Delphine Berbinau - Psychologue Orthez

Delphine Berbinau - Psychologue Orthez Delphine BERBINAU
Psychologue - Thérapeute familiale
Praticienne EMDR Europe

« Je sais, je me plains tout le temps… »J’entends souvent cette phrase en séance, entre gêne et autocritique.  Comme s’i...
22/06/2025

« Je sais, je me plains tout le temps… »

J’entends souvent cette phrase en séance, entre gêne et autocritique.
Comme s’il fallait s’excuser d’avoir mal et d’oser le dire.
Pourtant, se plaindre n’est pas une faiblesse : c’est un signal. Une stratégie. un appel.

« À quoi ça sert ?.. »
𝗦𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁 (𝘃𝗿𝗮𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁) 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗯𝗶𝗲𝗻 👇

🔹 Mettre des mots sur la douleur, donne une forme à ce qui fait mal. Dire les choses, c’est commencer à les identifier, les contenir.
Ce qui est nommé n’est plus seulement subi.

🔹 Se plaindre, c’est libérer un trop-plein émotionnel : tension, colère, impuissance. C’est une soupape utile, pas un défaut.

🔹 La plainte attire l’attention et demande du lien sans le dire ainsi. C’est souvent une main tendue, un besoin d’être entendu, plus que d’être sauvé.

🔹 Dire « j’ai mal », c’est poser une frontière entre soi et la douleur, reprendre un minimum de contrôle dans ce qui échappe.

🔹 Parfois, le corps parle avant nous. Se plaindre, c’est aussi écouter ce que le corps essaie de dire, et se reconnecter à soi.

Alors non, ce n’est pas « se plaindre pour rien ».
C’est essayer de faire quelque chose avec ce qui fait mal.


👉 Exprimez votre douleur. Pour vous. Sans filtre. Et sans honte surtout.

Quand une 🍭 devient une insulte.𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗲𝘇 𝘃𝘂 𝗔𝗱𝗼𝗹𝗲𝘀𝗰𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗡𝗲𝘁𝗳𝗹𝗶𝘅 ? Évidemment. Cette mini‑série fascinante, explore ...
15/06/2025

Quand une 🍭 devient une insulte.

𝗩𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗲𝘇 𝘃𝘂 𝗔𝗱𝗼𝗹𝗲𝘀𝗰𝗲𝗻𝗰𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗡𝗲𝘁𝗳𝗹𝗶𝘅 ?
Évidemment.
Cette mini‑série fascinante, explore (entre autres) la façon dont les ados codent leurs messages, et comment ça peut virer toxique. Grosse découverte pour certains adultes que nous sommes.

Et oui… Aujourd’hui, les parlent plus fort que les mots.
Sur les écrans de nos ados, ils s’échangent à toute vitesse. Et parfois, sans qu’on s’en rende compte, ce petit langage coloré devient une vraie arme.

🤡 : Pour dire “t’es nul”
🐷 : Pour se moquer du poids
💀 : Pour intimider, menacer
🍭 : Pour rabaisser, infantiliser
😂 : Pour humilier… en rigolant, bien sûr

Le pire, c’est que tout ça ne laisse pas de trace claire.
Ce sont des petits signes, glissés dans les discussions, les groupes, les commentaires.
Des symboles qu’on détourne, et qui finissent par faire mal.

En fait, ce n’est pas forcément l’insulte frontale qui fait le plus de dégâts.
C’est surtout ce code, partagé par tout le monde, que l’enfant ou l’ado comprend très bien, parce qu’il est la cible.
Et parce que les autres rient.
Parce que tout le monde sait.
Et que lui, il se tait.

C’est ça aussi, le aujourd’hui : des moqueries muettes, déguisées, qui passent sous les radars des adultes et des algorithmes.

