Elise Barlier : Naturopathie générale - Lyme et co-infections

Elise Barlier : Naturopathie générale - Lyme et co-infections Consultation de naturopathie en ligne :
https://linktr.ee/Elise_Barlier_Naturopathie

Praticienne en naturopathie, je vous accompagne en ligne (Skype, GoogleMeet, Whatsapp...) pour toutes vos problématiques (troubles de la digestion, troubles féminins, troubles du sommeil, troubles cutanés...), et notamment en cas de borréliose de Lyme et co-infections.

Vous allez me dire que cela n'a rien à voir avec Lyme & co., mais j'ai voulu traduire le livre de Lara Briden, une natur...
19/09/2025

Vous allez me dire que cela n'a rien à voir avec Lyme & co., mais j'ai voulu traduire le livre de Lara Briden, une naturopathe spécialiste du cycle menstruel et des hormones féminines vivant en Nouvelle-Zélande, car j'ai trouvé qu'il était fantastique et qu'il répondait à une demande grandissante de femmes qui cherchent à reprendre du pouvoir sur le corps et sur leur cycle menstruel de manière la plus naturelle possible.

Dans ce livre, vous trouverez non seulement une mine d'informations pour améliorer votre cycle menstruel de manière naturelle (et les femmes savent qu'avec Lyme, les hormones et le cycle menstruel sont souvent impactés) ; des astuces pour soulager votre endométriose, votre SOPK, votre adénomyose ou encore vos seins douloureux, mais Lara parle également de thème qui vont parler aux Lymés comme le SIBO, l'hyperperméabilité intestinale ou encore l'hypothyroïdie.

Les grands thèmes naturopathiques sont abordés comme l'alimentation (elle met l'accent sur l'importance d'une alimentation anti-inflammatoire en limitant le sucre, l'alcool, le blé, les produits laitiers et les huiles végétales raffinées), l'hygiène du sommeil, la gestion du stress et l'intérêt d'une activité physique adaptée.

Ce livre est intéressant pour tous les âges, de l'adolescence à la ménopause (bien que Lara a écrit un livre plus poussé sur la péri-ménopause et la ménopause, mais qui n'est pas encore traduit en Français.)

Il permet surtout de comprendre que l'approche "prenez la pilule pour résoudre tous vos problèmes féminins" n'est pas nécessairement la plus adaptée, ni la plus souhaitable.

Si vous avez déjà lu ce livre en Anglais ou en Français, faites-moi savoir en commentaire ce que vous en avez pensé ! :D

https://www.furet.com/livres/regenerez-votre-cycle-menstruel-lara-briden-9788828518174.html

🔮« Je vois, je vois… ». Eh bien non, rien du tout !Pas de boule de cristal, ni de don de voyance.En naturopathie, imposs...
19/08/2025

🔮« Je vois, je vois… ». Eh bien non, rien du tout !

Pas de boule de cristal, ni de don de voyance.

En naturopathie, impossible de prédire si un complément ou une plante sera bien toléré (même le plus doux et le plus inoffensif d'entre eux - Eh oui, même un simple magnésium peut ne pas être toléré par certaines personnes !), car chaque personne est unique et réagit de manière unique.

❌ Pas de magie donc.
✅ Juste du concret : tester, observer, ajuster. (J'ai bien envie de lancer un nouveau concept et d'appeler ça la méthode "TAO" - en espérant que ça n'existe pas déjà 😂 ).

Et oui… parfois, ça ressemble à de l’improvisation, certains diraient même de l'incompétence. Pourtant, même les « Docs' Lyme » les plus chevronnés n'ont pas trouvé mieux pour le moment (et ils ont plus d'outils à leur disposition qu'un simple naturopathe !)

C’est ce qu’on appelle l’idiosyncrasie :
👉 chaque personne réagit de manière unique, parfois même d’un jour à l’autre.
C'est ce qui rend la vie compliquée aux personnes touchées par une maladie chronique, mais également à leurs praticiens.

Alors oui, c’est frustrant.
Et il faut s'armer des deux alliées indispensables du Lymés (et du malade chronique de manière plus générale) : la patience et la résilience.

