09/05/2025
Bonjour à toutes et à tous,
Je viens d’apprendre que le magasin concurrent à côté du mien ferme ses portes, et je dois dire que cela ne m’étonne pas.
Je me souviens encore très bien de leur passage dans mon propre magasin, ouvert depuis 11 ans et demi, peu avant qu’ils n’ouvrent un espace quasi identique, à quelques détails près, car “leur ange ou guide” leur avait soufflé l’emplacement…
Je leur avais alors dit que ce n’était pas une bonne idée : on ne parle pas ici de commerces classiques comme des opticiens ou des agences immobilières.
Il ne suffit pas d’entendre une voix de l’invisible pour que ce soit forcément la bonne — surtout quand on n’a pas toutes les données concrètes, comme les travaux à venir dans la rue ou la désertification du centre-ville.
Le temps a malheureusement confirmé mes propos. Était-ce vraiment un guide ? Ou bien l’égo et l’envie de tout écraser ? Je penche pour la seconde option.
Lors de notre échange, je leur ai partagé mon ressenti, mon expérience, et quelques conseils que j’estimais importants, forts de mes 35 années dans le commerce.
À aucun moment je n’ai cherché à les dissuader de s’installer. Mon intention était simplement d’ouvrir un dialogue sincère et respectueux, afin d’instaurer une bonne entente, surtout dans un domaine aussi particulier que le nôtre.
Je n’écris pas ce message avec animosité, mais avec lucidité. Ce genre de situation aurait pu être évité avec un peu plus d’humilité, d’écoute et de recul.
L’égo, quand il prend les commandes, nous fait parfois passer à côté de l’essentiel.
Je n’oublie pas non plus certains comportements douteux : détourner (à de multiples reprises) des clients qui avaient rendez-vous avec Clémence pour une voyance, insister pour qu’elle reste, baisser le tarif pour la retenir, prétendre qu’eux étaient meilleurs…
Ce sont des agissements que ni l’éthique, ni l’invisible ne cautionnent.
Je ne vois pas cela comme une victoire, ni comme un échec.
Je termine en rappelant que, dans notre domaine, l’éthique et la posture intérieure sont tout aussi importantes que les produits ou les services proposés.
J’espère que cette expérience laissera place à une prise de conscience. Il ne s’agit pas de pointer du doigt, mais d’inviter à réfléchir.
Philippe