🚨 Alors oui, il faut en parler.
Il faut apprendre à décoder.
Et surtout, il faut pouvoir dire :
👉 Ce n’est pas “juste un smiley”
👉 Oui, c’est une forme de violence

📞 En cas de doute, il existe un numéro à contacter : le 𝟯𝟬𝟭𝟴, ligne nationale gratuite et confidentielle, portée par Association e-Enfance / 3018.
🔗 Association de protection de l'enfance sur internet : https://e-enfance.org/



Illustration by Valentine Berbinau.

Il est urgent… de prendre le temps ! (Transidentité, adolescence et discernement)À 13 ou 14 ans, on tâtonne… On est tous...
08/06/2025

Il est urgent… de prendre le temps !
(Transidentité, adolescence et discernement)

À 13 ou 14 ans, on tâtonne… On est tous passés par cet âge ingrat où l’on se déteste à peu près autant que l’on s’interroge.
On se cherche dans les regards, dans les groupes, dans le miroir.
Et parfois, cette quête prend la forme d’une transition sociale : changement de prénom, de pronoms, d’apparence et de place dans le monde.

👉 Ces démarches, de plus en plus acceptées, peuvent soulager une souffrance réelle.
Mais elles méritent, dans tous les cas, un accompagnement solide – parental, éducatif, psychologique.
Car même si le prénom se change facilement, les impacts identitaires, eux, sont plus profonds.

Car à cet âge-là, le cerveau est encore en chantier : pour rappel, la maturation du cortex préfrontal (siège du jugement, de la planification et de la prise de décision) ne s’achève que vers 25 ans (on ne devrait même pas avoir le droit de vote avant cela 😅).
C’est dire si la prudence n’est pas une posture réactionnaire, mais une nécessité neurodéveloppementale.

Pour cette raison, de nombreux professionnels de santé (et certaines études, comme le Rapport Cass au Royaume-Uni) recommandent d’attendre la fin de l’adolescence, sauf cas de souffrance aiguë, avant d’engager des démarches de transition sociale ou médicale durables.

Car ce que l’on évoque moins, c’est l’après.
On parle peu de celles et ceux (environ 6 % selon certaines études) qui, quelques années plus t**d, reviennent en arrière.
Non pas par caprice, mais parce qu’ils réalisent que cette transition précoce n’a pas apporté de réponse au mal-être ressenti.
Parce qu’elle a parfois masqué quelque chose de plus vaste.

💡 Fait intéressant : les cas de détransition semblent plus rares lorsque la transition a eu lieu plus t**d, à un âge où les repères identitaires sont plus stabilisés et le discernement plus affûté.
Cela plaide pour un temps d’exploration prolongé, et non pour une réponse précipitée.

Et puis, au risque de paraître « réac », il faut aussi oser dire que le sujet devient tendance.
Qu’il s’infiltre dans les discussions de collégiens comme un code d’appartenance.
Et que dans cet âge où l’on cherche à être quelqu’un, il est tentant d’adopter une identité valorisée, médiatisée, affirmée.
(Ah la la, je ne vais pas me faire que des amis là)

Mais la construction de soi demande du temps.
Et parfois, de la patience...
Mais surtout : du discernement.

👉 Soutenir les jeunes, c’est ne pas céder à la panique, mais c’est aussi ne pas céder à la mode.
C’est leur offrir un espace où toutes les hypothèses peuvent exister.
Y compris celle d’un doute.
Y compris celle d’un retour en arrière.
Y compris celle d’un entre-deux.

Parce que la construction identitaire est un chemin, pas une story TikTok.

Fin de saison 🎬Ce petit creux émotionnel qui suit la fin d’une saison sportive, on en parle ? Quand les week-ends ne son...
01/06/2025

Fin de saison 🎬

Ce petit creux émotionnel qui suit la fin d’une saison sportive, on en parle ?

Quand les week-ends ne sont plus rythmés par les matchs, les retrouvailles, les débats d’après-match, les montées d’adrénaline…
Quand le maillot reste dans l’armoire, que les tribunes se taisent, et que l'on n’a plus de collectif à soutenir, de but commun à espérer.