Pour autant, apprendre à se connaitre et à écouter ce que notre corps a à nous dire est riche en enseignements et fait partie intégrante du chemin vers le mieux-être. Une fois acquise, c'est d'ailleurs une compétence qui nous aidera à mieux vivre pour le reste de notre vie, dans le respect de notre corps.

Et, comme pour mes posts précédents, j'espère que celui-ci rappellera aussi l’essentiel : le terrain, l’environnement, le stress… sont souvent les clés les plus profondes du problème.
C’est en travaillant sur ces fondations que l’on obtient les résultats les plus solides et durables, mais également les plus rapides. Car la stratégie ne se résume jamais à juste « lutter contre des microbes » — elle est globale, et implique autant le praticien que la personne qui s’engage dans ce chemin.

📌Pourquoi certaines personnes développent la maladie de Lyme (et/ou ses co-infections)... et d'autres non ?👉 Ce n’est pa...
29/07/2025

📌Pourquoi certaines personnes développent la maladie de Lyme (et/ou ses co-infections)... et d'autres non ?

👉 Ce n’est pas juste une question de tique. C’est aussi et surtout une question de terrain !

Après une piqûre, Borrelia et ses petites copines n’infectent pas tout le monde de la même manière. Voici deux profils que je retrouve souvent dans ma pratique chez les personnes atteintes de Lyme :

🏋️‍♂️ 1. Les "ultra-performants"
➡️ Sport intense, surentraînement, besoin de tout maîtriser, va au delà de ses limites, "plus ça fait mal et plus c'est bon"...
➡️ Corps poussé au maximum, système immunitaire affaibli, stress oxydatif...
➡️ Terrain souvent carencé, inflammé, épuisé en profondeur, dysbiose.
👉 Majorité : hommes, profils ambitieux, endurants, mais terrain déséquilibré.

🧠 2. Les hypersensibles / hypervigilants / stressés
➡️ Système nerveux en alerte constante
➡️ Stress mal régulé, sommeil léger, digestion fragile...
➡️ Hypersensibilité à l’environnement, parfois anxiété ou épuisement neuro
👉 Majorité : femmes, profils intuitifs, généreux, mais surstimulés.

⚠️ Ces deux terrains ont un point commun :
Un système nerveux et immunitaire dépassé, et un corps qui n’arrive plus à contenir l’infection.
Et là, Lyme peut s’installer, persister, et dérégler l’organisme en profondeur.

⚖️Leur rapport aux protocoles est souvent... opposé !
🔄 Les hypersensibles ont peur des réactions de Herx, ce qui freine ou bloque la mise en route des protocoles. Certains y vont à réculons, ce qui fait que les protocoles ne sont pas suffisamment efficaces, et ils finisssent souvent très frustrés parce que leur état empire.
🚀 Les ultra-performants foncent trop fort, trop vite, pensant que "plus = mieux". Résultat : des Herx violents, une rechute, une impossibilité d'avancer... et un corps qui dit stop.

💡 La clé n’est pas que dans les antimicrobiens!
C’est aussi de (re)connaître son terrain, le soutenir, et le rééquilibrer en profondeur.

❤Cela demande du temps, de la patience, de l'écoute de soi, mais surtout beaucoup de motivation pour apprendre à changer toutes nos mauvaises habitudes qui nous tirent vers le bas.

Et vous ? Avez-vous déjà remarqué cette tendance ?
Vous pensez faire partie de quelle catégorie ? 🤯😵‍💫🧠🦹🏃🤸🏋️🏆🚴‍♂️
Team système nerveux hyperactif ici 😂😅

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Note : Cette publicaton n'est qu'un résumé général de ce que je vois majoritairement dans ma pratique quotidienne et cela n'engage que moi. Peut-être que d'autres praticiens ont des profils différents.
Par ailleurs, les catégories ne sont pas étanches, il y a des hommes et des femmes dans les 2 catégories.

Le but de cette publication est avant tout de montrer que nos habitudes ont un impact fort sur la maladie et qu'il est impératif d'effectuer des changements dans nos vie si on veut aller mieux ; il est impossible de compter uniquement sur les antimicrobiens - c'est un travail global !

