La voie de l’amour

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07/09/2025

Dire Adieu

Il y a des moments dans la vie où il faut dire « adieu ». Pas parce qu’on le veut, pas parce qu’on le choisit, mais parce que la vie, dans son mouvement constant, nous y amène.

On dit adieu à une histoire dans laquelle on a investi tout ce qu’on pouvait : du temps, de l’énergie, de l’amour, des ressources, des rêves. On avait cru, sincèrement, que cela durerait, que cela tiendrait. On avait espéré que les efforts suffiraient à retenir ce qui semblait glisser entre nos doigts. Mais parfois, malgré tout ce qu’on donne, malgré tout ce qu’on met en jeu, cela ne marche pas. Et il faut accepter de lâcher.

On dit adieu à une personne. Non pas toujours dans la colère ou la rupture, mais parfois dans la douceur d’un constat : nos chemins ne sont plus faits pour se croiser. Le lien reste, la gratitude demeure, mais l’histoire change de forme. Et il y a une part de nous qui se dépose dans ce « adieu », une part qui sait que rien ne sera plus jamais exactement pareil.

On dit adieu à un lieu, à une maison, à un paysage qui nous a portés, qui nous a bercés, qui a vu grandir une portion de nous-mêmes. On ferme la porte une dernière fois, le cœur serré, avec ce mélange étrange de nostalgie et d’élan vers l’inconnu.

On dit adieu à un animal de compagnie, compagnon silencieux et fidèle qui a partagé nos joies et nos silences. Son départ laisse un vide immense, disproportionné au regard de sa taille, mais juste à la hauteur de sa présence dans nos vies.

Et puis il y a ces petits adieux du quotidien : une habitude qu’on abandonne, une saison qui s’achève, un rêve qu’on remet doucement à la rivière de l’impermanence.

Tous ces adieux nous rappellent une chose simple et essentielle : rien ne dure. Pas même nos joies, pas même nos peines. Tout passe. Tout se transforme. Et c’est peut-être là le plus grand cadeau que nous fait la vie : nous apprendre à aimer sans saisir, à apprécier sans retenir, à goûter chaque instant en sachant qu’il n’appartient qu’à maintenant.

Dire « adieu », c’est apprendre à honorer le passage. C’est reconnaître la beauté d’avoir vécu, même si cela s’achève. C’est un mot qui clôture, mais qui, paradoxalement, ouvre aussi : vers un nouveau chapitre, vers une autre expérience, vers un autre souffle.

Parce qu’au fond, chaque « adieu » est aussi un « bonjour ».

© Claude Legendre - Ours Sage 🐻‍❄️, 2025. Tous droits réservés.

07/09/2025

Chers abonnés,

J'espère que vous avez passé un bel été.

Après plusieurs mois d'absence ou de présence en pointillés. La chaîne est de retour avec un nouveau nom.
En moyenne, il y aura deux podcasts par mois, avec des nouveautés et des anciens podcasts revisités mais toujours d'actualité.

Les séances d'hypnose reprennent aussi. Un samedi après-midi par mois selon les RDV.

N'hésitez pas à me partager en commentaires ci-dessous des sujets qui vous intéressent et que vous aimeriez voir traités en podcast.

A bientôt et belle rentrée à tous.

Swan

02/09/2025

Julia Roberts : « Quand les gens vous quittent, laissez-les partir. Votre destin n'est jamais lié à ceux qui vous quittent, et cela ne veut pas dire que ce sont de mauvaises personnes.

Cela signifie simplement que leur rôle dans votre histoire est terminé. »

" Ces mots nous rappellent une vérité que nous oublions souvent : tous ceux qui entrent dans nos vies ne sont pas censés rester pour toujours.

Les gens entrent dans nos vies pour différentes raisons, pour nous enseigner des leçons, pour partager des expériences ou pour marcher avec nous à travers certaines saisons.

Mais lorsqu'ils partent, il est important de reconnaître que leur part dans notre voyage a été accomplie et que nos chemins doivent maintenant diverger.

S'accrocher à ceux qui sont censés partir ne fait que re**rder votre croissance et vous empêcher d'avancer dans la plénitude de votre propre destin.