Ce n’est pas qu’un sport qui s’arrête l’espace de quelques semaines :
c’est une ritualisation sociale qui se suspend, une communion hebdomadaire qui disparaît, et parfois même, un espace de régulation émotionnelle qui se ferme.

La période estivale a ce goût paradoxal de vacances… mais aussi de vide symbolique et de changement de rythme.
Plus d’équipe à encourager, plus d’issue à espérer, plus de drapeau à brandir.
On se sent un peu abandonné même !

🧠 Cette sensation a un nom : la perte de repères rituels.
On la retrouve dans des contextes variés (pro, scolaire…), et elle nous rappelle à quel point le collectif, les rythmes, et les engagements nourrissent nos vies, bien au-delà du divertissement.

Sans oublier que nous sommes une génération Covid-19, profondément marquée par les confinements et la perte de repères rituels qu’ils ont entraînés.

Et vous, ça vous fait ça aussi après les derniers matchs ?

31/05/2025

Le week-end de 4 jours en famille ou entre amis… D’Astrid Cornet.

Une vibration. Un écran qui s’allume. Un regard qui dévie... 📱En séance, c’est presque devenu un rituel :  Un œil qui gl...
25/05/2025

Une vibration. Un écran qui s’allume. Un regard qui dévie... 📱

En séance, c’est presque devenu un rituel :
Un œil qui glisse vers le téléphone.
Une main qui hésite.
Et cette petite phrase rituelle : « Pardon, j’regarde juste si c’est important »

(Spoiler : ça ne l’est presque jamais…🤫)

La 𝗻𝗼𝗺𝗼𝗽𝗵𝗼𝗯𝗶𝗲, ce mot un peu barbare pour désigner l’anxiété d’être séparé de son téléphone… Une peur très contemporaine.
Peur d’être injoignable.
Peur de rater quelque chose.
Peur, peut-être, de ne plus exister…

Ici pas de jugement. Pas non plus de constat d’échec éducatif. Je parle d’une anxiété réelle. D’un sentiment de mal-être souvent irrationnel.

Il est vrai qu’aujourd’hui on ne sait plus faire grand chose sans nos petits écrans de poche, on n’est plus bon à rien 😬

Mais cette notion questionne notre disponibilité psychique réelle.
Peut-on encore se concentrer profondément ? Se rendre présent à soi, à l’autre… sans cette arrière-pensée numérique constante ?

Même quand on vient pour se reconnecter à soi, on reste - littéralement - câblé au monde.

😱 À quel point ne sommes-nous pas tous devenus un peu nomophobes ?
Accros à l’idée d’être joignables, informés, disponibles… même au milieu de ce qui compte.

👉🏼 Et vous, vous tenez combien de temps sans effleurer votre téléphone, même juste avec les yeux ?

24/05/2025

Ils étaient ados. Ils ont harcelé.
Et ils n’ont pas compris, à l’époque, ce qu’ils faisaient vraiment.
Aujourd’hui, ils essaient de comprendre pourquoi.

📞 Le 3018, c’est le numéro unique et gratuit pour signaler une situation de harcèlement.

➡️ https://l.franceculture.fr/uTU

Et si l’adhésion au traitement influençait… la chimie du traitement lui-même ? 🧠💊C’est un fait encore trop peu pris en c...
18/05/2025

Et si l’adhésion au traitement influençait… la chimie du traitement lui-même ? 🧠💊

C’est un fait encore trop peu pris en compte : la manière dont un patient "reçoit" son traitement — y croit, y adhère, s’y oppose, s’en méfie — modifie l’effet réel de ce traitement.

Pas juste sur le plan psychologique.
Sur le plan biologique aussi.

📌 Des études en montrent que :
- Une adhésion sincère au traitement augmente l’efficacité perçue… et réelle.
- Le sens donné au traitement influe sur le métabolisme des molécules.
- Les effets secondaires peuvent être amplifiés ou réduits en fonction du discours tenu autour du traitement.

