
22/06/2025
« Je sais, je me plains tout le temps… »
J’entends souvent cette phrase en séance, entre gêne et autocritique.
Comme s’il fallait s’excuser d’avoir mal et d’oser le dire.
Pourtant, se plaindre n’est pas une faiblesse : c’est un signal. Une stratégie. un appel.
« À quoi ça sert ?.. »
𝗦𝗲 𝗽𝗹𝗮𝗶𝗻𝗱𝗿𝗲 𝗽𝗲𝘂𝘁 (𝘃𝗿𝗮𝗶𝗺𝗲𝗻𝘁) 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗱𝘂 𝗯𝗶𝗲𝗻 👇
🔹 Mettre des mots sur la douleur, donne une forme à ce qui fait mal. Dire les choses, c’est commencer à les identifier, les contenir.
Ce qui est nommé n’est plus seulement subi.
🔹 Se plaindre, c’est libérer un trop-plein émotionnel : tension, colère, impuissance. C’est une soupape utile, pas un défaut.
🔹 La plainte attire l’attention et demande du lien sans le dire ainsi. C’est souvent une main tendue, un besoin d’être entendu, plus que d’être sauvé.
🔹 Dire « j’ai mal », c’est poser une frontière entre soi et la douleur, reprendre un minimum de contrôle dans ce qui échappe.
🔹 Parfois, le corps parle avant nous. Se plaindre, c’est aussi écouter ce que le corps essaie de dire, et se reconnecter à soi.
Alors non, ce n’est pas « se plaindre pour rien ».
C’est essayer de faire quelque chose avec ce qui fait mal.
👉 Exprimez votre douleur. Pour vous. Sans filtre. Et sans honte surtout.