"Keto. Vegan. Paléo. Peu importe. Si votre alimentation n'est pas en adéquation avec le soleil, vous nourrissez le dysfo...
28/07/2025

"Keto. Vegan. Paléo. Peu importe.

Si votre alimentation n'est pas en adéquation avec le soleil, vous nourrissez le dysfonctionnement cellulaire."

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Dans la lettre d'information de cette semaine, j'aborderai la vérité fondamentale de l'alimentation en tant qu'information lumineuse et comment, en ce qui concerne nos régimes, nous avons tout faux.

Céto, végétalien, paléo - ils ont leur place, mais ils sont tous dénués de sens sans contexte. C'est pourquoi certains régimes fonctionnent pour certains, échouent pour d'autres et cessent souvent de fonctionner avec le temps. Ce n'est pas une question de régime, c'est une question de contexte.

Les aliments portent l'empreinte photonique du soleil sous lequel ils ont poussé. Cette lumière codifie des instructions biologiques. Lorsque vous mangez des fruits tropicaux pendant un hiver nordique ou des glucides d'été sous un ciel de décembre, vous brouillez votre code circadien.

Vos mitochondries interprètent ces données désalignées comme du "bruit".

Le résultat ? Inflammation, confusion métabolique, fatigue chronique et dysfonctionnement immunitaire.

La nourriture n'est pas seulement un carburant. C'est une instruction codée par la lumière.

✅ Mangez selon votre latitude
✅ Mangez selon la saison
✅ Mangez avec le soleil

C'est le chaînon manquant de la nutrition moderne. Il ne s'agit pas de réduire les glucides ou d'ajouter des graisses. Il s'agit de manger des aliments cultivés sous le même soleil que celui qui frappe votre peau. C'est ainsi que vous rétablirez la clarté des signaux et le flux d'énergie.

Alignez votre assiette sur votre lieu de vie. Parce que le nutriment le plus important est la lumière.

Avis de non-responsabilité : Les informations partagées dans ce post sont uniquement à des fins éducatives et informatives et ne sont pas destinées à servir de conseils médicaux. Consultez toujours un professionnel de la santé qualifié pour obtenir des conseils médicaux et des traitements spécifiques.

In this week's newsletter I will cover the fundamental truth of food as light information and how, when it comes to our diets, we've got it all wrong.

Keto, vegan, paleo – they have their place but they are all meaningless without context. This is why certain diets work for some, fail for others, and often stop working over time. It’s not about the diet – it’s about the context.

Food carries the photonic imprint of the sun under which it grew. That light encodes biological instruction. When you eat tropical fruit in a northern winter or consume summer carbs under December skies, you scramble your circadian code. Your mitochondria read that misaligned input as noise.

The result? Inflammation, metabolic confusion, chronic fatigue, and immune dysfunction.

Food isn’t just fuel. It’s light-coded instruction.
✅ Eat from your latitude
✅ Eat in season
✅ Eat with the sun

This is the missing link in modern nutrition. It’s not about cutting carbs or adding fats. It’s about eating food grown under the same sun that hits your skin. That's how you restore signal clarity and energy flow.

Align your plate with your place. Because the most important nutrient is light.

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Disclaimer: The information shared in this post is for educational and informational purposes only and is not intended as medical advice. Always consult with a qualified healthcare professional for specific medical guidance and treatment.

" Guérir prend du temps et le temps demande de la patience. Offrez-vous les deux. " Il me semblait important de partager...
22/07/2025

" Guérir prend du temps et le temps demande de la patience. Offrez-vous les deux. "

Il me semblait important de partager ces mots, que je répète inlassablement (enfin... moi je parle de "mieux-être", car il y a des mots interdits en naturopathie, tels que le mot "guérir"), mais qui n'ont pas le même poids dans ma bouche que dans celle du Dr Rawls.

Lorsque vous commencez à travailler sur Lyme, il peut se passer plusieurs mois avant que vous ne commenciez à remarquer quelques petits changements positifs, et c'est ok.

Certaines personnes ont des améliorations assez rapides et d'autres mettent plus de 8 mois avant de voir quelques premiers effets.