Il ne s'agit pas de rejeter ou de blâmer la personne qui part, mais plutôt de comprendre que votre histoire continue au-delà du chapitre.

Parfois, leur sortie laisse place à de nouvelles opportunités, à des connexions plus profondes et à la découverte de nouveaux aspects de vous-même.

Lâcher prise n'est pas toujours facile, mais c'est essentiel pour passer à l'étape suivante de votre vie.

Cela ne diminue pas l'importance de la relation que vous partagiez autrefois.

Chaque rencontre a de la valeur, façonne qui vous êtes et vous aide à grandir.

Mais lorsque quelqu'un part, c'est le signe que votre voyage ne s'aligne plus. Leur départ ne fait pas d'eux un méchant dans votre vie, mais simplement quelqu'un dont le rôle a pris fin naturellement.

Lorsque vous vous libérez du poids de la personne disparue, vous créez un espace pour les personnes censées rester et enrichir votre vie de manière significative.

Renoncer n'est pas un acte d'abandon, c'est un acte d'acceptation - accepter le cours de la vie, comprendre que tout le monde n'est pas censé vous accompagner à chaque destination.

N'oubliez pas que votre destin vous appartient. Personne ne peut vous l'enlever, et personne d'autre ne peut suivre le chemin qui a été tracé pour vous. Alors, lorsque quelqu'un part, ayez confiance que c'est pour votre plus grand bien. Cette personne faisait partie de votre histoire, mais maintenant, le reste est à vous d'écrire, et il est encore plus prometteur.

01/09/2025

Nous sommes cette génération qui ne reviendra pas.
Nous avons grandi avec des chaussures couvertes de poussière, des genoux écorchés et un cœur pressé.
Non pas pour regarder un écran,
mais pour finir le goûter et courir dehors — là où la seule chose importante était un ballon et quelques amis.

Nous étions ceux qui rentraient de l’école à pied.
Parlant fort ou rêvant en silence,
l’esprit déjà tourné vers le prochain jeu, la prochaine aventure,
entre un trou creusé dans le sable et un secret chuchoté derrière un coin de mur.

Un bâton pouvait devenir une épée.
Une flaque se transformait en océan à conquérir.
Nos trésors étaient des billes, des images à collectionner, des petits bateaux de papier.
Et le ciel, notre seule limite.

Nous n’avions pas de sauvegardes, seulement des souvenirs dans la mémoire et sur les pellicules photographiques.
Les photos se touchaient, se respiraient, se gardaient dans des tiroirs —
aux côtés de lettres écrites à la main,
de cartes postales des grands-parents,
et de dessins colorés que les parents conservaient comme des bijoux.

Nous appelions « maman » celle qui soignait nos fièvres.
Et « papa » celui qui nous apprenait à faire du vélo.
Il n’en fallait pas plus.

La nuit, sous les couvertures,
nous parlions à voix basse avec le frère dans le lit voisin,
riant de bêtises,
craignant qu’un adulte entende et éteigne ce petit monde de complicité.

Cette génération s’en va, peu à peu,
comme une photographie qui perd ses couleurs,
mais que personne ne veut jeter.

Nous nous éloignons en silence, emportant une valise invisible :
l’écho des rires dans la rue,
l’odeur du pain encore chaud,
des courses insensées,
et cette liberté qui ne connaissait pas les notifications.

Nous étions des enfants quand il était encore possible de l’être.
Et peut-être que c’est là notre plus grande fortune.

27/08/2025

« Ma grand-mère m'a un jour donné un conseil :
Dans les moments difficiles, fais de petits pas...
Fais ce que tu as à faire, mais petit à petit.
Ne pense pas à l'avenir ou à ce qui pourrait arriver demain.
Lave la vaisselle, Retire la poussière, Écris une lettre, Fais une soupe.
Tu vois ?...
Tu avances pas à pas...
Fais un pas et arrête-toi...
Repose-toi...
Félicite-toi...
Fais un autre pas...
Ensuite un autre.
Tu ne le remarqueras pas, mais tes pas grandiront de plus en plus.
Et le moment viendra où tu pourras penser à l'avenir sans pleurer. »🙏