Mais au-delà de l’alliance thérapeutique, il y a aussi une autre variable : les croyances du patient.

Celles qu’il a construites bien avant la consultation, au fil de son histoire, de ses expériences passées, de son rapport au soin.
Et parfois, ces croyances sont plus puissantes que toute explication.
Elles façonnent l’attente, biaisent la perception, et peuvent renforcer ou neutraliser l’effet attendu du traitement.

En d’autres termes, la relation thérapeutique fait partie du protocole.

On ne soigne pas un patient "neutre". On soigne une subjectivité, qui s’implique, doute, interprète — et parfois somatise les attentes qu’on a oubliées de nommer.

💡 Alors peut-être que le premier facteur d’efficacité d’un traitement, ce n’est pas la molécule…
C’est la façon dont on l’annonce. Dont on l’explique. Dont on l’accompagne.

👉🏼 Et si soigner, c’était aussi écouter ce qui, chez l’autre, résiste à être soigné ?



Illustration by IA

🎓 C’est bientôt le Bac. Ou le Brevet. Ou le crash test familial annuel, version “ado sous tension et parent en apnée”Ils...
11/05/2025

🎓 C’est bientôt le Bac. Ou le Brevet. Ou le crash test familial annuel, version “ado sous tension et parent en apnée”

Ils révisent. Enfin… ils regardent leurs fiches une demi-heure, puis enchaînent trois vidéos de pranks.
Ils disent “t’inquiète…” d’un ton qui inquiète précisément.
Ils veulent qu’on leur foute la paix, mais qu’on soit là, juste au cas où (mais pas trop quand même hein).

Et nous, parents ?
On vacille entre le désir de les porter à bout de bras jusqu’à l’épreuve…
… et la conscience que ce n’est plus à nous de courir.

😮‍💨 Faire confiance, c’est un sport !
Celui de rester en soutien sans envahir.
De garder le cap sans tenir le manche.
D’être là, même silencieux, comme un filet sous le trapèze.

On aimerait qu’ils soient motivés, méthodiques, concentrés.
Mais ils sont surtout jeunes. Et parfois paumés - choix d’orientation, ParcourSup, stress des examens…
Et si on osait, à cette période charnière, leur dire :
“Je te fais confiance. Et je suis là. Sans condition.”

Parce que le plus beau message qu’on puisse leur transmettre en période d’examen, ce n’est pas “réussis pour moi”.
C’est “tu as le droit d’essayer, de te planter, d’apprendre, de grandir.”

Comme le suggère Boris Cyrulnik dans la préface du livre du Pr Cyril Tarquinio*, certaines épreuves — même l’échec — peuvent devenir des tremplins de développement.
Nos ados n’ont pas besoin qu’on les protège de tout, mais qu’on leur fasse confiance pour apprendre à se relever en cas d’échec.




*“Les maladies ne tombent peut-être pas du ciel”, éd. DUNOD

07/05/2025
📖 Quand la fiction laisse un vide bien réelAvez-vous déjà ressenti ce drôle de flottement à la fin d’une série, ce petit...
07/05/2025

📖 Quand la fiction laisse un vide bien réel

Avez-vous déjà ressenti ce drôle de flottement à la fin d’une série, ce petit manque au dernier épisode, ou cette sensation étrange quand un livre se referme et que l’on quitte des personnages auxquels on s’est attaché ? Parfois même, on ralentit la lecture, on étire les derniers chapitres… pour ret**der le moment du départ.
Personnellement, cela m’est arrivé avec Changer l’eau des fleur (de Valérie Perrin)ou encore Ensemble c’est tout (de Anna Gavalda)…

En psychologie, on appelle ça l’attachement parasocial.
Une forme de lien émotionnel unilatéral, intense et bien réel, que l’on tisse avec des personnages de fiction. Ce lien s’accompagne souvent d’un phénomène de projection : on se voit un peu dans ce personnage, dans son histoire, ses émotions, ses choix. On partage son monde intérieur.