Un mieux-être notable prend en moyenne 1 à 3 ans, parfois beaucoup plus, rarement moins.

Lyme provoque un enchainement de déséquilibres et, pour tout remettre à l'équilibre, cela demande extrêmement de patience, de courage et de foi (pas nécessairement au sens religieux, mais au sens qu'il faut avoir l'espoir que du mieux est possible et ne pas désespérer).

❌La plus grosse erreur est de ne pas persévérer : de commencer plein de protocoles différents sans jamais leur laisser une vraie chance et de tout arrêter parce qu'on à l'impression que rien ne fonctionne.

❌Ne pas faire attention à son hygiène de vie est une autre erreur, qui peut faire perdre beaucoup de temps en termes d'améliorations.

❌La dernière erreur est de s'engouffrer dans le doute et le désespoir, parce que cela entraine un cercle vicieux duquel il est difficile de sortir.

La patience et l'espoir sont les plus beaux cadeaux que vous pouvez offrir à votre corps et à votre esprit, et ils ne coûtent rien !

Gardez confiance et prenez soin de vous ! ❤️

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Traduction du post :

La guérison n'est pas instantanée.
Et dans le cas de maladies chroniques complexes, il faut parfois des mois, voire plus, pour constater de véritables progrès.
Mais le temps n'est pas un ennemi. Il fait partie de la médecine.
Faites confiance à votre corps. Soutenez-le de manière cohérente. Et donnez-lui le temps dont il a besoin pour réagir.

Healing isn’t instant.

And for complex chronic conditions, it can take months, sometimes longer, to see true progress.

But time isn’t the enemy. It’s part of the medicine.

Trust your body. Support it consistently. And give it the time it needs to respond.

On le savait déjà mais il est bon de le rappeler : les tests "classiques" de Lyme (Elisa et Western Blot) passent à côté...
18/07/2025

On le savait déjà mais il est bon de le rappeler : les tests "classiques" de Lyme (Elisa et Western Blot) passent à côté de 77% des cas de Lyme. Et on ne parle pas des co-infections... qui ne sont d'ailleurs quasiment jamais recherchées.

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez également lire mon article "Pourquoi les tests ne sont-ils pas fiables ? " : https://www.elisebarlier.com/2023/05/23/maladie-de-lyme-pourquoi-les-tests-ne-sont-ils-pas-fiables/

Traduction :

Une nouvelle étude de la Biobanque de la maladie de Lyme confirme ce que les cliniciens expérimentés, les patients et les scientifiques disent aux autorités depuis des années : le test de Lyme à deux niveaux, dit « étalon-or », passe à côté de la majorité des cas de maladie de Lyme précoce.
À partir d'échantillons de la biobanque collectés sur une période de 10 ans, les chercheurs ont examiné 253 patients et ont constaté ce qui suit :
🍋‍🟩Seuls 23 % des patients présentant des signes évidents de Lyme précoce ont été testés positifs à l'aide du test de référence à deux niveaux du CDC. C'est le seul recommandé par nos autorités sanitaires 🙄😖
🍋‍🟩Même parmi ceux qui présentaient des éruptions de Lyme classiques de plus de 5 cm, seuls 34 % ont été testés positifs. 😮
🍋‍🟩21% des patients ont déclaré avoir encore des symptômes trois mois après le traitement, mais seulement 35% d'entre eux sont retournés chez le médecin pour un suivi. (Pourquoi retourner chez le médecin sachant qu'il n'y aura plus de traitement pour le « syndrome post-traitement de la maladie de Lyme » ?)

Comment se sont passés les tests pour vous ?

A new study from the Lyme Disease Biobank confirms what experienced clinicians, patients and scientists have been telling authorities for years: the so-called ‘gold standard’ 2-tier Lyme test misses the majority of early Lyme disease cases.