Elena Mikhalkova

26/08/2025

«Il y a ceux qui rêvent d'avoir une piscine dans leur maison, tandis que ceux qui en possèdent une l'utilisent à peine.
Ceux qui ont perdu un être cher ressentent un vide immense, alors que d'autres, qui les ont encore auprès d'eux, se plaignent sans cesse.
Ceux qui n'ont pas de partenaire en désirent un, mais ceux qui en ont parfois ne savent pas le chérir.
L'affamé donnerait tout pour une assiette de nourriture, tandis que le rassasié critique le goût.
Celui qui n'a pas de voiture en rêve, tandis que celui qui en possède une cherche toujours à en avoir une meilleure.

La clé, c'est d'être reconnaissant, de regarder avec attention ce que nous avons et de comprendre qu'ailleurs, quelqu'un donnerait tout pour ce que vous possédez déjà et que vous ne savez pas apprécier.»

Hiroyuki Sanada

22/08/2025

J’offrais des vêtements pour une petite fille de deux ou trois ans. Un jour, une femme m’a écrit : elle disait qu’elle traversait une situation très difficile, que sa fille n’avait rien à se mettre, et elle me demandait si je pouvais lui envoyer les vêtements par la poste. Au début, j’ai eu envie de répondre sèchement — j’ai pensé : « Qu’elle se débrouille, moi aussi j’ai mes problèmes. » Mais aussitôt un doute m’a traversé l’esprit : et si, vraiment, la situation était aussi dure qu’elle le disait ? Finalement, j’ai emballé les vêtements et je les ai envoyés à mes frais.

Un an a passé. Un après-midi, j’ai reçu un colis.

Je suis restée un moment à le regarder posé sur la table de la cuisine, les ciseaux à la main. C’était une boîte marron, scotchée de partout. L’expéditeur me disait vaguement quelque chose. Et soudain, j’ai reconnu : oui, c’était la même femme à qui j’avais envoyé les vêtements d’enfant.

La boîte était légère, mais quelque chose bougeait à l’intérieur. J’ai découpé le ruban avec précaution, ouvert le couvercle… et j’ai eu le souffle coupé.
Il n’y avait ni vêtements ni jouets. À l’intérieur, il y avait une pile de dessins d’enfant soigneusement rangés, quelques fleurs sauvages séchées et, par-dessus, une lettre accompagnée de plusieurs pots de confiture de framboises et de cassis.

Je me suis assise et j’ai déplié la feuille, écrite d’une main irrégulière :

« Bonjour. Je ne sais pas si vous vous souvenez de moi. Il y a un an, vous m’avez envoyé des vêtements pour ma fille. Ce fut la toute première aide reçue d’une personne totalement inconnue. À cette époque, nous vivions dans une maison glaciale, sans argent même pour l’essentiel, et ma petite allait toujours habillée de vieux habits usés. Quand votre colis est arrivé, elle sautait de joie, et moi aussi, je ne vais pas le nier. Elle essayait les robes devant le miroir et riait aux éclats.

Aujourd’hui, les choses vont un peu mieux. J’ai trouvé du travail, mon mari est rentré de voyage, et la vie commence à se stabiliser. Ma fille a grandi. Je veux vous rendre au moins une partie de la tendresse que vous nous avez donnée. Dans la boîte, vous trouverez ses dessins ; c’est elle qui a dit : “Maman, c’est pour la dame qui m’a offert des robes.” Les fleurs, nous les avons cueillies ensemble, pour que vous les gardiez en souvenir. Et de ma part, quelques pots de confiture maison, faite avec les mûres et les framboises de notre jardin. J’espère qu’un jour de pluie d’automne vous prendrez un thé en pensant à nous. »

J’ai relu la lettre plusieurs fois. Mes yeux se sont remplis de larmes. Je ressentais un mélange étrange de gratitude, de pudeur et de joie tranquille.

Je me suis rappelé ce jour, un an plus tôt. Moi aussi j’étais fatiguée et dépassée. Mon mari voyageait beaucoup pour le travail, je restais seule avec l’enfant, épuisée et de mauvaise humeur. À la maison, s’entassaient des sacs de vêtements, des cartons dans le débarras. J’avais posté une annonce dans un groupe Facebook : « Je donne. » J’ai reçu des dizaines de messages : certains sans même un bonjour, d’autres exigeants, d’autres encore voulant négocier, alors que tout était gratuit.

