24/07/2025
Extrait de la lettre d'information du professeur Joyeux attention à votre estomac ! Éviter les risques !!!
L’Hélicobacter pylori et les mauvaises habitudes alimentaires sont donc les premières en cause : la consommation excessive de viandes, de poissons fumés ou de sel augmente le risque de cancer gastrique. Le tabac évidemment est aussi en cause, supprimant le fonctionnement normal des papilles linguales qui ne goûtent plus les aliments et font que la phase buccale de la digestion ne se fait pas dans de bonnes conditions. Au tabac il faut ajouter aujourd’hui les drogues qui réduisent fortement les protections sur système immunitaire très fréquemment consommées par les jeunes.
Notre livre Manger mieux et meilleur de 0 à 100 ans (édition Rocher) donne tous les conseils utiles.
Certaines maladies rares sont également des facteurs prédisposants : maladie de Biermier, maladie de Ménétrier, adénomes gastriques ou polypes adénomateux de l’estomac.
Il faut enfin tenir compte de la génétique tout autant que de l’épigénétique. En effet, si l’un de vos ascendants directs a été atteint et traité pour un cancer gastrique, vous avez des risques d’avoir la même maladie pour au moins deux raisons. Il se pourrait que vous possédiez génétiquement l’expression d’un gène du cancer de l’estomac car vous avez à la fois les mêmes habitudes alimentaires que votre ascendant depuis l’enfance et d’autre part les mêmes types de stress. Vous risquez alors de développer le cancer 20 à 30 ans plus tôt que votre ascendant.
La meilleure prévention alimentaire
Changer ses habitudes alimentaires n’est pas si simple et peut nécessiter un suivi pendant le temps du changement, au moins trois mois. L’orientation alimentaire doit se faire vers plus de produits végétaux bio consommés si possible frais (4 à 6 fruits frais par jour longuement mastiqués) ou cuits à la vapeur douce pour les légumineuses (pois-chiches, haricots, lentilles…).
La consommation de produits animaux doit être significativement réduite, viande rouge, charcuteries, poissons fumés, produits laitiers en particulier de vache qui ne sont pas mastiqués et qui contiennent trop de facteurs de croissance. Il convient aussi de réduire la consommation de sel et d’éviter les aliments en conserve. (Voir notre livre Changez d’Alimentation – Ed ROCHER 2013)
Pour les boissons, il faut évidemment supprimer tous les Sodas, Coca et autres boissons énergétiques, Redbull en particulier et les excitants classiques, café en excès, apéritifs et alcools forts trop souvent… Le ballon de vin en fin de repas et le chocolat au petit déjeuner ou au goûter restent indiqués. Les tisanes de thym, romarin, thé vert, sauge le matin et le soir de tilleul, verveine, camomille, achillée millefeuille sont excellentes pour l’hydratation et l’équilibre psychique et hormonal.
Pour réduire les effets délétères du reflux gastro-œsophagien, il est important de ne pas inonder son estomac d’aliments trop solides, de ne pas se coucher immédiatement après les repas, mais au contraire de marcher pour faciliter la digestion.
Pour réduire les brûlures œsophagiennes ou gastriques, on saura utiliser la Propolis, bien mastiquée s’il s’agit de gomme, ou sucée s’il s’agit de comprimés, capable à elle seule de prévenir et même de neutraliser l’Hélicobacter Pylori. Une belle économie pour la santé, preuve supplémentaire que l’apiculteur, comme l’agriculteur peuvent être les premiers acteurs de notre santé.
L’arrêt du tabac est évidemment obligatoire, du jour au lendemain. Il sera d’autant plus facile que vous en comprendrez l’importance, plutôt que de passer par des patchs coûteux ou par la cigarette électronique qui vous maintiennent artificiellement dans l’addiction tabagique : vous supprimerez les pituites matinales (sécrétion provenant de l’estomac rendue le matin à jeun le plus souvent chez les personnes forçant sur l’alcool et tabagiques, signe d’une inflammation gastrique). Adieu à votre mauvaise haleine qui importune votre entourage et les mauvaises odeurs de cendriers. Vous retrouverez les goûts, les saveurs, les odeurs.., vous préviendrez en plus Alzheimer et Parkinson.., vous vous sentirez mieux dans votre tête et dans votre peau.
Éviter et apprendre à neutraliser les stress n’est pas si facile, d’autant plus que nous traînons souvent depuis l’enfance un certain nombre de blessures psychologiques qui l’entretiennent.
Là les Thérapies Brèves TPE, Catherine Endelin (EFT - Caen Ouistreham peuvent vous accompagner)
Elles sont très bien analysées par Lise Bourbeau dans son petit livre (chez Pocket Edition) « Les 5 blessures qui empêchent d’être soi-même », que je recommande pour tenter de mieux se connaître et essayer de régler, gérer la plupart des blessures de l’enfance qu’elle présente avec cet acrostiche : T.R.A.H.I. (Trahison, Rejet, Abandon, Humiliation, Injustice).
Mon collègue très connu Christophe André, un des rares psychiatres ouvert au spirituel – il a fait des retraites chez les Bénédictins comme j’en ai fait chez les Jésuites – est devenu un grand spécialiste du bonheur. Ses livres – N’oublie pas d’être heureux, L’estime de soi – sont heureusement largement diffusés. Il irradie une joie de vivre et des chemins de bonheur très nécessaires dans une société pessimiste.
A ces dimensions psychologiques, j’ajoute donc la dimension spirituelle, celle du monde de l’invisible si bêtement et agressivement rejeté par le matérialisme envahissant, pourtant si importante pour l’équilibre de tout l’Être, quelle que soit la croyance. La spiritualité ou la recherche spirituelle de la personne, quelle qu’elle soit, n’est pas l’opium du peuple comme cela est encore dit trop souvent. Elle doit être respectée au même titre que les autres dimensions de la personne. Elle peut être le rempart ou, mieux, le buvard de l’angoisse et des stress de la vie moderne .
Ainsi vous aurez le maximum de chances de ne pas développer un cancer de l’estomac.
Bien à vous,
Professeur Henri Joyeux