From Biobank samples collected over 10 years, researchers looking at 253 patients found that:

🍋‍🟩Only 23% of patients with clear signs of early Lyme tested positive using the CDC’s gold standard two-tier test. That’s the only one recommended by our health authorities 🙄😖

🍋‍🟩Even among those with classic Lyme rashes bigger than 5cm, only 34% tested positive. 😮

🍋‍🟩21% of patients reported still having symptoms 3 months after treatment, but only 35% of them went back to doctors follow-up care. (Why would you go back knowing there’ll be no further treatment for ‘Post Treatment Lyme Disease Syndrome’?)

How did the 2-tier test perform for you?

https://www.frontiersin.org/journals/medicine/articles/10.3389/fmed.2025.1577936/full

Comme la plupart de mes consultants le savent déjà, il y a souvent une dysbiose associée à la maladie de Lyme.
04/07/2025

Comme la plupart de mes consultants le savent déjà, il y a souvent une dysbiose associée à la maladie de Lyme.

🦠 Et si la maladie de Lyme bouleversait aussi votre microbiote intestinal?

Une nouvelle étude menée sur des primates infectés par Borrelia burgdorferi, la bactérie responsable de la maladie de Lyme, révèle que l’infection perturbe profondément l’équilibre du microbiote intestinal.

📌 Ce que les chercheurs ont découvert :
✅ Une perte marquée de bonnes bactéries intestinales, essentielles pour la digestion, l’immunité et la santé globale
✅ Une modification durable du microbiote, qui pourrait contribuer à la persistance des symptômes
✅ Des effets observés avec ou sans traitement antibiotique, suggérant que l’infection elle-même — et pas seulement les médicaments — joue un rôle

🔍 Cette recherche ouvre la voie à une meilleure compréhension des symptômes persistants dans la maladie de Lyme.

⚠️ Ces résultats issus d’un modèle animal soulèvent l'importance d'études supplémentaires chez les humains.

💬 Le microbiote intestinal est un acteur clé de notre santé. Et si son déséquilibre faisait partie du casse-tête des symptômes persistants de Lyme?

📚 En savoir plus : https://journals.asm.org/doi/10.1128/mbio.01437-25

Très bel article dont je partage en majeur partie l'opinion. Le soleil est bon pour la santé, à condition de savoir s'ex...
04/07/2025

Très bel article dont je partage en majeur partie l'opinion. Le soleil est bon pour la santé, à condition de savoir s'exposer intelligemment (et le tartinage de crème solaire chimique à outrance pour rester en plein soleil toute la journée ne l'est pas).

☀️Une exposition au soleil sûre et réfléchie peut favoriser la régulation immunitaire, la santé intestinale, l'humeur, le sommeil, l'énergie mitochondriale et même la longévité.
Bien qu'il faille éviter la surexposition et les coups de soleil, l'évitement total du soleil comporte des risques, comme la carence en vitamine D, le dysfonctionnement immunitaire et même l'augmentation du risque de maladie.

Attention également à la composition de vos crèmes solaires qui, pour la plupart, comportent de nombreux ingrédients indésirables et soupçonnés d'être des perturbateurs endocriniens.

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Vous êtes prêt(e)s ? Dans quelques jours, deux semaines tout au plus, les médias traditionnels vont lancer leur campagne annuelle de peur et d’anxiété à l’égard du soleil. À l’approche des vacances estivales, ils vont multiplier les mises en garde contre l’exposition solaire et rivaliser de titres alarmistes sur les dangers des rayons UV. Dans les journaux et sur les plateaux, des dermatologues distingués vont défiler pour nous expliquer que le soleil agresse gravement la peau et qu’il augmente considérablement le risque de cancer cutané. Si vous ne voulez pas subir ce déluge d’héliophobie, je vous suggère de vous en prémunir en boycottant les kiosques et en éteignant la télé.

Certes, tout ne sera pas faux dans ce flot de propagande héliophobe. Il est vrai que l’astre du jour peut se montrer méchant si l’on absorbe son rayonnement à haute dose et sans aucune précaution. Ce qui est mensonger, c’est l’omission. On « oublie » toujours de vous dire que l’étoile illuminant la terre est une bénédiction pour ses habitants et qu’elle leur procure bien-être et santé. Le soleil est une véritable panacée dont la r***e Néosanté s’est d’ailleurs fait une spécialité de vanter les nombreux bienfaits. Ce qu’on omet surtout de vous dire, c’est que son unique méfait – son potentiel cancérigène – n’est pas aussi évident qu’il n’y paraît. Voici trois vérités qui vous sont généralement cachées sur les relations entre soleil et cancer.