Et soudain ce message : « S’il vous plaît, je suis dans la gêne, pourriez-vous l’envoyer par la poste ? »
Ma première réaction avait été l’irritation. Par la poste ! Cela voulait dire aller au bureau de poste, faire la queue, payer de ma poche. Pourquoi devais-je le faire ?

Mais je me suis souvenue de ma grossesse, quand moi aussi j’avais dû demander des vêtements prêtés parce que nous n’y arrivions pas. Je me suis rappelé les fois où mon mari était payé en re**rd et que nous vivions des moments très difficiles. Et je me suis dit : et si elle en avait vraiment besoin ?

J’ai préparé un colis : vestes, robes, collants, un manteau. J’ai payé cinq euros d’envoi. Ce n’était pas grand-chose, mais à ce moment-là, je l’ai senti passer. Puis j’ai oublié l’affaire.
Jusqu’à ce jour, un an après.

J’ai pris les dessins dans mes mains. Sur l’un, on voyait une maison de travers, avec un énorme soleil au-dessus et une fillette en robe verte auprès de ses parents. Sur un autre, un pommier chargé de fruits, dessinés avec tant de force que le crayon avait cassé. Sur un troisième, un ciel bleu colorié jusqu’à trouer la feuille.

Je suis restée à les contempler. C’était de la mémoire, un fragment de vie confié à moi.
Alors j’ai ressenti le besoin de répondre.

Dans la lettre, il y avait une adresse, un mail et un numéro. J’ai hésité, puis envoyé un court message :
« J’ai bien reçu votre colis. Merci infiniment. C’était une surprise bouleversante. »

La réponse ne s’est pas fait attendre :
« Quelle joie ! J’avais peur qu’il se perde. Je l’ai dit à ma fille et elle a sauté de bonheur : “La dame l’a reçu !” »

Ainsi a commencé notre correspondance.

Elle s’appelait María. Elle vivait à Gijón, travaillait dans une pharmacie. Son mari était chauffeur routier. La petite s’appelait Lucía et venait d’entrer à la garderie. María écrivait simplement, sans plainte, mais entre les lignes, on devinait la fatigue. Parfois, elle me confiait : « Mon mari rentre t**d, je suis seule avec la petite, c’est difficile. » Ou bien : « La crèche est fermée pour cause de quarantaine et je dois aller travailler. »

Et petit à petit, un fil invisible s’est tendu entre nous. Une inconnue devenue proche. Nous ne nous étions jamais vues, et pourtant nous partagions des choses que parfois on ne raconte même pas aux amies.

Six mois ont passé. Au printemps, j’ai décidé de partir en vacances au nord avec mon fils, au bord de la mer. Et je me suis rendu compte que nous n’étions pas loin de Gijón.

Je lui ai écrit : « Je vais être près de ta ville, veux-tu qu’on se voie ? »
Elle a mis du temps à répondre, puis a dit : « Je ne sais pas… j’ai un peu honte. »
Je l’ai rassurée : « Juste un café, je ne suis pas une étrangère. »
Elle a accepté.

Nous nous sommes retrouvées dans un petit café du centre. J’étais nerveuse, comme à un rendez-vous. Je me suis assise près de la fenêtre. Mon cœur battait fort.
La porte s’est ouverte et la voilà : petite, mince, les cheveux attachés en queue de cheval. Elle tenait un sac d’où dépassait une peluche. À la main, une fillette de quatre ans, en robe rose, aux yeux immenses.

— C’est toi ? demanda María en souriant.
— Oui, répondis-je.
Et nous nous sommes embrassées comme de vieilles amies.

Lucía m’a tendu la peluche :
— C’est pour toi.
— Merci, ma chérie, ai-je dit, émue.

Nous nous sommes assises, avons pris un thé et discuté. D’abord timidement, puis avec naturel. María me parla de son travail, moi du mien. Les petites se mirent vite à jouer autour des tables.

