Alexandra Grégoire Psychologue

Alexandra Grégoire Psychologue Psychologue clinicienne D.E.

19/07/2025

18/06/2025
13/06/2025

11/06/2025

Certaines expressions entrées dans le langage courant n’en sont pas moins trompeuses. Les enfants enregistrent ce qu’ils...
09/06/2025

Certaines expressions entrées dans le langage courant n’en sont pas moins trompeuses.
Les enfants enregistrent ce qu’ils entendent et croient ce qu’ils entendent.
Notamment lorsque c’est couramment répété par leurs figures d’attachement.
Ou même au sein du cercle familial éloigné voir scolaire.

En quoi elles sont problématiques :

« Qui ne dit mot consent » induit qu’une victime ( harcèlement, V, vss…) a consenti à ce qu’on la maltraite au motif qu’elle n’a pas été en mesure de dire « non ».
Ceci est faux car de nombreuses victimes enfants ou adultes se trouvent dans un état de figement ( elle sont incapables de parler, d’agir, de s’enfuir ou de combattre) au moment des faits.
La peur des représailles peut aussi laisser une victime dans une grande souffrance silencieuse.

« Ce qui ne tue pas rend plus fort » induit que l’on peut tout subir dont des traumas avec l’idée que ça rend plus fort. Ceci est faux.
De nombreuses victimes de trauma montrent des signes de Psychotrauma par la suite ( TSPT, anxiété, dépression , trauma complexe…)

« Qui aime bien châtie bien » . L’amour, les signes d’affection ne peuvent être associés à des châtiments. Qu’ils soient corporels, verbales ou se. xuels. Quand on aime, on prend soin. On ne tape pas, on n’humilie pas.

« Tout arrive pour une raison ». Non, tout n’arrive pas pour une raison en particulier. Dire à une personne après qu’elle ai vécu un drame que « tout arrive pour une raison » c’est de la violence émotionnelle.

« Quand on veut on peut ». Ça serait plutôt le contraire, c’est quand on se sent capable qu’on a la volonté. Iriez-vous dire à votre ami·e atteint·e d’un cancer « quand on veut on peut guérir »?
Et bien pour un enfant qui est en cours d’apprentissage, cette expression est blessante car elle lui apprend que s’il n’y arrive pas c’est de sa faute alors que non. Avant de pouvoir, il faut le vouloir dans le sens de se sentir capable.

« Il faut souffrir pour être belle/beau ». Encore une fois, l’idée de valoriser la souffrance est toxique. D’autant plus que « être belle/beau » dans notre société actuelle c’est répondre à des normes qui ne nous correspondent pas forcément.

Vous l’aurez compris, il convient d’être vigilant·e quant aux expressions qu’on utilise devant les enfants. Questionnez ces expressions, d’où viennent elles? Qui vous les a transmises? Vous ont elles aidé enfant?

Alexandra Grégoire Psychologue

09/06/2025
04/06/2025

Adolescence et sommeil 😴
21/05/2025

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Mon soutien à toutes les victimes de   Vous n’êtes pas seules.
24/04/2025

Mon soutien à toutes les victimes de
Vous n’êtes pas seules.

Merci La psy contre-attaque
25/03/2025

Merci La psy contre-attaque

😡 Je reçois très souvent des témoignages de familles qui sortent sidérées, révoltées voire abattues d'un rendez-vous chez un(e) pro de l’enfance qu'elles ont consulté(e) pour leur enfant (psy, pédiatre, médecin généraliste, enseignant/e...).

😟 Quand j’entends que des pros, aujourd’hui encore, lancent à des parents qui dorment avec leur enfant qu’ils sont « incestuels » et qu'ils feraient mieux de « couper le cordon », je n’en reviens pas.
Ont-ils déjà jeté un œil aux pratiques parentales des autres cultures ?

😬 Quand j'entends que certains pros, aujourd'hui encore, estiment qu'une mère qui allaite son bébé le fait « pour son plaisir à elle » car elle est « trop fusionnelle », je n’en reviens pas. Qu’ils lui fichent la paix ! Ont-ils au moins connaissance des recommandations de l'OMS en matière de promotion de l’allaitement ?

😥 Quand j'entends que des pros prônent, aujourd'hui encore, l'idée d'une éducation à coup de punitions et de menaces, sous prétexte que l'enfant serait animé d'une « pulsionnalité », je n’en reviens pas. Ont-ils déjà parcouru l’une des innombrables études scientifiques soulignant les méfaits de l'éducation
punitive ?

😟 Quand j'entends que des pros affirment, aujourd'hui encore, qu'il faut « frustrer » les enfants pour les faire « grandir » sans quoi on risquerait d'en faire des « enfants-rois », des « enfants-tyrans »,
je n’en reviens pas. Ont-ils déjà jeté un œil aux travaux scientifiques sur l’importance d’un cadre éducatif empathique pour renforcer l’empathie de l’enfant ?

😬 Quand j’entends que des pros peuvent banaliser des actes incestueux en estimant, aujourd’hui encore, que la fillette était
« séductrice » et qu'elle l'a « quand même un peu cherché », justifiant leurs propos abjects par la théorie du complexe d’œdipe (une théorie non scientifique), je n’en reviens pas.

Ont-ils conscience de la gravité de leurs paroles et sont-ils au courant par ailleurs que de très nombreux pays n’accordent plus de crédit aux théories freudiennes ?

😡 Quand j'entends que des pros estiment que le TDAH (trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité) de l'enfant résulterait d'un manque de limites éducatives et serait donc la faute des parents, je n’en reviens pas. Ont-ils déjà parcouru le consensus scientifique international de la fédération mondiale du TDAH et les travaux de ces 20 dernières années qui y sont associés ?

⚠️ Tout cela on l'entend encore. Aujourd'hui.
En 2025.
En France.
De la part de professionnels diplômés.

Cela en dit long sur notre pays, notre rapport à la culture scientifique et notre considération de l’enfant et de ses droits.

Ce n’est pas étonnant que de nombreuses familles craignent de demander de l’aide pour leur enfant alors qu’elles sont pourtant en difficulté.

😳 Récemment, à l’occasion d’un congrès auquel j’intervenais en tant que conférencière, j’ai eu l’occasion de discuter avec une psychologue canadienne.

Quand je lui ai fait part du genre de propos que pouvaient tenir des pros français auprès des familles ou même publiquement dans les médias, elle n’en revenait pas.

J’ai cru qu’elle allait littéralement tomber de sa chaise.

❤️ Je tiens à témoigner ici mon soutien à tous les professionnels compétents, à contre-courant de ces croyances, qui œuvrent, chaque jour, pour le bien-être des enfants et de leurs familles. Et ce, parfois à contre-courant de leurs collègues.

MERCI D'EXISTER.

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