Le soleil est globalement anticancer

La première de ces vérités largement occultées, c’est que le bain de soleil est une excellente manière de se protéger du …cancer. Savez-vous par exemple que l’exposition solaire peut réduire de moitié le risque de tumeur mammaire ? Cette vaste étude épidémiologique a révélé que les femmes les plus exposées aux UVB étaient deux fois moins touchées par le cancer du sein que celles les moins exposées. La même étude indique que la mortalité par cancer de la prostate est deux fois moins élevée chez les hommes résidant dans les régions les plus ensoleillées. Autrement dit, l’incidence de ces deux pathologies cancéreuses les plus courantes pourrait être réduite de 50 % par le seul recours à l’héliothérapie, ce qui surpasse en efficacité toutes les mesures préventives et tous les traitements curatifs recommandés en médecine oncologique. S’agissant d’un remède gratuit et inépuisable, c’est une performance purement phénoménale.

Dans cette autre étude, les chercheurs ont suivi 30 000 Suédoises pendant 20 ans. Il en ressort que les femmes qui évitaient le soleil étaient 50 % plus susceptibles de mourir que les femmes s’y exposant modérément, et 130 % plus enclines à trépasser que celles s’y exposant régulièrement. Certes, le gain de longévité est principalement apporté par la diminution de la mortalité cardiovasculaire et la diminution de la mortalité toutes causes hormis le cancer. Le cancer figure en toute fin de ce classement solaire bénéficiaire. Mais en vivant plus longtemps, il va de soi qu’on augmente la probabilité de contracter une maladie cancéreuse et d’en décéder, ce qui fait dire aux scientifiques que l’effet anticancer du soleil est certainement sous-estimé.
À noter que le bénéfice le plus important a été observé chez les fumeuses, au point que les non-fumeuses fuyant le soleil avaient le même risque de mourir que les fumeuses aimant s’exposer ! À quand des photos d’agonisants et de cadavres imprimés sur les parasols ? La principale explication de cette protection, c’est évidemment la vitamine D. Plus l’épiderme est exposé au soleil, plus l’organisme va synthétiser cette précieuse vitamine relativement peu présente dans l’alimentation. Or si l’intérêt d’une supplémentation demeure controversé, le lien entre sa présence dans les tissus et une plus grande résistance au cancer n’est guère contesté. De hauts niveaux de vitamine D dans le sang sont également associés à un moindre risque de leucémie aiguë, de cancer de la tête et du cou, de l’œsophage, du côlon et du pancréas. Selon une recherche récente, cela tiendrait à la composition du microbiote intestinal.

Pas de lien démontré avec le mélanome

La deuxième chose qui est rarement précisée, c’est qu’il y a trois grandes formes de cancers de la peau. La première, le carcinome basocellulaire, est de loin la plus fréquente (80 % des cas) mais aussi la plus bénigne avec un taux de mortalité avoisinant les… 0 %. La seconde, le carcinome épidermoïde, est un peu plus dangereuse mais le taux de survie moyen pour ce cancer est de 95 %, et même de 99 % si la résection chirurgicale a lieu suffisamment tôt. On estime que le rayonnement solaire excessif est impliqué dans ces deux types de cancers peu agressifs puisqu’ils surviennent généralement chez les individus à peau claire et très majoritairement à des endroits souvent exposés, comme le visage ou les bras.

Bien qu’il ne représente que 1 % de tous les diagnostics de cancer de la peau, le mélanome est un épouvantail nettement plus crédible avec un taux de mortalité pouvant atteindre 65 % selon son étendue lors de sa découverte. Il fait quatre à cinq fois plus de victimes que les carcinomes et c’est pourquoi la propagande anti-soleil se focalise sur lui. Le hic, c’est que le lien entre cette troisième forme de cancer cutané et l’exposition solaire n’est nullement démontré. Il y a même de nombreux arguments permettant de conclure à l’absence de relation.