À un moment, j’ai pris conscience : c’était un miracle. Un an plus tôt, j’avais envoyé un colis presque au hasard. Et maintenant, j’étais là, avec une personne devenue précieuse pour moi.

Depuis cette rencontre, nous sommes restées en contact. Parfois, nous nous envoyons de petits cadeaux : je lui envoie des livres pour Lucía, elle m’expédie des pots de confiture maison.
Et le plus surprenant, c’est que ma vie a changé. Je me sens moins fatiguée, moins irritable. J’ai appris à savourer les petits détails.

Tout cela parce qu’un jour, j’ai choisi de ne pas ignorer ce message.

Aujourd’hui, deux ans après la première boîte, je garde encore les dessins et les fleurs séchées. Parfois je les ressors et je les contemple. Et je pense toujours : il y a tant d’indifférence dans le monde… mais il suffit de tendre la main une fois, et ce geste revient multiplié.

Nous sommes reliés par des fils invisibles. Et un petit acte peut changer la vie de quelqu’un. Parfois même, la tienne. ❤️

« Je m’appelle Morris. J’ai 78 ans. Je vis seul depuis que mon Edna est partie, il y a cinq ans. Tous les mardis, je pre...
22/08/2025

« Je m’appelle Morris. J’ai 78 ans. Je vis seul depuis que mon Edna est partie, il y a cinq ans. Tous les mardis, je prends le bus de 10 h 15 pour aller à la bibliothèque. Même siège. Même trajet. Pendant des années, c’était le silence. Juste moi, les pigeons et ce vieux banc vert à l’arrêt de la rue Oak.

Puis, l’hiver dernier, j’ai commencé à remarquer les enfants. Pas en train de jouer. Pas en train de rire. Juste… assis. La tête baissée. Les doigts courant sur leurs téléphones. Même sous la pluie. Un mardi, une fille avec un sac à dos violet s’est assise, recroquevillée, les épaules tremblantes. Elle ne pleurait pas. Elle semblait simplement vide. Comme si le banc l’avait avalée. Ma poitrine s’est serrée. J’ai pensé à mon petit-fils, Liam, avant sa bourse d’études. Le même regard. Comme si le monde l’avait oublié.

Je suis rentré chez moi agité. Edna disait toujours : « Morris, tu répares ce qui est cassé. » Mais qu’est-ce qui est brisé ici ? Les téléphones ? Non. Les cœurs.

Le lendemain, j’ai ressorti la vieille tablette de mon petit-fils. J’ai passé trois heures maladroites à apprendre à faire des QR codes (merci YouTube, même si ce n’est pas pour des yeux de vieux !). J’ai imprimé de simples pancartes :

SCANEZ-MOI. RACONTEZ-MOI VOTRE HISTOIRE.
JE VOUS ÉCOUTE.

Je les ai collées aux coins du banc. Avec du ruban adhésif — le “remède miracle” préféré d’Edna.

La première semaine ? Rien. Les gamins passaient comme si les pancartes étaient des déchets. Mme Gable, du numéro 42, a ricané : « Quelle folie, Morris. Ils veulent des écrans, pas des vieillards. » Peut-être qu’elle avait raison.

Puis, un miracle. Un garçon, peut-être 12 ans, a scanné le code. Il est resté assis 20 minutes à taper. Plus t**d, j’ai vérifié le document Google partagé (oui, j’en avais créé un ! Edna en aurait ri). Ses mots disaient :

« Mon père est malade. Maman travaille la nuit. J’ai peur. Mais j’ai dessiné un dragon qui crache des paillettes. Il est dans ma poche. »

Mes mains tremblaient. J’ai acheté de la colle à paillettes et l’ai laissée sous le banc avec un mot : « Pour l’artiste du dragon. Continue de briller. —Morris (l’ami du banc) »

Le lendemain ? Un avion en papier plié est tombé à côté de moi. Dedans, un dragon scintillant. Et ces mots : « Merci. Papa sourit aujourd’hui. »

Le bouche-à-oreille s’est répandu. Les enfants ont commencé à venir tôt au bus. À scanner. À écrire. Une fille a confié : « Les brutes m’appellent ‘robot’ parce que j’adore coder. Mais les robots ne sont pas censés être tristes, non ? » Je lui ai laissé un livre : Ada Lovelace, la fille qui rêvait en code. La semaine suivante, elle a laissé des biscuits. « Les robots mangent du sucre aussi. »

