Lengelle Meggane - Psychologue Oisemont

12/11/2025

https://youtu.be/QO3XxUlMBQs?si=8rYG8JUCSWQPF6oB

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09/11/2025

" Notre hémisphère droit traite les informations corporelles, non verbales, les sensations, les émotions, les images. Le cerveau gauche traite le langage, la logique analytique, il interprète les informations de manière littérale. C’est évidemment plus complexe, mais le schéma reste utile pour mieux comprendre les enjeux d’une crise de rage, par exemple. Si une tempête émotionnelle sévit dans le cerveau droit, inutile d’appeler l’enfant à la raison ! Nous avons beau le savoir, avouons-le, il nous arrive pourtant de tenter de le raisonner… Les images suscitées par Dan et Tina vont nous aider. En visualisant la tempête dans le cerveau droit et le désert dans le cerveau gauche, je vois tout de suite ce que j’ai à faire en tant que parent ! Ce n’est pas du tout le moment de lui enseigner quoi que ce soit (sous peine de parler dans le désert). Il nous faut tout d’abord aider l’enfant à calmer son cerveau et le rendre réceptif. Comment ? En se connectant avec tendresse à ses émotions. Très pratiques, les auteurs nous rappellent que dans ces moments d’intense réactivité, les expressions non verbales, regard tendre et gestes enveloppants, sont bien plus efficaces que les mots. Comme je le souligne souvent, « l’amour n’est pas une récompense, c’est du carburant » ! Cela semble tellement contre-intuitif de donner un câlin à un enfant qui « se conduit mal ». Mais Dan Siegel et Tina Payne Bryson avancent l’évidence scientifique : ce n’est qu’une fois les émotions entendues et reconnues que nous pourrons rediriger son attention vers son cerveau gauche."

"[...] le cerveau est en réalité « plastique », ou malléable. À savoir qu’il se modifie physiquement au cours de notre existence, et pas seulement durant l’enfance, comme nous le pensions avant. Qu’est-ce qui modèle notre cerveau ? L’expérience. Même à un âge avancé, nos expériences modifient la structure physique de notre cerveau. Lorsque nous vivons un événement, nos cellules neuronales, appelées neurones, s’« activent ». Le cerveau possède cent milliards de neurones, avec une moyenne de dix mille connexions chacun à d’autres neurones. La manière dont certains circuits neuronaux sont activés détermine la nature de notre activité mentale – de la perception des images et des sons aux domaines plus abstraits de la pensée et du raisonnement. Quand les neurones s’activent, ils créent de nouvelles connexions entre eux. Avec le temps, les connexions qui résultent de ces activations conduisent à un nouveau câblage cérébral."

(Source: Le cerveau de votre enfant, Daniel J. Siegel)

10/10/2025

" Semrad nous a appris que la plupart des souffrances humaines sont liées à l’amour et à la perte, et que la tâche des thérapeutes consiste à aider les gens "à reconnaître, à percevoir et à supporter la réalité de la vie", avec tous ses plaisirs et ses chagrins. "Les plus grandes sources de nos souffrances sont les mensonges qu'on se raconte", déclarait-il, nous encourageant à être totalement franc avec nous-même. Il disait souvent que les gens ne peuvent pas aller mieux sans savoir ce qu'ils savent et sentir ce qu'ils sentent."
(Source : Le corps n'oublie rien , Bessel Van Der Kolk)

11/09/2025

" Les conclusions de la commission sont sans appel : TikTok est "un océan de trash", "un réseau hors de contrôle à l'assaut de la jeunesse". "Les contenus néfastes pullulent et bénéficient d'une diffusion très large", dénonce la commission. "

La commission d'enquête parlementaire sur les effets psychologiques de TikTok sur les mineurs fait 43 recommandations pour lutter contre "un réseau hors de contrôle à l'assaut de la jeunesse". franceinfo vous en dévoile le contenu.

23/05/2025

"Bouger le corps pour ne pas perdre l’esprit"

"Des recherches ont démontré que les mouvements corporels affectaient directement la chimie cérébrale. Donc, quand un enfant perd le contact avec son cerveau supérieur, une manière efficace de l’aider à se reconnecter est de l’inciter à bouger son corps."

23/05/2025

"Tandis que le cerveau d’en bas est primitif, celui d’en haut, très sophistiqué, contrôle vos pensées et analyses les plus élaborées."

"[...] alors que le cerveau d’en bas est bien formé à la naissance, celui d’en haut n’est pleinement mature qu’autour de vingt-cinq ans. En fait, c’est l’une des dernières parties du cerveau à se développer. Le cerveau supérieur se construit massivement durant les premières années de la vie, puis subit au cours de l’adolescence un remodelage, qui lui donne sa forme finale pour sa vie d’adulte. Imaginez le rez-de-chaussée d’une maison, achevé et entièrement meublé, puis levez les yeux vers le premier étage, qui n’est pas terminé et jonché de gravats. Vous voyez même des morceaux de ciel par endroits, là où le toit n’est pas terminé. C’est la partie supérieure du cerveau de votre enfant – un chantier en cours. Il est très important que les parents comprennent ce principe, car cela signifie que les caractéristiques listées ci-dessus – les aptitudes que l’on attend de nos enfants, comme prendre des décisions judicieuses, maîtriser ses émotions et son corps, avoir de l’empathie, de la moralité, et se comprendre soi-même – dépendent d’un cerveau qui n’est pas encore entièrement formé. Comme le premier étage est encore en construction, il est incapable de fonctionner à plein régime en permanence, et ne peut donc être intégré au cerveau d’en bas tout le temps. Résultat, les enfants sont parfois « piégés au rez-de-chaussée », privés de leur cerveau supérieur, et se comportent mal, prennent de mauvaises décisions, et font preuve d’une absence totale d’empathie et de compréhension de soi."

" Réfléchissez à ce que cela signifie, en pratique, d’éduquer des enfants qui n’ont pas toujours accès à leur cerveau supérieur. Il n’est pas réaliste d’attendre d’eux qu’ils soient tout le temps rationnels, capables de réguler leurs émotions, de penser avant d’agir, et de faire preuve d’empathie – autant d’aptitudes propres à un cerveau supérieur pleinement développé. Ils peuvent avoir certaines de ces qualités, à des degrés divers, selon leur âge. Mais la majorité des enfants n’ont pas la capacité biologique de les posséder tout le temps. À certains moments, ils ont accès à leur cerveau d’en haut, à d’autres, non. Savoir cela vous permet de réguler vos attentes et de vous rendre compte que vos enfants font souvent de leur mieux avec le cerveau qu’ils ont."

20/11/2024

Aller votons tous pour Nos p’tits Mômes ! 💙

18/10/2024

Attention au mésusage