D’abord, à peine 22 % des mélanomes surviennent dans les zones du corps les plus exposées. Ils apparaissent le plus souvent dans des endroits moins exposés, comme les jambes et le tronc, voire dans des lieux rarement accessibles à la lumière comme le p***s ou la plante des pieds. Ensuite, il est notoire que les études sur les crèmes filtrantes ont donné des résultats contradictoires : certaines ont suggéré un effet protecteur et d’autres ne l’ont pas trouvé. Comme le mentionne cet article de la R***e Médicale Suisse, plusieurs études observationnelles ont même révélé un risque accru de cancer cutané chez les patients utilisant des écrans solaires. Selon cette méta-analyse de 25 études, ni les carcinomes ni les mélanomes ne sont prévenus par l’usage d’un écran filtrant. Et d’après cet essai clinique randomisé qui fait autorité, « l’effet protecteur de la crème appliquée très régulièrement n’est pas statistiquement significatif pour l’ensemble des mélanomes ». Ça n’empêche pas les sociétés de dermatologie et leurs sponsors industriels de revendiquer une protection de 50 % contre cette pathologie, cherchez l’erreur !

Last but not least, on a calculé que les personnes travaillant à l’extérieur (agriculteurs, jardiniers, ouvriers de voirie, travailleurs du bâtiment…) recevaient 3 à 10 fois la dose annuelle d’UV que reçoivent les employés de bureau. Pourtant, les statistiques médicales indiquent une incidence plus forte du mélanome malin chez ces travailleurs en intérieur. Une méta-analyse de la littérature disponible a révélé que les individus professionnellement exposés à la lumière du soleil étaient 14% moins susceptibles de contracter un mélanome. Est-ce parce qu’ils ont moins de grains de beauté ? Ou parce que la vie au grand air dissuade les naevus mélanocytaires de se cancériser ? Restons sérieux : tout porte à croire qu’il n’y pas de rapport entre exposition solaire et survenue des mélanomes.

Avec un bon sens très scandinave, des chercheurs norvégiens ont d’ailleurs observé que les habitudes d’exposition évoluent peu tandis que l’incidence et la létalité du mélanome augmentent chaque année, ce qui contredit le discours héliophobe. À contre-courant des idées reçues, une autre équipe a montré que les malades présentant une élastose (vieillissement cutané accéléré par une exposition exagérée au soleil) avaient 60 % moins de risques de mourir de leur mélanome. Non seulement le lien négatif entre soleil et mélanome n’est pas prouvé, mais l’état des connaissances permet de postuler l’existence d’un lien positif !

Le soleil fait du bien, seuls ses coups font mal

Le troisième mensonge propagé par le narratif dominant, c’est que le rayonnement solaire est intrinsèquement mauvais pour la peau. Selon cette vision paranoïaque, les UV sont nuisibles par essence et les dommages qu’ils provoquent débutent dès la première minute d’exposition non protégée. C’est archi-faux. La seule chose qui est scientifiquement prouvée, c’est que les personnes ayant des antécédents de coups de soleil dans l’enfance présentent un risque plus élevé de cancer cutané à l’âge adulte. Pour le mélanome, ce risque est multiplié par quatre. Pour les carcinomes, le risque est approximativement doublé pour chaque tranche de 5 coups de soleil subis en bas âge. Mais ça ne veut absolument pas dire que le soleil nuit dès qu’il luit !

Primo, il faut se rappeler qu’une corrélation n’autorise pas à affirmer péremptoirement un lien de causalité. Avec les données issues de l’observation de populations, il y a toujours des facteurs de confusion possibles liés à leur mode de vie. Par exemple, on ne tient pas compte des habitudes alimentaires ou de celles du sommeil, qui peuvent pourtant fortement influer sur le comportement de la peau exposée. Ou bien on n’examine pas la consommation d’antibiotiques alors que ceux-ci peuvent augmenter considérablement la sensibilité aux rayons UV. Souvent également, les recherches se limitent à quantifier la dose d’UV reçue sans se pencher sur le moment où l’exposition a eu lieu. C’est de la mauvaise science car il y a un monde de différence entre une peau rissolée abruptement en plein midi et la même peau soumise préalablement à un bain de soleil matinal. Les experts du rythme circadien savent bien que les rayons matinaux préparent la peau à recevoir des UV plus intenses plus t**d dans la journée.