Ce n’était pas parfait. La pluie effaçait les pancartes. Certains ignoraient le tout. Mais petit à petit… le banc a changé. Les enfants s’y asseyaient ensemble. Ils parlaient. Un ado a scanné et écrit : « J’échoue en maths. Trop honte de demander de l’aide. » Deux filles ont vu le message et lui ont répondu : « On t’aidera. Retrouve-nous ici samedi. » Elles sont venues. Maintenant, elles donnent des cours à trois enfants chaque semaine.

Puis est arrivé le grand froid. J’ai glissé sur la glace, me suis cassé la hanche. Deux semaines à l’hôpital. Je me sentais inutile.

Le jour où je suis rentré, j’ai boitillé jusqu’à l’arrêt de bus… et je suis resté figé.

Le banc était couvert. Pas de détritus — mais de mots, de dessins, de petits cadeaux. Un sous-verre tricoté (« Pour ton thé ! »). Un robot en Lego (« Du club de codage ! »). Une photo : des enfants tenant une pancarte « LE BANC DE MORRIS : NOUS TE VOYONS. »

Mme Gable était là, en train de fixer un nouveau panneau au poteau. « Il t’a fallu du temps pour guérir », grommela-t-elle. Mais ses yeux étaient humides. « On a ajouté une vraie boîte aux lettres. Pour les histoires trop longues pour les téléphones. »

Aujourd’hui ? Douze arrêts de bus en ville ont leurs “bancs d’écoute”. Tenus par des ados, des retraités, même le facteur grincheux. Pas d’applis. Pas de dons. Juste… un espace pour être entendu.

Hier, le garçon au dragon pailleté (il a 14 ans maintenant) m’a aidé à planter des soucis dans un pot près du banc. « Tu nous as appris, » a-t-il dit en tapotant la terre, « que la seule vraie chose qu’il faut réparer, c’est la solitude. »

Je pense à Edna. Elle dirait que j’ai réparé le banc. Mais la vérité ? Ce sont ces enfants qui m’ont réparé. Ils m’ont rappelé que les cœurs brisés n’ont pas besoin de grands gestes. Juste d’un lieu sûr où murmurer : « Je suis là. » Et quelqu’un prêt à répondre : « Je t’entends. »

Nous n’attendons plus seulement les bus. Nous nous attendons les uns les autres. Et ça ? C’est ainsi que le monde devient plus chaud. Une histoire scannée à la fois. »

20/08/2025

Si un homme n’a jamais vu sa mère recevoir de l’affection ou de l’attention émotionnelle de la part de son père, il grandit souvent déconnecté de ses émotions.
Pas parce qu’il l’a choisi.
Mais parce qu’on ne lui a jamais appris à aimer avec une présence émotionnelle.
Il n’a jamais vu ce que c’est qu’une femme qu’on soutient, pas seulement avec les bras, mais avec le cœur.

C’est aussi pour cela que tant de femmes souffrent aujourd’hui dans leurs relations.
Elles vivent avec des hommes présents physiquement mais absents émotionnellement.
Des hommes qui protègent, qui assurent, qui parfois restent fidèles…
Mais qui ne savent pas être tendres, à l’écoute, pleinement là : avec leur âme.

Cher homme, ce message n’est pas une accusation.
C’est un appel à la conscience.
Si tu as vu ta mère porter seule la charge émotionnelle, peut-être que personne ne t’a montré comment soutenir une femme avec ton cœur.
On t’a appris à être fort. Mais on ne t’a jamais dit que la vraie force, c’est aussi savoir être doux quand elle a besoin de toi.

Il est temps de changer cela.
Il est temps de réapprendre l’intimité.
Pas celle qui touche seulement le corps.
Celle qui touche l’âme.

Ta femme ne veut pas seulement te voir dans la pièce. Elle veut te sentir dans son cœur.

Guéris-toi, pour que les femmes de ta vie n’aient plus à porter tes blessures.
Brise le cycle. Sois cet homme qui aime avec tout son être. Pas seulement avec des mots, mais avec ta présence, ta patience, et ta responsabilité émotionnelle.

