21/01/2025
💡 Accompagner le changement, c’est danser avec le chaos.
En hypnose, chaque personne porte en elle des paradoxes : des peurs et des rêves, des résistances et des élans.
Être thérapeute, c’est aider à dénouer cette complexité, pas à pas, avec bienveillance. ✨
Mercredi dernier, une belle étape s’est achevée pour moi : la clôture de ma dernière formation pour atteindre le niveau de Maitre Patricienne en hypnose.
Une expérience riche d’histoires, d’outils, et de transmission pour continuer à accompagner le changement, en respectant l’unicité de chaque chemin. 🌀
Je vous accompagne en présentiel à Paris et en visio, pour prendre RDV c'est par ici: https://calendly.com/mvhypnose
Apprendre à accompagner quelqu’un vers le changement, c’est apprendre à danser avec le chaos.
C’est se confronter à la complexité humaine, à cette toile serrée de désirs contradictoires, de peurs et d’espoirs.
Quand une personne pousse la porte d’un thérapeute ou d’un accompagnant, elle le fait souvent avec l’élan de changer. Mais ce qu’elle veut changer, elle-même ne le sait pas toujours. C’est là que réside le paradoxe : un désir profond de transformation, confronté à la sécurité du connu. Une envie d’ordre face à ce besoin presque vital de chaos. La peur de perdre ce que l’on est, alors même qu’on rêve d’être autre chose.
Être thérapeute, ce n’est pas provoquer le changement par la force. C’est dénouer, avec patience, les fils enchevêtrés des constructions mentales. C’est cheminer, pas à pas, avec la personne. Lui apprendre à reconnaître ses paradoxes, à dialoguer avec eux, à les transformer en alliés.
Hier se terminait la première formation que j’animais cette année : une formation de Cycle 2 en hypnose. Dans cette formation, des professionnels viennent renforcer leurs compétences en stratégie : comment créer un plan d’accompagnement sur un certain nombre de séances, des plans qui tiennent compte de cette complexité ? Comment adapter ensuite ce plan qui fonctionne rarement comme prévu ? Comment faire face à des résistances complexes ou à d’éventuelles rechutes ?
Mais dans ce programme très particulier, je tenais aussi à ce qu’on marche dans les pas des anciens : ceux qui, au coin du feu, racontaient des histoires pour apprivoiser le mystère de la vie. Étudier la façon dont les rituels et les mythes, le travail sur la dualité et la paires d’opposés, était déjà à l’aube de notre histoire une façon de faire face à l’incompréhensible, à l’immensité de la vie.
L’hypnose, peut-être, a commencé ainsi : dans cette lueur vacillante, où les récits étaient des ponts pour traverser l’inconnu. Aujourd’hui encore, nous perpétuons cette tradition. Car accompagner, c’est raconter des histoires. C’est inviter l’autre à sentir qu’il participe à écrire la sienne. Puissiez vous être inspirés par des histoires et des mythes qui ouvrent des possibles !