Secundo, la diabolisation du soleil repose sur l’isolement arbitraire des ultra-violets alors que ceux-ci font partie d’un spectre lumineux complet comprenant aussi les longueurs d’ondes infrarouges, rouges, vertes, jaunes, orange et bleue. Toutes ces composantes de la lumière solaire jouent un rôle dans la biologie de la peau et la nocivité de l’une sera contrebalancée par l’action bienfaisante des autres. Savez-vous par exemple que la lumière verte réduit le stress, améliore la qualité du sommeil et uniformise le teint en éclaircissant les taches pigmentaires ? Vous a-t-on dit que la lumière rouge et infrarouge pénètre profondément dans l’organisme, qu’elle active les mitochondries et qu’elle y stimule la production d’énergie ? Ce processus augmente les défenses antioxydantes, les enzymes de réparation de l’ADN et les substances anti-inflammatoires, contrecarrant ainsi les dommages induits par les UV-B. En bloquant ces derniers, les écrans solaires lâchent par contre la bride à la lumière bleue, laquelle n’a pas que des vertus. Ostraciser une fraction du spectre lumineux, c’est perdre de vue que la nature est très bien faite et que le corps humain est outillé pour apprivoiser le soleil.

Tertio, il est dramatiquement absurde de considérer le bronzage, c’est-à-dire la production de mélanine dans les mélanocytes, comme une réaction de protection face à une agression. Raisonner de la sorte, c’est ignorer que la mélanogenèse s’apparente plutôt à un mécanisme d’hormèse. Pour rappel, l’hormèse est un phénomène biologique par lequel une exposition modérée à un bon stress induit des réponses bénéfiques permettant au corps de devenir plus fort. Par exemple, la musculation consiste à provoquer des microdéchirures dans les muscles et c’est la cicatrisation des fibres musculaires qui en augmente la masse. Qui aurait l’idée saugrenue de décréter que le gonflement de la musculature est néfaste pour la santé ? C’est pareil pour le rayonnement UV naturel : il déclenche des réponses adaptatives qui rendent plus résistant au fil du temps. Lorsque la production de mélanine est progressive, cela renforce la barrière cutanée au lieu de la fragiliser. Il est même prouvé que la lumière solaire active les gènes suppresseurs de tumeurs, ce qui pourrait expliquer que l’élastose rende paradoxalement moins vulnérable au mélanome. Une peau tannée par le soleil est une peau plus robuste !

Si le bronzage n’est pas un dommage, on ne peut cependant nier que l’excès d’UV porte préjudice à la peau. La corrélation entre les coups de soleil et le risque de développer un cancer cutané est tellement solide que la probabilité d’un lien causal laisse peu de place au doute. À l’instar de l’eau ou de l’air, qui sont mortels à doses démesurées, la lumière solaire peut perdre de sa puissance médicinale et être potentiellement nocive si elle vous brûle avant de vous brunir. C’est pourquoi il est important de bronzer sans brûler en suivant les recommandations que je vous ai prodiguées l’an dernier dans cette lettre-ci et dans celle-là. Moyennant ces précautions souvent éloignées des conseils habituels, vous pouvez sereinement vous exposer en toute sécurité. Si vous hâlez bien, vous allez aller mieux.

Yves Rasir

https://www.neosante.info/soleil-et-cancer-ce-quon-ne-vous-dit-jamais/?fbclid=IwY2xjawLVGV1leHRuA2FlbQIxMQBicmlkETFLWm5FN0V6bDIyR3JSTE5HAR5Vwz0gaF050DAqLc1Zwv0ligi6OjimrruGT10bsjcJWzHrTG9PgGZ52oRaeQ_aem_ArcEpZxOeS9Lgz4TDiHsoA

Vous êtes prêt(e)s ? Dans quelques jours, deux semaines tout au plus, les médias traditionnels vont lancer leur campagne annuelle de peur et d’anxiété à

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