Ta guérison n’est pas que pour toi.
C’est un cadeau pour elle, pour vos enfants, et pour toutes les générations à venir.

Auteur inconnu

20/08/2025

Mon fils Andrew ne se mariera jamais. Il n’aura pas d’enfants, ne conduira pas de voiture, ni ne vivra tant de ces choses qu’on considère comme allant de soi… MAIS il est heureux. Et il est en bonne santé. C’est tout ce qui compte à mes yeux.
Quand un inconnu lui rend son salut, ma journée s’illumine. Quand une jolie fille lui sourit, on lit la joie non seulement sur son visage, mais dans tout son corps.
Il ne faut pas grand-chose pour être un humain bienveillant.

Voici l’histoire :
Lors d’une fête organisée dans une école pour enfants aux besoins particuliers, le père d’un élève a prononcé un discours bouleversant, resté gravé dans toutes les mémoires.
Après avoir félicité l’école et ceux qui y œuvrent avec tant de dévouement, il partagea cette réflexion :
« Lorsqu’aucun facteur extérieur ne vient troubler la nature, l’ordre naturel des choses atteint une forme de perfection. »
Puis, avec émotion, il ajouta :
« Mais mon fils, Herbert, n’apprend pas comme les autres enfants. Il ne comprend pas comme eux. Alors… où est l’ordre naturel des choses, dans le cas de mon fils ? »

Le silence s’abattit sur l’assemblée.
Le père reprit :
« Je crois que lorsque naît un enfant comme Herbert, atteint d’un handicap physique et mental, le monde reçoit une occasion unique : celle de révéler la vraie nature humaine. Elle se manifeste dans la façon dont les autres le traitent. »

Il raconta alors un souvenir :
Un jour, alors qu’il se promenait avec Herbert près d’un parc où des enfants jouaient au baseball, son fils lui demanda :
— Papa, tu crois qu’ils me laisseraient jouer avec eux ?
Le père savait que la plupart des enfants refuseraient. Mais il savait aussi que s’ils acceptaient Herbert, cela lui donnerait un sentiment d’appartenance et d’estime inestimable.

Alors il s’approcha timidement d’un des garçons et lui demanda, sans grand espoir, si Herbert pouvait se joindre à la partie. L’enfant jeta un regard autour de lui, hésita, puis dit :
— On perd de six points, on est en huitième manche… D’accord. Qu’il vienne dans notre équipe. On le fera passer à la batte en neuvième.

Herbert s’approcha du banc, un immense sourire aux lèvres. Il enfila le maillot de l’équipe pendant que son père, les larmes aux yeux, regardait la scène, ému jusqu’au plus profond de lui-même.

Durant toute la fin de la huitième manche, Herbert attendit son tour, rayonnant d’un bonheur simple. Et tous les enfants, peu à peu, réalisèrent l’éclat particulier du regard du père : son fils avait été accepté.

Au début de la neuvième manche, Herbert fut envoyé en champ droit. Aucune b***e ne vint à lui, mais cela n’avait aucune importance. Il rayonnait de fierté d’être sur le terrain, sous les acclamations de son père.

Puis, contre toute attente, l’équipe d’Herbert réduisit l’écart. Bases pleines. Deux retraits. Et… c’était à Herbert de passer à la batte.

Allaient-ils sacrifier la chance de gagner pour lui offrir ce moment ?
Oui. Ils le laissèrent frapper.

Le lanceur, voyant Herbert s’avancer maladroitement, comprit. Il lança la b***e tout doucement. Herbert manqua la première. Le lanceur s’approcha encore, relança doucement. Cette fois, Herbert toucha la b***e. Elle roula lentement vers lui.

Le lanceur aurait pu saisir la b***e et l’éliminer d’un simple lancer. Mais au lieu de cela, il la lança délibérément haut, très haut… loin du premier but.

Les enfants dans les gradins et sur le terrain se mirent à crier :
— Herbert, cours ! Cours jusqu’au premier !

Jamais il n’avait couru autant. Essoufflé, émerveillé, il atteignit la base.
On criait déjà :
— Cours jusqu’à la deuxième !