Lorsque la fiction s’arrête, c’est tout un univers relationnel imaginaire qui s’effondre temporairement, laissant place à un vide. Ce n’est pas pathologique : c’est humain !

Mais ce vide peut réveiller des enjeux affectifs, des solitudes, des deuils passés — ou simplement une frustration face au retour au quotidien, plus banal, moins romancé.

C’est aussi pour cela que certains patients racontent leur série préférée avec une intensité étonnante, ou qu’ils parlent d’un personnage comme s’il s’agissait d’un proche.
Ce qu’ils vivent est authentique sur le plan émotionnel, et mérite d’être entendu comme tel.

🎭 La fiction est une expérience relationnelle à part entière. Elle soigne parfois, elle révèle aussi. Et elle nous montre combien nos attachements peuvent se jouer même là où il n’y a personne en face.

👉🏼 Et vous, avez-vous déjà ressenti ce petit deuil d’un monde fictionnel qui vous a profondément marqué.e ?

L’équilibre délicat entre singularité et adaptation. C’est un sujet qui s’invite quotidiennement en consultation. Dans u...
27/04/2025

L’équilibre délicat entre singularité et adaptation.
C’est un sujet qui s’invite quotidiennement en consultation.

Dans un monde qui célèbre de plus en plus la singularité ( , , profils atypiques) on pourrait croire que s’adapter aux règles communes relève presque de la trahison envers soi-même.

Et pourtant…
Vivre en société, c’est aussi faire le choix du lien. Du compromis. C’est accepter que nos différences individuelles ne nous exemptent pas des ajustements nécessaires à la vie collective.

- Dire « je suis comme ça » ne devrait pas devenir une échappatoire à la responsabilité de nos comportements.
- Être authentique ne signifie pas imposer sa réalité et son fonctionnement au détriment de ceux des autres.
- L’adaptation, ce n’est pas se renier. C’est apprendre à danser avec le monde, sans renoncer à sa mélodie intérieure.

Le bonheur n’est peut-être pas tant dans l’affirmation constante de sa singularité, mais dans cette compétence précieuse : savoir coexister, s’ajuster sans se perdre, et faire de la relation un levier de développement plutôt qu’une zone de conflit.

🤔 Peut-on encore continuer à sacraliser nos différences individuelles si elles finissent par faire écran à toute forme d’adaptation au monde et à l’autre ?



Illustration by IA

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Mon parcours, ma pratique…

Diplômée de l’Université de Bordeaux en Psychologie clinique et Psychopathologie (master 2), j’ai accompagné des enfants, adolescents, adultes et familles durant 3 années de stage dans des institutions variées : en protection de l’enfance, dans le secteur médico-social et en addictologie.

Également formée à l’intervention systémique en thérapie familiale et de couple (1), je considère le développement de l’individu en relation avec son environnement et en appréhendant les règles qui régissent le système familial. Je me réfère dans ma pratique à la psychologie du développement, la théorie de l’attachement, aux neurosciences affectives et sociales, ou encore à la clinique du traumatisme psychique et intergénérationnel. J’utilise des outils d’entretien systémiques tels que les objets flottants, qui permettent d’ouvrir un espace de co-construction : les génogrammes, les masques, le blason familial, le jeu de « loi » systémique, les sculptures… sont des objets « flottants », éphémères qui, utilisés en thérapie, permettent de révéler la compétence des familles. Ils sont ludiques, touchent à la fonction imaginative des personnes et de la famille, et mobilisent les dimensions émotionnelles et symboliques du présent et du passé.

Titulaire d’un Diplôme Universitaire de Clinique de la relation et intervention stratégique (thérapie brève), j’emploie également des techniques de résolution de problèmes psychologiques et relationnels selon l’approche systémique stratégique, dans le cadre de ma pratique thérapeutique.

La prise en compte de ces différentes dimensions et l’usage de ces différentes techniques thérapeutiques au sein d’une même psychothérapie constitue ce que l’on appelle une approche intégrative.