mĂȘmes qui se met Ă  vibrer autrement. Robert Redford a laissĂ© une empreinte immense dans le cinĂ©ma, mais aussi dans nos histoires personnelles.

Pour moi, c’est Out of Africa qui reste le film de rĂ©fĂ©rence. Il y a tout : la beautĂ© des paysages, la grandeur de la musique, une histoire d’amour Ă  la fois intense et fragile. C’est un film qui m’a longtemps accompagnĂ©e, et qui continue de le faire.

Il y a cette scĂšne inoubliable oĂč il lave les cheveux de Meryl Streep. Elle m’a bouleversĂ©e par sa tendresse, sa dĂ©licatesse, sa grĂące. C’est un geste qui semble simple, mais qui touche profondĂ©ment, parce qu’il dit l’intimitĂ©, la confiance, le soin portĂ© Ă  l’autre.

Mais au-delĂ  de cette scĂšne, ce qui m’a marquĂ©e dans ce film, c’est le personnage jouĂ© par Robert Redford. Un homme profondĂ©ment indĂ©pendant, libre, qui aime sans jamais enfermer. À travers lui, on comprend que l’amour vĂ©ritable n’est pas possession, mais respect. Qu’il est possible d’aimer trĂšs intensĂ©ment tout en laissant Ă  l’autre son espace, sa singularitĂ©, sa libertĂ©.
Et ça, c’est une leçon de vie qui va bien au-delĂ  du cinĂ©ma.

La mémoire émotionnelle

Lorsqu’un acteur disparaĂźt, ce n’est pas seulement son nom qui s’efface dans les journaux : ce sont toutes les Ă©motions qu’il a Ă©veillĂ©es en nous qui ressurgissent. Nous ne regardons jamais un film de façon neutre : il s’imprime dans un moment prĂ©cis de nos vies. Un film vu Ă  l’adolescence, un autre partagĂ© en famille, une musique qui a rĂ©sonnĂ© dans un instant de joie ou de douleur
 Tout cela s’attache au visage de l’acteur.
Alors quand il s’éteint, nous avons l’impression de perdre un peu plus que lui : nous revivons nos propres souvenirs.

L’intime qui devient collectif

Ce qui est frappant, c’est que chacun a son Robert Redford. Pour certains, c’est Butch Cassidy et le Kid, pour d’autres L’Homme qui murmurait Ă  l’oreille des chevaux. Chacun rattache son vĂ©cu Ă  un film, une scĂšne, une musique. Mais au moment de sa disparition, ces souvenirs deviennent collectifs : nous nous dĂ©couvrons reliĂ©s les uns aux autres par une mĂȘme Ă©motion, par une mĂȘme mĂ©moire culturelle.
C’est lĂ  toute la force des grandes figures du cinĂ©ma : elles deviennent des points de rencontre entre nos histoires intimes et la mĂ©moire commune.

L’hĂ©ritage qui demeure

Un acteur ne disparaĂźt jamais totalement. Ses films restent, disponibles Ă  chaque instant, comme des fragments d’éternitĂ©. La voix, le regard, les gestes de Robert Redford sont lĂ , figĂ©s dans le temps, pour continuer Ă  toucher les gĂ©nĂ©rations Ă  venir.
Et son hĂ©ritage dĂ©passe mĂȘme son jeu d’acteur : rĂ©alisateur, producteur, dĂ©fenseur du cinĂ©ma indĂ©pendant, il a contribuĂ© Ă  façonner un pan entier de l’histoire du cinĂ©ma.

Cet hĂ©ritage nous invite aussi Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  nous-mĂȘmes : qu’allons-nous laisser ? Quelles traces, quels gestes, quelles paroles continueront de vivre aprĂšs nous dans la mĂ©moire des autres ?

Une part de nous qui disparaĂźt

Peut-ĂȘtre que si la peine est si grande, c’est parce qu’au fond, nous avons l’impression qu’avec lui, c’est aussi une part de nous qui s’en va. Comme si, en disparaissant, il emportait avec lui un morceau de notre jeunesse, de nos souvenirs, de nos rĂȘves.
Un acteur, surtout quand il a marquĂ© durablement nos vies, devient un miroir : il incarne des Ă©motions que nous avons vĂ©cues, des dĂ©sirs que nous avons portĂ©s, des Ă©tapes de notre histoire intime. Quand il disparaĂźt, ce n’est pas seulement son absence que nous ressentons : c’est le rappel du temps qui passe, de nos propres mĂ©tamorphoses, de ce que nous avons dĂ©jĂ  perdu en chemin.
Sa mort rĂ©sonne alors comme une forme de deuil intĂ©rieur. Le cinĂ©ma, en nous donnant l’illusion d’éternitĂ©, nous fait oublier que tout est fragile et provisoire. Mais la disparition d’un acteur nous ramĂšne brusquement Ă  la rĂ©alitĂ© de notre condition humaine.

Et c’est sans doute cela qui nous bouleverse tant : derriĂšre la perte de l’acteur, il y a l’écho de nos propres pertes, de nos propres deuils. DerriĂšre la tristesse de sa mort, il y a le reflet de notre propre finitude.

Ce que je garde en moi

Pour moi, l’annonce de sa disparition a Ă©tĂ© un choc. Oui, cela m’a rendue triste, bouleversĂ©e. J’avais presque la conviction qu’il Ă©tait Ă©ternel, comme son rĂŽle dans Out of Africa. J’ai eu l’impression, un instant, que si lui disparaissait, le film pouvait disparaĂźtre aussi. Comme si sa prĂ©sence et le film Ă©taient indissociables.
Mais en rĂ©alitĂ©, c’est peut-ĂȘtre l’inverse : sa mort rend ce film encore plus prĂ©cieux. Chaque image, chaque geste, chaque note de musique devient un souvenir vivant.
Alors, je choisis de garder la gratitude. Gratitude pour ce qu’il a incarnĂ©, pour la beautĂ© qu’il a laissĂ©e, pour cette maniĂšre unique de nous rappeler qu’on peut aimer intensĂ©ment tout en respectant la libertĂ© de l’autre.

Sandrine GourdyđŸŒș

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Oeyreluy
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