Le champ droitier, plus jeune de l’équipe, attrapa la b***e. Il aurait pu achever Herbert. Mais il lança aussi haut, volontairement trop loin. Herbert atteignit la deuxième base.

Et ainsi de suite… jusqu’à la troisième. Puis la maison.
Herbert, debout sur le marbre, leva les bras au ciel. Il souriait comme jamais.
Son père pleurait. Les enfants des deux équipes l’encerclèrent, le soulevèrent, le félicitèrent comme s’il venait de gagner la Coupe du monde.

Le père conclut, la voix tremblante :
« Ce jour-là, des enfants ont conspiré… non pour gagner, mais pour offrir au monde une leçon de tendresse, d’humanité et d’amour. »

Herbert ne vit pas l’été suivant. Il s’éteignit cet hiver-là.
Mais il n’oublia jamais qu’un jour, il avait été un héros.
Et son père n’oublia jamais ce soir où, en rentrant chez lui, il vit sa femme pleurer de joie en serrant dans ses bras leur champion du jour.

---

Un mot à propos de ce message :
Nous partageons chaque jour des dizaines de blagues par mail ou par message, sans y penser.
Mais quand il s’agit d’un message porteur de sens, de beauté ou d’enseignement, nous hésitons.
Peut-être vous demandez-vous à qui l’envoyer… Qui pourrait être « réceptif » ?
Sachez que celui qui vous a partagé ce message croit, lui, que chacun d’entre nous peut être un maillon de cette chaîne d’humanité.
Car chaque jour nous offre mille occasions de ramener un peu d’ordre, de bonté, dans ce monde.
Comme l’a dit un sage :
"Toute société sera jugée à la manière dont elle traite les plus vulnérables."

19/08/2025

« Quand nous entrons en amour, toutes les catastrophes nous guettent.

Pourquoi ? Parce que nous nous leurrons. Nous croyons que l'amour vient de nous être octroyé par la personne que nous aimons - et que cette personne détient l'amour. Or l'amour n'est aux mains de personne. Ni entre mes mains, ni entre les siennes. Il est entre nous. Il est ce qui, entre nous, s'est tissé depuis notre première rencontre, ce que l'espace insaisissable entre nous a engendré et continue d'engendrer d'instant en instant. Une œuvre fluide et perfectible à l'infini.»

Christiane Singer - N'oublie pas les chevaux écumants du passé -

Adresse

11 Rue Léon Cogniet
Paris
75017

Heures d'ouverture

Mardi 10:00 - 19:00
Vendredi 10:00 - 19:00
Samedi 10:00 - 19:00

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Libre&Spirituel

CARTOMANCIENNE, MEDIUM, COACH SPIRITUEL.

J’ai créé Libre&Spirituel.fr, le 8 mars 2018 après un long cheminement personnel et suite à un long voyage initiatique en Asie du Sud Est. J’étudie le développement personnel, les sciences comportementales, les neurosciences, la PNL, la psychologie et la spiritualité etc. depuis plus de 10 ans de manière intensive et quotidienne. Je suis également médium et cartomancienne, capacités que j’utilise pour mon travail d’accompagnement.

J’avais soif de comprendre l’être humain et ses modes de fonctionnement. Depuis, enfant je me posais sans cesse cette question : Pourquoi certaines personnes ayant grandi dans des conditions de vie similaires arrivent à être heureuses tandis que d’autres non?

J’ai passé ma vie à étudier l’être humain et son mode de fonctionnement car je souhaitais avant tout être heureuse et atteindre la paix et la sérénité intérieure. Je crois sincèrement que le bonheur est un état d’esprit et non pas une suite d’acquisitions matérielles et immatérielles. Et que selon notre vécu, nos épreuves et nos expériences de vie, on est conditionné à être heureux ou malheureux. On possède en nous des schémas défaillants qui nous sabotent au quotidien ou des schémas positifs conduisant à la réussite personnelle. Avant de croire au pouvoir des sciences du développement personnel, je me suis utilisé comme cobaye. D’un état d’esprit très négatif et défaitiste, je me suis transformé en une personne optimiste.